Black Mirror, que vaut la Saison 5 ?
Les examens sont terminés (ou presque), les congés sont en approche, bref, l’été est enfin là. Et bien là, même, avec des températures exceptionnelles qui assomment l’Europe toute entière. Ne serait-ce pas là un temps idéal pour s’enfermer chez soi, fermer tous les volets pour rester au frais et savourer une glace tout droit sortie du congélateur devant sa série préférée ? À ce sujet, cette année, Netflix a clairement de quoi nous satisfaire, avec le récent retour de l’un de nos programmes adorés : Black Mirror.
Le 5 juin dernier, la plateforme de streaming à la demande sur abonnement a ainsi mis en ligne la cinquième saison de la série Black Mirror. Malheureusement pour les fans du show qui s’intéresse à l’impact que pourrait avoir la technologie sur notre vie quotidienne dans un avenir plus ou moins proche, cette nouvelle saison ne compte que trois épisodes. C’est peu, mais c’est presque trop à la fois. Découvrez notre avis sur les trois nouvelles intrigues dévoilées.
Black Mirror, c’est quoi au juste ?
Pour ceux qui seraient passés à côté du phénomène Black Mirror, sachez que c’est une série créée en 2011 et originellement diffusée sur la chaîne britannique Channel 4 jusqu’en 2014, avant d’être reprise par Netflix en 2016. Créée par Charlie Brooker et profitant d’un très bon accueil critique dès son lancement, elle traite dans tous ses épisodes (19 à ce jour) de la mise en œuvre d’une technologie dystopique. Le Black Mirror fait en effet référence aux écrans en tout genre qui sont omniprésents dans notre quotidien et qui nous renvoient notre reflet quand ils sont éteints.
On ne va pas vous mentir, si vous aimez les histoires qui se terminent bien, vous feriez mieux de passer votre chemin. Ce qui caractérise le programme, c’est qu’il nous perturbe et nous pousse à nous interroger sur certaines de nos habitudes et sur nos envies d’innovations. Vous vous en doutez donc, dans Black Mirror, le futur ne s’annonce pas forcément radieux. La série nous met en garde contre les dérives que pourrait avoir l’usage de la technologie dans certaines situations. Il ne s’agit donc pas d’un show à regarder pour se vider l’esprit !
Une saison 5 très (trop ?) attendue
En fin d’année 2018, un an après la diffusion de la saison 4 de Black Mirror, Netflix dégainait un film spécial et très original, baptisé Bandersnatch. Nous vous en avions parlé, il s’agissait d’un épisode interactif plutôt bien construit, malgré quelques limites. Même si l’histoire aurait pu être davantage travaillée, le fait d’avoir un impact sur le scénario se révélait très divertissant. Mais on restait quand même sur notre faim : un seul épisode, c’est vite plié.
Six mois plus tard, voilà enfin la suite tant attendue de la série. Mais, encore une fois, avec seulement trois épisodes à se mettre sous la dent, il faut se faire une raison : Black Mirror devient une série qui se raréfie. Et malheureusement, à trop nous faire attendre, elle nous rend hyper exigeants. Et, malheureusement, sur ce point-là, le niveau de la saison 5 n’a clairement pas satisfait tout le monde. Mais encore ?
3 épisodes, 3 ambiances
Comme à chaque saison, chaque épisode de la saison 5 de Black Mirror s’intéresse à un sujet différent. Le premier, baptisé Striking Vipers, nous présente Danny et Karl, deux amis qui s’amusent depuis des années à s’affronter dans un jeu vidéo de combat. Et quand on dit que le futur des jeux vidéo est déjà là avec la réalité augmentée, le moins que l’on puisse dire c’est que ce premier épisode confirme cette idée tout en allant encore plus loin. Clairement, à en croire cet épisode, l’avenir du gaming pourrait bien remettre en cause toutes nos émotions et nos sentiments dans la vie réelle. Si l’intrigue est très intéressante, il manque quelque chose pour que le spectateur s’investisse complètement dans l’histoire. Et le fait qu’il y ait une sorte de happy ending n’aide pas à être percuté par l’histoire.
Le deuxième épisode, baptisé Smithereens, s’intéresse à un chauffeur londonien qui provoque une crise internationale en kidnappant un employé travaillant pour un grand réseau social à la mode. Pour beaucoup, cet épisode dépeint l’impact de Twitter sur nos vies et s’ancre donc dans notre présent plus que dans notre avenir. Il s’agit certainement de l’épisode le plus réussi de la saison. Andrew Scott y est tout simplement incroyable. Préparez-vous à être stressé tout au long de l’épisode, soit pendant un peu plus d’une heure. Bon courage !
Enfin, le troisième épisode, intitulé Rachel, Jack et Ashley too, nous parle d’une ado solitaire qui se prend de passion pour une poupée inspirée d’une célèbre chanteuse qui est en fait manipulée par son entourage et prisonnière d’un contrat. Il met en scène Miley Cyrus dans le rôle de la starlette adorée des foules. Pour beaucoup (dont nous), cet épisode est très décevant car il reste largement dans le cliché et dans la caricature de la pop culture tout en restant trop superficiel.
À vous de vous faire votre propre avis désormais. Essayez de ne pas avoir trop d’attente et laissez-vous porter par cette nouvelle saison qui, pour beaucoup, est la pire saison de l’anthologie. Reste à savoir si une saison 6 verra le jour pour rectifier cela !
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Alors personnellement je n ai regardé que l’épisode avec Miley Cyrus car j’étais intriguée par toutes ces critiques négatives. Et franchement ? Jai commencé à aller ranger mon appart vers le milieu de l’épisode tellement il était mauvais (pour un épisode BM!!)… Je comprends vraiment pas cet épisode. Cest cul-cul, et y a rien de Black Miroresque je trouve.
Du coup, moyennement motivée de regarder le reste lol
Le dernier épisode… On l’a regardé en 2 fois tellement l’ennui était présent. C’est clairement la saison la moins réussie :/