TEST : Metro Redux, que vaut le portage Nintendo Switch ?

Alors que Metro: Exodus a fait le bonheur des joueurs console et PC en début d’année dernière, la licence fait son grand retour en ce début 2020 sur Nintendo Switch. Mais ce n’est pas de l’opus Exodus dont il sera question aujourd’hui mais des 2 premiers jeux de la franchise, à savoir Metro 2033 et Metro Last Light. Sortis respectivement en 2010 et 2013 sur les consoles d’ancienne génération, les 2 excellents jeux de 4A Games étaient revenus sur PlayStation 4 et Xbox One dans une version Redux améliorée. C’est cette dernière qui débarque sur Nintendo Switch, et nous en avons reçu un exemplaire pour vous en parler. C’est parti !


TEST : Metro Redux, que vaut la version Nintendo Switch ? blog jeux video lageekroom Commençons par voir ce que contient la petite cartouche de la Nintendo Switch. Les jeux Metro 2033 et Metro Last Light sont donc présents en version Redux mais ce n’est pas tout, car cette compilation contient également tout le contenu additionnel disponible. Cerise sur le gâteau, l’ensemble de ce contenu est sur la cartouche du jeu, et aucun téléchargement ne sera requis au lancement (hors éventuelle mise à jour day one). On ne peut que se réjouir, à l’heure où les éditeurs n’hésitent pas à nous refourguer des boites vides avec un code de téléchargement à l’intérieur. En terme de contenu, on est donc servi, et la durée de vie s’avère excellente. Comptez une douzaine d’heures pour Metro 2033 et environ 11h pour Last Light, sachant que les jeux se lancent de manière indépendante sur le menu de la console. Deux style de jeu s’offrent à vous au lancement : le mode Survie est plus difficile avec ses munitions rares et ses combats plus dangereux, tandis que le mode Spartiate réduira la difficulté globale tout en augmentant les munitions et les ressources. Après ce premier choix, le joueur devra choisir sa difficulté parmi 4 possibilités (normal, difficile, ranger, ranger difficile). Autant vous dire que tout le monde y trouvera son compte !


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Le contenu est bel et bien là, mais qu’en est-il de la prise en main ? On regarde souvent les portages de FPS sur Switch avec une certaine inquiétude, les sticks étant un peu sensibles et pas forcément adaptés au genre. Ces 2 opus de Metro se laissent appréhender de manière tout à fait correcte, même si les nombreuses commandes ne sont pas toujours optimales. La visée ne pose aucun soucis et s’avère même étonnamment précise avec les Joy-con, même si l’utilisation d’une manette Pro reste recommandée. Là ou la confusion peut intervenir, c’est pour accéder à certaines fonctionnalités, comme consulter un objectif avec son briquet. La disposition des touches de la manette Switch oblige une certaine gymnastique et tout n’est pas forcément très intuitif, surtout lorsque l’on doit utiliser les touches + et -. Idem avec l’utilisation du masque à gaz ou encore de la lampe torche, qui demande d’utiliser la touche L, un peu petite. Heureusement, on se fait rapidement à ces légers couacs, qui n’empêchent pas de se lancer dans les scènes d’action avec une certaine précision. Le rythme des jeux est toujours excellent, et alterne entre des phases de découvertes davantage narratives et des gunfights plus nerveux.

Et techniquement, ça donne quoi ? Sachez tout d’abord que le jeu tourne en 1080p en mode TV et en 720p en mode portable. La fluidité est de 30 images par seconde dans les 2 cas. On se retrouve donc face à un portage « entre 2 », plus beau que les versions PS3 et Xbox 360 de l’époque mais moins fluide et sans 4K par rapport au portage précédent sur One et PS4, qui tournait en 60 images par seconde. Il faut tout de même avouer que malgré ces concessions, le rendu reste assez impressionnant en mode portable. Les 30 images par seconde se tiennent, et le tout reste donc fluide. Ajoutez à cela des textures plutôt jolies et des effets de lumière assez classes, et l’immersion est au rendez-vous. A l’image des portages d’Outlast ou encore de The Turing Test plus récemment, ceux de Metro 2033 et Last Light sont d’excellente facture. La richesse globale des titres de 4A Games est donc bien présente (PNJ nombreux, intérieurs oppressants, décors ouverts plus riches), et jouer au casque procure de chouettes sensations. Attention, les jeux restent très sombres et y jouer en plein jour sera plutôt gênant (voire quasi impossible) à cause des nombreux reflets sur l’écran de la console (même si c‘est moins flagrant sur la Nintendo Switch Lite). Votre lampe torche étant parfois votre seule source de lumière, nous vous conseillons d’y jouer dans le noir. Avec les beaux jours qui reviennent, Metro Redux ne sera clairement pas le jeu à emporter à la plage.


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Metro Redux version Nintendo Switch, c’est de la bonne ! Bien que l’on soit un cran en dessous des adaptations One et PS4, la version Switch ne tournant qu’en 30 fps et en 720p en mode portable, tout le contenu est présent et la jouabilité s’avère plus que correcte. En mode portable, le jeu reste assez impressionnant et rejoint la liste de portages réussis ne souffrant pas d’un downgrade trop visible. A condition d’y jouer en intérieur à l’abris de la lumière (les jeux étant très sombres), l’expérience vaut clairement le coup. Y jouer en mode TV reste à nos yeux anecdotiques, les jeux existant déjà dans des versions plus abouties. 


Lageekroom

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