Avis & critique BD : La vie en Bleu, à l’école de la gastronomie (éditions Glénat)
Disponible le 5 novembre 2025 et signée Julien Moca (au scénario) et Cécile Barnéoud (au dessin), « La vie en Bleu, à l’école de la gastronomie » est une bande dessinée qui donne l’eau à la bouche. On y suit Kim Jae-Kyung, une jeune coréenne qui débarque à Paris pour y intégrer l’école « Le Cordon Bleu » et se former à l’excellence culinaire. Apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles recettes et obtenir ses diplômes : les objectifs de notre héroïne sont ambitieux, et elle fera tout pour y arriver afin de venir en aide au restaurant de sa famille. Nous avons eu la chance de recevoir l’ouvrage, et il est temps de vous en parler.
Synopsis : Afin de venir en aide au restaurant familial de ses parents à Séoul, Kim Jae-Kyung arrive à Paris pour se former à une cuisine nouvelle. Mais il va lui falloir s’armer de patience et de courage si elle veut réussir, car elle vient de pousser les portes d’une des écoles les plus prestigieuses : l’institut Le Cordon Bleu ! Jae-kyung va se former à l’excellence. Pour cela, elle devra redoubler d’efforts afin d’obtenir sa certification. Ses camarades viennent du monde entier, ils sont indiens ou américains, mais tous partagent cette passion pour la gastronomie. Les débuts seront tout sauf faciles pour la jeune femme qui doit encore gagner en rigueur. L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.
Avec « La vie en bleu« , on embarque aux côtés de Kim Jae-Kyung, une jeune coréenne pleine de bonne volonté qui quitte son pays natal pour rejoindre la France et intégrer le prestigieux institut « Le Cordon Bleu ». Son rêve : devenir cheffe et sauver le restaurant familial. Mais la route est semée d’embûches, entre son manque de concentration, des débuts difficiles et la pression constante de la réussite, Kim devra trouver son équilibre. Heureusement, ses parents, restés en Corée, continuent de la soutenir à distance, et elle fait vite la rencontre d’autres étudiants venus du monde entier, tous unis par la même passion : la cuisine. Ce qu’on apprécie dès les premières pages de l’ouvrage, c’est son ton feel good et son univers chaleureux. On y découvre la gastronomie française à travers les yeux d’une étrangère : les cours intenses, les dégustations, les marchés colorés, les rencontres avec des chefs et les produits d’exception. L’ouvrage nous rend curieux, d’autant qu’on nous y détaille plusieurs recettes, ce qui ouvre franchement l’appétit. C’est clairement un chouette hommage à l’apprentissage et à la passion culinaire.
En revanche, on regrettera un petit manque de naturel dans certains dialogues, surtout au début. Les passages d’exposition peinent parfois à s’intégrer dans le récit : les personnages se posent des questions dont ils connaissent déjà les réponses, uniquement pour que le lecteur soit mis au courant. Par exemple, lorsque Kim demande à un camarade “comment se fait-il que tu parles si bien français ?”, alors qu’ils se côtoient depuis un moment, on sent un procédé un peu forcé (on ne va pas vous mentir, on a un peu du mal avec ça). Dommage, car le reste de l’écriture est fluide et bienveillante envers ses personnages. Malgré ce léger bémol, « La vie en bleu » reste très agréable à découvrir, et l’ouvrage est à la fois dépaysant et réconfortant, donnant envie de croire en ses rêves et même de sortir ses casseroles. En fin d’ouvrage, l’éditeur nous propose un carnet complet sur « Le Cordon Bleu », son histoire ou encore les personnages clés de cette réussite, à commencer par ces étudiantes et étudiants ayant obtenu de prestigieuses récompenses. Et pour finir en beauté, on a également droit à une sélection de croquis. Des bonus vraiment appréciables.
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