Avis & critique manga : Stage S – Tome 1 (éditions Crunchyroll)
Après « The Undertakers – Fossoyeurs de Revenants » et « Vavam Vampire« , nous avons eu une nouvelle fois la chance de découvrir une nouvelle série de l’éditeur Crunchyroll. « Stage S », shonen d’action fantastique signé Tomoya Harikawa qui s’est achevé au Japon après six tomes, vient en effet tout juste de débarquer chez nous, le 1er octobre dernier. C’est parti pour notre avis !
Synopsis : Enfant, Meguru Ukiyo a vu ses parents mourir dans un terrible accident de voiture alors qu’il était lui-même à bord. Traumatisé, il a abandonné tout espoir d’une vie heureuse jusqu’à sa rencontre avec le Serpent Blanc, une divinité capable de prédire l’avenir ! Le jeune lycéen connaît enfin des jours meilleurs et, encouragé par le reptile, il déclare sa flamme à Sara, son amie d’enfance. Malheureusement, son bonheur est de courte durée, car le dieu serpent lui annonce qu’il va bientôt périr. Mais alors que la prédiction se réalise, seul l’avenir de Sara préoccupe Meguru : dans cent jours, elle sera assassinée par le Serpent Noir, une divinité maléfique ! Pour sauver l’élue de son cœur, il va devoir revenir d’entre les morts, quitte à sacrifier son humanité…
S’il coche déjà une bonne partie des cases du genre, avec une quête qui promet de réserver son lot d’action et même d’horreur, le premier tome de « Stage S » propose également un focus assez fort sur ses personnages. D’emblée, les enjeux sont posés. On découvre qui est Meguru, un jeune qui a perdu ses parents dans un accident de voiture (il en est le seul rescapé) et qui a perdu le goût à la vie. Il ne croit pas en Dieu, mais va pourtant en rencontrer un : un grand serpent blanc, qui a perdu sa mémoire mais qui possède le pouvoir de voir l’avenir. Un don qui va permettre à Meguru d’enfin franchir le pas et d’avouer ses sentiments à son amie d’enfance, mais son bonheur va être de courte durée. Le serpent lui annonce en effet qu’il va bientôt mourir. Est-ce le prix à payer pour le bonheur qu’il a enfin pu ressentir ? L’accident arrive, notre héros meurt, mais il demande au serpent, avant d’être envoyé dans l’au-delà, de voir l’avenir de Sara, son amie d’enfance. Et là, c’est le drame, car Meguru apprend qu’elle va elle aussi mourir dans cent jours. Une vision d’horreur, un destin funeste, que Meguru ne peut accepter. En échange d’une contrepartie, celle de tuer un Dieu appelé « Serpent noir », il se voit accorder l’opportunité de changer le destin de sa bien-aimée.
C’est là que les choses démarrent, et de nombreux éléments vont être mis en place dans ce premier tome, avec la découverte d’une organisation secrète chargée d’éliminer les souillures, des monstres issus du serpent noir qui font des humains leur casse-croûte. On pense parfois à « Jagaaan » en découvrant ce premier tome, mais « Stage S » a son ambiance bien à lui, et des personnages déjà intéressants, voire un peu perchés pour certains. L’histoire se veut tragique, avec quelques tranches de vie dégageant une certaine émotion, le tout entrecoupé d’illustrations penchant vers l’horreur et un chouïa d’action. Clairement, le rythme est intéressant, et on ne s’ennuie pas une seconde, avec des règles qui commencent à s’établir. La quête de Meguru s’annonce intéressante, et nous sommes bien emballés par ce premier volume. Visuellement, c’est très lisible, avec des visages certes assez « simples » mais néanmoins expressifs. La noirceur qui se dégage de certains dessins est intéressante, et le tout est vraiment prometteur pour la suite. Quand les relations entre les personnages se développeront davantage et que les différents enjeux monteront en puissance, le divertissement sera sans aucun doute au rendez-vous.
Lageekroom