Avis Manga Ki-oon : Dead Company – Tome 1

Après Judge, Doubt et Secret, le mangaka Yoshoki Tonogai est de retour chez Ki-oon avec son nouveau titre prévu en 3 volumes. Disponible depuis le 27 août 2020, le premier tome de Dead Company est entre nos mains, et nous raconte l’histoire de Ryosuke, seul survivant d’un terrible massacre qui vient de décrocher un emploi dans une entreprise pas comme les autres. C’est parti pour notre avis sur ce premier tome qui démarre plutôt bien !


Avis Manga Ki-oon : Dead Company - Tome 1 blog manga lageekroomSynopsis : Ryosuke est le seul survivant d’un terrible massacre. Il ne sait pas pourquoi il s’est retrouvé impliqué dans cette tragédie, ni qui se cachait sous le masque de lapin porté par le responsable… Ces événements traumatisants lui permettent trois ans plus tard de décrocher un emploi de rêve dans la célèbre firme Dead Company, spécialisée dans la production de jeux vidéo de survie. Elle recrute sur un critère étrange : avoir vécu une expérience hors norme… Le jeune homme est ravi de travailler dans un environnement décontracté, chaleureux et valorisant. Ses propositions pour rendre la tâche plus ardue aux joueurs qui s’entretuent à l’écran sont saluées par sa hiérarchie. Pour la Dead Company, son expérience vaut de l’or ! Mais les mignons personnages qui évoluent à l’écran dissimulent en réalité des humains de chair et de sang, contraints de participer à un véritable jeu de mort… Bienvenue à la Dead Company, l’entreprise qui vous fait passer de victime à bourreau ! Après Doubt et JUDGE, Yoshiki Tonogai revient en force pour nous dévoiler l’autre côté du miroir. Ryosuke mettra-t-il fin à l’horreur, ou utilisera-t-il son talent pour surpasser tous les autres maîtres du jeu dans la perversion ?


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Ryosuke est un jeune homme traumatisé. Seul survivant d’un jeu macabre qui l’a obligé à tuer les autre participants pour regagner sa liberté, Ryosuke va enfin retrouver le monde du travail après 3 années difficiles. L’entretien d’embauche s’avère plus facile que prévu, et la société Dead Company semble bien décidée à l’embaucher. Son expérience traumatisante fera de lui un consultant, et servira à créer des jeux vidéo de survie afin de leur donner un aspect le plus réaliste possible. Derrière la bonne humeur générale qui règne sur place, la Dead Company cache, et on s’en doute dès les premières pages, de bien sombres secrets. Comment rendre un jeu vidéo violent le plus réaliste possible ? On vous laisse le découvrir ! On fait quoi qu’il en soit rapidement le lien entre les « vrais » meurtres et disparitions du monde réel et les projets menés par la Dead Company. Il se dégage de ce premier tome une bonne ambiance de film d’horreur, nous rappelant les bons moments du premiers Saw de James Wan. Seulement voilà, là où Saw montrait une rigueur dans sa narration et ses rebondissements, ce premier tome de Dead Company s’avère un peu maladroit et parfois un peu gros. On devine malheureusement rapidement ce qui va se passer, et  les réactions des personnages semblent parfois à côté de la plaque, comme lorsque la responsable de la société montre l’envers du décor à Ryosuke après seulement quelques jours… Certains événements arrivent également comme un cheveu sur la soupe. On prendra l’exemple de l’arrivée de la petite sœur de la petite amie de Ryosuke (morte de ses mains lors du fameux massacre il y a 3 ans) dont il ignorait l’existence, et qui le croise par hasard dans une ruelle… C’est un peu tiré par les cheveux et casse malheureusement l’immersion.

On retrouve dans Dead Company le style de l’auteur, avec la présence des masques et cette ambiance si particulière. On notera que ce premier tome n’a pas de lien avec les œuvres précédentes du mangaka. L’histoire se met doucement en place, mais les enjeux commencent à être développés, et on peut clairement s’attendre à des surprises dans la suite. Le rythme reste bon, et les dessins classiques mais efficaces, avec quelques cases bien glauques. Le tout reste fluide et agréable à lire, même s’il manque peut-être une ou deux illustrations un peu plus marquantes. On aimerait également que le caractère de Ryosuke soit un peu plus mis en avant, et que son expérience passée et le fait qu’il ait été forcé de tuer soit davantage approfondi. Ce premier tome nous laisse un peu sur notre faim, mais la suite devrait rectifier le tir.


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Nous sommes un peu restés sur notre faim avec ce premier tome de Dead Company. L’ambiance est bonne et la narration se met tranquillement en place, mais il manque à nos yeux un peu de profondeur et des séquences plus marquantes. On voit venir de loin les rebondissements, et certaines ficelles sont un peu grosses. Malgré tout, Yoshoki Tonogai parvient à nous accrocher et à nous donner envie de découvrir la suite, qui on l’espère ira plus loin dans ses idées. Rendez-vous le 5 novembre pour découvrir le tome 2 !


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