Test & avis : Fast and Furious Arcade Edition, du fun, de la vitesse et du chaos à l’ancienne !

Un bon gros shoot 100% arcade, ça vous tente ? Avec Fast and Furious Arcade Edition, oubliez le frein, et appuyez à fond sur l’accélérateur. L’éditeur GameMill adapte le titre de l’arcade sur notre PS5, et compte bien faire monter l’adrénaline. L’objectif ? Terminer premier de chaque course, envoyer ses opposants dans le décor, dans un titre à l’ancienne qui pique quelques idées çà et là, de Split Second à Sega Rally en passant par Burnout. Le gameplay et le contenu sont-ils à la hauteur ? C’est ce que nous allons voir !


Fast-and-Furious-Arcade-Edition-PS5

Commençons par parler contenu, et cela va aller assez vite. Avec 6 circuits et 8 véhicules, Fast and Furious Arcade Edition se contente du strict minimum avec un mode solo qui se contente de vous faire enchaîner les courses, un mode versus en écran splitté, les classements pour contempler vos meilleurs scores… et c’est tout. Pas de championnats, pas de jeu en ligne, et seules des versions boostées de vos véhicules pourront être débloquées (faisant passer vos doses de nitro de 3 à 10). On met une petite demi-heure pour terminer le solo une première fois, l’intérêt étant d’améliorer ses scores et de tester les autres bolides qui proposent des caractéristiques légèrement différentes en termes de maniabilité, de puissance ou de vitesse pure. Notez que vous ne pouvez pas relancer une course si vous ne l’avez pas remporté, il faut enchaîner sur la suivante, quitter pour revenir au menu, et lancer la bonne course. C’est léger, à l’image de la version arcade, mais il faut préciser que le jeu est vendu une trentaine d’euros en version physique, ce qui aide à faire passer la pilule.



Pas d’objectif particulier, pas de mini scénario : on se lance en tentant un départ parfait accompagné d’un turbo et on atteint la fin du tracé, qui se finit souvent de façon explosive. Les courses sont ultra dynamiques, et ça bouge dans tous les sens. Les décors évoluent, avec par exemple quelques explosions bien stylées (à l’image de Split Second), des « takedowns » à la Burnout, et des dérapages (presque) contrôlés qui déclenchent des petits boosts. L’objectif est de ne jamais faire retomber l’adrénaline, quitte à ce qu’on frôle le « cheat ». Quand on fait péter un adversaire dans le décor, il réapparaît quasi instantanément juste derrière nous (voire même devant, un comble), et on sent que les autres voitures se « calent » sur notre vitesse. La victoire se joue donc presque toujours dans les dernières secondes. Clairement, on vous conseille de garder sous le coude une ou deux nitros pour les lâcher dans la dernière ligne droite et doubler tout le monde. Et parfois, on se fait dépasser sur le fil alors qu’on a réalisé la course parfaite… Mais peu importe, on se relance avec plaisir, d’autant que chaque course ne dure qu’un poil plus de 2 minutes. On enchaîne, on fonce, on en prend plein les yeux, et comme voulu par les développeurs, l’adrénaline est au rendez-vous et les courses sont bien bourrines !



Visuellement, le titre est généreux ! Soyons toutefois honnêtes, si le jeu impressionne parfois grâce à son dynamisme et sa mise en scène, il reste perfectible sur bien des points. À la vitesse à laquelle on roule, on ne voit pas les défauts, mais si on s’attarde un peu sur les décors, on observe des textures plates, quelques effets visuels ou explosions un peu cheap, et pas mal de bugs de collision. D’ailleurs, dans leur volonté de ne jamais ralentir le rythme, les développeurs ont rendu le jeu ultra permissif. Une collision contre un mur ralentit à peine votre voiture, et si vous vous envolez trop haut et que vous traversez le décor, cela n’a aucun impact. Cela donne certaines situations un peu « abusées » (si on rate un saut, on ne chute pas et on roule sur du vide), des bugs étranges et des véhicules au comportement chelou. D’ailleurs, il faut une ou deux courses pour bien prendre le gameplay en main, car la voiture réagit de façon assez brutale à chaque coup de stick. Niveau sonore, c’est généreux également, mais les musiques sont vite soûlantes.



Fast and Furious Arcade Edition ne cherche pas à révolutionner le genre, et il l’assume pleinement. Le titre de GameMill joue la carte du fun immédiat et du grand spectacle, avec des courses explosives, un rythme effréné et une sensation de vitesse grisante. On s’amuse, on se détend, et on relance une partie sans se poser de questions. En revanche, le contenu reste extrêmement limité, le gameplay manque parfois de précision, et la technique ne suit pas toujours. On a l’impression de jouer à un jeu d’arcade sorti tout droit d’un autre temps, dans le bon sens comme dans le mauvais. Pour une trentaine d’euros, les amateurs de sensations old-school et de fun sans prise de tête y trouveront toutefois leur compte.


Les +

  • Adrénaline et fun immédiat
  • Courses ultra dynamiques et spectaculaires
  • Sensation de vitesse très réussie
  • Fluidité impeccable
  • Accessible et plaisant dès la deuxième ou troisième course
  • L’ambiance “arcade pure” bien respectée
  • Un poil de Split Second, une pincée de Burnout
  • Le mode local en écran splitté, toujours aussi efficace

Les –

  • Contenu très léger (6 circuits, 8 véhicules)
  • Aucun mode en ligne ni vrai mode carrière
  • Bugs visuels et physiques fréquents
  • IA parfois injuste ou “cheatée”
  • Musiques répétitives

Lageekroom

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