Avis manga Kana : De nous, il ne restera que des cendres – Tome 1

A venir le 28 janvier prochain (soit demain au moment où écrivons ces lignes), « De nous, il ne restera que des cendres » est un manga d’Akira Kasugai prépubliée au Japon entre 2018 et 2020. Quatre tomes sont au programme pour cette série qui nous réserve, selon l’éditeur, une ambiance à la Tarantino, mélangeant séduction et violence. Avec son grand format et sa couverture accrocheuse, ce premier tome est-il parvenu à nous convaincre ? C’est ce que nous allons voir.


Avis manga Kana : De nous, il ne restera que des cendresSynopsis (avec spoilers, attention !) : Elle apparaît tantôt comme une jeune femme docile qui ferait tout pour son amoureux, tantôt comme une provocante reine de la nuit ou même encore dans la peau d’une lycéenne aguicheuse qui séduit son prof… Sa méthode est toujours la même : mettre sa cible en confiance pour ensuite l’éliminer prestement et sans état d’âme. Et, au fait, elle, c’est lui ! Yû est un tueur impitoyable qui, tel un caméléon, se déguise en femme pour mieux ferrer ses victimes. Yû agit pour le compte d’une organisation mafieuse tout en espérant par là même occasion retrouver l’assassin qui a massacré sa famille ! Seul indice : le tueur porte à l’épaule un tatouage de fleur de chrysanthème. Soyez certains que ce tueur aux multiples visages, fera tout ce qu’il faut pour se venger du seul être dont il désire intensément la mort ! L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.


Avis manga Kana : De nous, il ne restera que des cendres


C’est un bien bel ouvrage que nous proposent les éditions Kana en ce mois de janvier, et « De nous, il ne restera que des cendres » démarre fort. On découvre Yû, une jeune femme tout à fait normale en apparence, en train de discuter avec ce qui semble être son petit ami. Ce dernier monte sa boîte, et a besoin d’une aide financière, chose qu’accepte Yû à plusieurs reprises. Mais lorsqu’elle se rend sur le lieu de l’entreprise, elle découvre qu’elle a été manipulée et tombe sur une bande d’arnaqueurs sans scrupules, qui n’hésitent pas à se débarrasser de leurs victimes. Mais les événements basculent soudainement, lorsque nous découvrons que Yû a sciemment prêté l’argent pour infiltrer les lieux, et y faire le ménage. Tueuse impitoyable, Yû est en réalité… un tueur ! On le découvre très tôt dans ce premier tome, après une scène bien violente durant laquelle tous les arnaqueurs se font trancher la gorge. Yû travaille pour une organisation mafieuse, mais a également son propre objectif, que nous découvrirons plus précisément à la fin du tome. Le contexte est plutôt bien expliqué, et on découvre également Jing, une collègue de Yû qui tente à tout prix de lui mettre le grappin dessus. Certaines séquences sont d’ailleurs assez comiques, et Jing ne semble pas vouloir lâcher l’affaire.

Ca bouge plutôt bien dans ce premier tome, qui commence à développer ses personnages mais propose également quelques scènes bien nerveuses. Le côté violent est là, la séduction également, notamment quand Yû, déguisé en femme, aguiche ses futures cibles. Sa morphologie fine et son visage aux traits féminins aident Yû à accomplir ses missions, et quand il faut rentrer le tas, ça fonctionne aussi très bien ! Le grand format de ce premier tome (148x210mm) permet de profiter pleinement des illustrations d’Akira Kasugai, qui ne manque pas de mettre en valeur notre héros/héroïne. Certaines cases en jettent, ça bouge bien, et les détails sont nombreux, l’ensemble bénéficiant d’un découpage à la fois nerveux mais également parfaitement lisible. Maintenant que les bases sont posées, et que les enjeux sont clairs, nous nous attendons à une montée en puissance dans le tome 2. Nous avons hâte de voir ça.


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Ce premier tome de « De nous, il ne restera que des cendres » est convaincant, et la série démarre bien. Les enjeux se mettent en place, et les personnages commencent à se développer. Dynamique et parfois violent, le manga d’Akira Kasugai propose effectivement, comme l’éditeur nous l’annonçait, une ambiance à la Tarantino, mais qui ne demande qu’à être développée. A voir si le tome 2 saura monter en puissance, mais c’est pour le moment bien parti !


Lageekroom

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