Test & avis : King of Meat, le jeu coopératif le plus déjanté de l’année ?

Il y a un peu moins d’un an, King of Meat faisait déjà parler de lui, quelques semaines après avoir été dévoilé à la Gamescom. Via une alpha fermée, il était possible de découvrir l’univers du jeu de Glowmade, un studio ayant à cœur de proposer des expériences funs et créatives. Une année plus tard, King of Meat est entre nos mains, et nous avons eu la chance de recevoir le jeu sur PS5 et de nous lancer dans ses différents modes de jeu. Présenté comme « un jeu de plate-forme festif en coopération », King of Meat débarque donc enfin le 7 octobre prochain, et il est temps de vous en parler. 


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Ce qui nous a immédiatement plu dans King of Meat, c’est son univers ! Sorte de mélange entre un Fall Guys et un hack’n slash, le jeu de Glowmade propose un lore vraiment sympathique, qu’on découvre via les différents personnages que l’on rencontre ou des vidéos qui font preuve de beaucoup d’humour. Pour résumer, le jeu se déroule dans le monde de Loregok, où se mêlent des créatures de fantasy (dragons, trolls, squelettes) et un spectacle très contemporain : un show télévisé de survie. Les concurrents doivent non seulement survivre dans des donjons déjantés et bourrés de danger, mais également se battre contre tout un tas de créatures et divertir un public avide de gloire, de spectacle et de sang ! Véritable critique de ce que peut être un divertissement prêt à tout pour être spectaculaire et violent, le jeu opte pour une direction artistique très travaillée.


King Of Meat


On est dans une certaine exagération, et un humour visuel qui fait mouche. Le jeu est très joli, très fluide et surtout riche. La direction artistique de King of Meat propose un mélange presque improbable : d’un côté, des donjons grotesques peuplés de monstres (tout droit sortis d’un dessin animé) et de pièges absurdes, et de l’autre un hub (où l’on croise la plupart des PNJ comme les marchands) qui évoque autant un plateau télé qu’un parc d’attraction. Le style cartoon donne au jeu une vraie identité, entre ambiance macabre à la Tim Burton et spectacle grand public.

Glowmade mise clairement sur la lisibilité et la personnalisation : chaque joueur peut façonner son avatar, créer ses propres donjons (nous y reviendrons plus bas) et s’équiper de la tenue la plus classe ou la plus perchée qui soit, renforçant l’idée que King of Meat n’est pas seulement un jeu de survie coopératif, mais aussi un grand show visuel où tout est conçu pour surprendre. L’ensemble est donc très agréable à l’œil, et sait être varié d’un donjon à un autre. Notez que le jeu est intégralement en français (textes et voix), avec des voix qui dégagent une belle énergie.


King Of Meat


Le siège du Kolisée Komstruct est l’endroit où vous rencontrez d’autres joueurs, et où vous vous préparez pour vos futures missions. On crée son équipe, on personnalise son personnage (il y a tout plein de tenues et de skins), on achète nos armes, et c’est parti pour l’action. Clairement King of Meat propose du fun immédiat. Il faut bien sûr aimer le genre, et nous n’avons pas forcément l’habitude de nous lancer dans ce genre de titre, mais le plaisir est bel et bien là. On peut jouer seul, terminer tout un tas de didacticiels puis se lancer dans des donjons variés (avec des mécaniques de jeu qui varient d’un niveau à un autre), et c’est déjà plutôt sympathique.

Mais c’est à plusieurs qu’on prend le plus de plaisir, avec un mélange d’action, d’humour et une pincée de gros bordel. Jusqu’à 4 joueurs se lancent dans des défis communs : ennemis à occire avec vos épées (sans parler des attaques spéciales à débloquer), pièges, puzzles, interrupteurs, et salles à explorer font partie de vos objectifs, l’ensemble demandant de la coordination avec des sauts synchronisés, des obstacles à passer en équipe ou encore des attaques combinées (certains niveaux ne peuvent être passés qu’à plusieurs). Les combats se prennent facilement en main, avec des coups spéciaux, des combos, des esquives et même des parades. Votre personnage se contrôle parfaitement, notamment au niveau des sauts, et lors de combats. C’est un joyeux bordel, et on enchaîne les obstacles à la Fall Guys, avant d’aller se castagner contre ses ennemis !


King Of Meat


Chaque niveau réussi permet de récolter de l’expérience et des récompenses, et d’atteindre des paliers débloquant des tenues, des armes (au corps à corps ou à distance) ou de nouvelles attaques (les glory moves, bien perchées). On progresse donc de manière fluide, seul ou avec d’autres joueurs, en s’entraidant mais également en cherchant à obtenir le meilleur score. C’est de la coopération, mais pas que ! Notez que différentes vidéos (on vous les partage à la fin de ce test) permettent d’en apprendre davantage sur le jeu, les combats ou encore le mode créatif. Ce dernier permet de construire des donjons grâce aux nombreux éléments proposés.

Qu’on parle de décoration ou d’agencement des pièges, les plus sadiques vont s’en donner à cœur joie. Un système de notation permettra aux plus créatifs d’entre vous d’être mis en avant, proposant aux autres votre travail. C’est là que le jeu marque un véritable point, en proposant une durée de vie presque infinie, à condition bien sûr que la communauté suive. Un mode très intéressant et très important donc, principalement pour la rétention des joueurs !


King Of Meat


King of Meat est de notre côté une petite surprise. Glowmade livre un jeu aussi déjanté que généreux, avec un univers original, un humour omniprésent et un gameplay qui mélange plateforme, coopération et combat avec beaucoup d’efficacité. Que l’on joue seul ou à plusieurs, l’expérience est fun, rythmée, et surtout pleine de possibilités grâce au mode créatif qui garantit une durée de vie quasi infinie. Tout n’est pas parfait, notamment sur le plan de la répétitivité et de la progression un peu lente en solo, mais l’ensemble reste solide et surtout très rafraîchissant dans le paysage actuel, avec un lore plus riche qu’il n’en a l’air. 


Les +

  • Un univers original et déjanté
  • La direction artistique très réussie, colorée et fluide
  • Le fun immédiat, surtout à plusieurs (jusqu’à 4 joueurs)
  • Le gameplay dynamique et accessible (sauts, combats, coopération)
  • Le mode créatif, qui décuple la durée de vie
  • Entièrement en français (textes + voix)

Les –

  • Le solo, forcément en retrait
  • Quelques mécaniques qui peuvent paraître répétitives
  • C’est parfois un bon gros bordel à l’écran





Lageekroom

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