Retrogaming : on rejoue à Area 51 sur Sega Saturn

L’envie de ressortir une vieille console et de redécouvrir les jeux de notre enfance et de notre adolescence nous prend souvent. Cette fois-ci, c’est notre Sega Saturn qui a eu la chance de sortir du placard, et nous avons rebranché notre console avec son bon vieux câble péritel (nous avons la télévision adaptée) et sélectionné quelques jeux que nous voulions refaire. Dans cette liste se trouvaient par exemple Sega Rally, Sega Worldwide Soccer 98, Street Fighter; The Movie (mon dieu que ce jeu est lent), Bug, Fighters Megamix, Panzer Dragoon, Jurassic World, Ennemy Zero, The House of the Dead ou encore le jeu de tir Area 51. C’est de ce dernier dont nous allons vous parler sans plus attendre !


Retrogaming : on rejoue à Area 51 sur Sega SaturnArea 51, c’est quoi ?

Zone géographique aux Etats-Unis, la zone 51 a beaucoup fait parler d’elle dans les années 90 avec de nombreuses rumeurs, l’endroit abritant une zone militaire secrète alimentant de nombreuses théories liées aux OVNI. Mais c’est d’un jeu vidéo dont nous allons parler aujourd’hui, rassurez-vous, et Area 51 est à la base un jeu d’arcade porté au milieu des années 90 sur Saturn et PlayStation. C’est la version japonaise que nous possédons sur Saturn (on y joue sur notre console européenne via un action replay), et malgré quelques menus en japonais uniquement, on s’y retrouve parfaitement. Le jeu est un rail-shooter, ce qui veut dire que votre personnage avance tout seul et que vous devez dégommer tout ce qui bouge, en l’occurrence des soldats zombies (semblant sortir du clip Thriller de Michael Jackson) et des aliens. Le jeu est jouable seul ou à 2, propose quelques salles secrètes à découvrir et est également compatible avec le Virtua Gun, ce fameux flingue en plastique qui permettait de tirer directement sur sa télévision. C’est avec notre manette que nous avons joué, n’ayant pas de TV cathodique sous la main (la technologie du gun ne fonctionne pas sur les écrans plats).


Area 51 Sega Saturn
Désolé pour la piètre qualité des images

Area 51 utilise des technologies rendues possibles grâce au support CD, mais le rendu visuel a particulièrement vieilli. Le jeu n’en reste pas moins super cool et très sympa dans sa mise en scène. Concrètement, les décors sont en 3D précalculés (comme une cinématique donc), et les ennemis ou alliés sont quant à eux digitalisés à partir de vrais acteurs, comme dans les premiers Mortal Kombat. On se retrouve donc avec de vrais acteurs digitalisés dans une grosse cinématique 3D qui pixélise bien comme il faut ! Oui, ça fait cheap aujourd’hui, ringard même, mais c’est ça qui fait le charme d’un titre que certains trouvaient déjà moches à l’époque. On suit donc le cours des événements dans des hangars, des bâtiments ou encore en extérieur, avec une course poursuite avec des jeeps de l’armée. C’est rigolo, ça bouge bien, et on tir sur tout ce qui bouge (il y a des bidons explosifs absolument partout), sauf nos alliés bien évidemment ! Pour ne pas s’emmerder à créer des animations de mort pour les ennemis, les développeurs se sont contentés de les faire exploser quand ils meurent. De quoi faire pencher encore davantage l’ensemble vers la série Z.



Area 51 reste un bon gros nanar, avec des acteurs aux répliques bien nazes, des ennemis qui se ressemblent tous et qui débarquent parfois en gros plan, et un scénario inexistant. Il ne manque plus que Chuck Norris pour le tout soit parfait ! On rigole on rigole, mais la durée de vie faisait un peu grincer des dents à l’époque, le jeu étant vendu plein pot. Malgré quelques salles secrètes et l’aspect scoring, le jeu se termine en moins d’une demi-heure. Il reste assez difficile par moments, et les ennemis peuvent être nombreux (on peut choisir le niveau de difficulté ainsi que le nombre de vies et de continus). On pourra trouver quelques armes (fusil à pompe, fusil mitrailleur) et des grenades, mais le tout reste très classique au final. Les voix digitalisées sont d’époque, et les bruitages et les musiques également. Les explosions sont quant à elle ultra cheap et pixélisées. Le jeu nous fait totalement voyager dans les années 90, à une époque où le full motion video tentait de nous en mettre plein la vue (merci, ou pas, l’arrivée du support CD). Dans un autre genre, on citera également le cultissime (et tout aussi nanardesque) Night Trap. Côté gameplay, c’est forcément moins sympa à la manette, mais ça se laisse jouer, avec une touche pour tirer, une pour recharger, et une dernière pour les grenades.


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Déjà considéré comme un nanar à sa sortie, Area 51 est un jeu franchement rigolo, et un rail-shooter comme on n’en fait plus. Ses graphismes, sa bande-son et son gameplay minimaliste nous ramènent tout droit dans les années 90, avec des persos digitalisés et des décors précalculés. Area 51 est un jeu que l’on aime beaucoup, très série Z, mais il y a un hic : son prix n’a pas baissé avec les années, au contraire. Et à 50 euros minimum la version japonaise (+ le prix de l’action replay pour la lancer) ou 80 euros la version PAL, ça fait un peu cher la blague, surtout que le jeu se termine en moins de 30 minutes. On reste malgré tout attachés à ce jeu, qu’on relance régulièrement avec grand plaisir. 


Lageekroom

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