Avis Manga Glénat : Pour le pire – Tome 7
Les histoires de tueurs/tueuses en série, on aime ça, et encore plus quand des mystères sont au rendez-vous ! Avec « Pour le pire » nous sommes servis, et le manga de Tarô Nogizaka, dont le tome 7 est disponible depuis le 21 septembre 2022, parvient à nous accrocher à chaque nouveau volume. Certes, le récit a connu quelques baisses de rythme, mais le tome 6 a été une franche réussite, laissant sur un suspense presque insoutenable. Certains secrets vont-ils être dévoilés dans ce tome 7 ? C’est ce que nous allons voir.
Synopsis : Arata Natsume, employé aux services d’aide à l’enfance, la trentaine et célibataire, prend contact avec Shinju Shinagawa. Cette détenue de 21 ans est condamnée à mort pour le meurtre de trois hommes, parmi lesquels le père d’un enfant dont Arata a la charge. Mais au cours d’une de leurs entrevues au parloir, Arata demande Shinju en mariage, un coup de bluff qui les conduit de fil en aiguille à réellement se marier. La jeune femme sort alors de son silence pour clamer son innocence, à la surprise du tribunal. Plus tard, elle révèle aussi à Arata qu’elle a enterré quelque chose dans la région natale de sa mère. Il s’y rend alors pour exhumer le passé… L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.
Attention, si vous débarquez sur cet article par hasard, filez ! Ou assurez-vous d’avoir bien lu les 6 premiers tomes de « Pour le pire » ! Des révélations, il y en a dans ce tome 7, et en particulier sur le contenu de la mystérieuse valise déterrée par Arata. Shinju a en effet révélé à notre héros qu’elle avait enterré quelque chose dans la région natale de sa mère, et nous allons enfin découvrir de quoi il s’agit. Enfin pas dans l’immédiat, car Arata va ouvrir la valise, en découvrir le contenu (ce qui n’est pas encore le cas du lecteur à ce moment là), et le remettre en terre. « J’ai enfin compris pourquoi tes yeux étaient teintés de désespoir. Pourquoi tu haïssais ta mère… encore plus que tu ne l’aimais ». Les paroles d’Arata sont fortes, et il a enfin compris ce qui se trame depuis toutes ces années. Nous ne vous en dirons pas davantage pour ne rien vous spoiler, mais sachez que ce tome est rythmé, que les choses avancent vite, et que certains mystères sont enfin résolus.
La vie de Shinju a été difficile, et on comprend pourquoi sa mère l’a élevée dans la marginalité, ne l’emmenant par exemple jamais chez le dentiste (d’où sa dentition « particulière » aujourd’hui), ou encore pourquoi son QI a soudainement bondi d’une trentaine de points. Les personnages sont au cœur de ce tome, et sont une nouvelle fois parfaitement développés. Shinju est une jeune femme complexe, qui a plusieurs visages. Tueuse en série, fillette victime de maltraitance, ou tout simplement manipulatrice ? Arata comprend quant à lui pourquoi il s’attache petit à petit à elle, jusqu’à avoir des sentiments (il en parle d’ailleurs à plusieurs autres protagonistes). Shinju souhaite-t-elle baisser les bras, attendre la peine de mort et mourir, ou compte-t-elle vivre à tout prix ? Vous le saurez en lisant ce tome 7, passionnant du début à la fin. Quant aux dessins, ils sont une nouvelle fois très réussis, avec des illustrations vraiment classes, de nombreuses grandes cases détaillées et un découpage qui permet de mettre en valeur les visages des différents personnages. Le manga de Tarô Nogizaka semble toucher à sa fin, et il nous tarde de découvrir le tome 8, prévu pour le mois de janvier 2023. L’attente va être longue !
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