Test retrogaming : Resident Evil, sur Sega Saturn et PlayStation

On l’aime le tout premier Resident Evil, ça oui. Bien que la licence ait connu du très bon, du bon, et du franchement moins bon (voire nanardesque), elle est revenue sur le devant de la scène avec un septième opus franchement réussi, surtout en VR, et va remettre ça très bientôt avec le remake de Resident Evil 2. Mais Resident Evil premier du nom sur Saturn et Playstation (puis sur Gamecube via un remake absolument génial) restera une de mes expériences les plus traumatisantes.


test retrogaming resident evil sega saturn playstation survival horror lageekroom blog gaming

Plus de 20 ans déjà que le jeu est sorti, et je prends toujours plaisir à le relancer, et à me perdre à nouveau dans les couloirs lugubres du fameux manoir ou Chris, Jill et Wesker vont vivre leurs premières aventures. Certaines scènes ont marqué les esprits et font encore parler aujourd’hui, comme la découverte du premier zombie ou ces salopards de chiens qui traversent la fenêtre. A l’époque, le jeu était une grosse claque graphique, avec ses décors fixes et ses personnages en 3D. Franchement détaillées, les différentes pièces du manoir et des alentours donnaient un côté cinématographique au jeu et une identité forte, et de nombreuses références sont tirées de l’univers de Georges Romero et de sa saga des morts-vivants. Le jeu faisait peur, vraiment peur, et pas qu’à cause des fameux jump scares, mais également grâce à une ambiance forte et pesante, portée par une soundtrack absolument géniale. Les seules mélodies plus calmes et reposantes étaient celles jouées dans les save room, unique endroit ou le joueur pouvait souffler un peu et entreposer certains objets de son inventaire.


test retrogaming resident evil sega saturn playstation survival horror lageekroom blog gaming


Ce fameux inventaire limité en places aura fait rager de nombreux joueurs, obligés de faire des allers-retours pour déposer une simple clé afin d’avoir suffisamment de place pour récupérer un fusil à pompe. Côté scénario, quelques rebondissements étaient à prévoir, mais l’histoire fera sourire aujourd’hui, le tout tendant souvent vers la série B, la faute également à un jeu d’acteur à la limite du ridicule. Les voix anglaises étaient franchement mauvaises, voire drôles, ce qui cassait un peu l’immersion. La cinématique d’intro sentait également bon le nanar, même si du haut de mes 13 ans, j’étais quand même vachement impressionné. Il faut dire que le jeu a vieilli, et que certains bugs de collision font un peu tâche, tout comme l’animation du personnage en mode moonwalk quand il tourne sur lui-même.

Resident Evil, c’était également une bonne dose de gore, de mutations et de boss chauds à tuer. On était heureusement loin de l’orgie que l’on a pu voir dans Resident Evil 6 avec des monstres ultra pétés qui mutent dans tous les sens sans aucune logique. Il faut tout de même avouer que les pixels de sang du tout premier jeu font sourire aujourd’hui, mais cela garde un certain charme, et à l’époque, ça envoyait du lourd. En terme de durée de vie, les connaisseurs pourront rusher le jeu en quelques heures, mais il fallait compter une bonne dizaine d’heures à sa sortie, en comptant les moments d’égarement et les pertes d’orientation. J’avais pour ma part joué au jeu sur Sega Saturn, et il était intégralement en anglais… Chaud !


A lire également : 


Encore aujourd’hui, Resident Evil est un jeu à faire, et pas seulement pour son côté culte. Ses qualités sont toujours bien présentes, malgré un côté parfois kitsch qui saute davantage aux yeux à notre époque. Jill, Chris, Barry, ou encore Wesker ont bercé notre enfance, et nous sommes toujours heureux de les retrouver, ne serait-ce que pour une petite partie. Même s’il n’est pas le premier survival horror paru (coucou Alone in the Dark), Resident Evil a donné ses lettres de noblesse au genre et restera pour beaucoup un classique. Pour les plus jeunes, le remake Gamecube reste une référence et une énorme tuerie également !


Lageekroom

3 pensées sur “Test retrogaming : Resident Evil, sur Sega Saturn et PlayStation

  • 1 juin 2017 à 17 h 32 min
    Permalink

    Salut,
    Effectivement, Resident Evil reste l’un des classiques du monde vidéoludique. Perso, ça fait un moment que je n’ai pas lancé le jeu. Je cherche plutôt des avis de gamers qui ont testé le septième opus. Y as-tu joué ?

    Répondre
    • 1 juin 2017 à 20 h 59 min
      Permalink

      Salut, et merci pour ton commentaire.
      Oui, nous avons joué à Resident Evil 7. Pour tout te dire, nous l’avons joué intégralement en réalité virtuelle avec le PSVR et l’expérience était vraiment excellente (je t’invite même à lire notre petit test la dessus). Je pense que jouer normalement sur sa télé procure moins de tensions et de frissons, mais le jeu reste une valeur sûre. Je te le conseille, même s’il tranche énormément avec tous les précédents jeux Resident 🙂

      Répondre
  • 2 juin 2017 à 15 h 52 min
    Permalink

    Salut,
    L’expérience de jeu doit être impressionnante sur le PSVR. 😀 Je lirai le test avec plaisir. 🙂

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This function has been disabled for Lageekroom.

error: Content is protected !!