TEST : Rad Rodgers, la plateforme des années 90 est de retour sur PS4 et Xbox One
Un projet Kickstarter qui aboutit fait toujours plaisir. Et quand il s’agit d’un plateformer style années 90, on ne peut que se réjouir. Edité par THQ Nordic, qui a récupéré la licence, Rad Rodgers vous rappellera au bon souvenir de vos consoles d’enfance. Le petit Rad, 12 ans, joue trop à la console, ce qui déplaît fortement à sa maman qui passe son temps à le disputer. Après une soirée à jouer, et contraint d’aller se coucher, le môme se retrouve aspiré, à l’ancienne, dans sa console et dans son jeu vidéo. Accompagné de Dusty, votre console/robot, vous devrez dénicher les 4 quarts de pierre pour terminer chaque niveau. C’est parti !
Le jeu vous met directement dans l’action, et l’humour démarre lui aussi au taquet. Des vannes à gogo, le quatrième mur brisé régulièrement, des références ciné et jeu-vidéo : le jeu se fait plaisir et titillera le geek que vous êtes. Armé, Rad devra dégommer les ennemis qui s’opposeront à vous, afin de pouvoir progresser dans des niveaux au level-design plutôt sympa. Les niveaux proposent plusieurs chemins, et quelques phases plus difficiles ou vos réflexes seront mis à rude épreuve. Des petites disquettes de sauvegarde seront bien utiles pour éviter de vous retaper le niveau depuis le début, mais on y reviendra pour dénicher quelques trésors, dont des chapeaux pour que votre personnage ait bien la classe. En plus des phases de plateforme traditionnelles et plutôt bien foutues (bien qu’un poil faciles pour les vétérans du genre), on trouvera des phases de shoot avec Dusty en passant par un vortex de pixels. Une fois ces séquences et ses énigmes terminées, Rad pourra progresser à nouveau dans le niveau. Ces éléments de gameplay apportent une certaine variété qui n’est pas pour déplaire, malgré la courte durée de vie du jeu. Dix niveaux, c’est un peu juste malheureusement.
Graphiquement, Rad Rodgers s’en tire plutôt bien. Les décors fourmillent de détails et le tout est très coloré. Un peu trop parfois, la lisibilité en prenant un coup. Il nous est arrivé de mourir un peu bêtement ne sachant pas s’il s’agissait d’une plateforme ou d’un décor de fond. Le tout reste varié et vraiment agréable à l’oeil, les animations étant elles aussi réussies. On regrettera également un poil de flou et quelques baisses de frame rate, mais rien de bien grave. Rad Rodgers propose une approche classique de la plateforme : on découvre le niveau, on déniche les éléments nécessaires à le terminer, on galère parfois sur un passage plus corsé ou il faudra sauter de rondin en rondin sans tomber, et on shoot les ennemis qui n’hésitent parfois pas à se jeter sur vous. Classique, mais néanmoins efficace.
Rad Rodgers est vendu en version boite pour moins de 20 euros sur Xbox One et PLaystation 4 : un prix vraiment sympa pour un jeu de plateforme old school qui vous rappellera des sensations oubliées. Malgré quelques défauts techniques et une durée de vie un peu courte, le jeu est plaisant, joli, et apporte un peu de fraîcheur. Facile à prendre en main, le jeu est accessible à toute la famille et fera clairement plaisir aux anciens élevés à la Megadrive et à la Super Nintendo.
Les +
- univers joli, varié et coloré
- un duo drôle qui n’hésite pas à vanner
- jouabilité accessible
- niveaux sympathiques à parcourir qui cachent des secrets
- l’esprit old school qui fonctionne
- vendu à bas prix
Les –
- un peu trop court
- quelques soucis techniques (parfois flou, frame rate)
- la lisibilité par toujours optimale
- un certain classicisme
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