The End Of The F***ing World – La série avec du potentiel… mais semi loupée.
Oyo les noobs ! Non sérieux, bienvenue aux nouveaux et merci d’être présents pour cette nouvelle critique série.. j’ai nommé ‘ THE END OF THE FUCKING WORLD’. Nous avons visionné sur deux soirées la fameuse série qui fait déjà tant parler d’elle en si peu de temps.. Pourquoi un tel carton? Obtient-on la recette miracle après avoir visionné les 8 épisodes de 20 à 30 min chacun ? On vous dit tout !
L’arrivée de la série sur Netflix s’est faite de façon plutôt rapide : la première bande annonce a été diffusée seulement 2 jours avant son lancement. C’est justement cette bande annonce qui nous a intrigué ! Il faut savoir que c’est une série adaptée du roman graphique de Charles S. Forsman. Bref, voilà l’idée:
» James, âgé de 17 ans, vit seul avec son père veuf, il se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée, aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James se met en but de l’assassiner en quête de quelque chose de plus gros qu’un animal à tuer. Mais, il commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu’ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip avec de nombreuses péripéties tragi-comique…«
Le trailer était clairement prometteur : un jeune Dexter en herbe, une nana un peu allumée (et un poil nympho), un peu d’action, un peu d’humour noir : le cocktail semblait « idéal » pour nous scotcher devant l’écran. Seulement voilà, on reste sur notre faim, et la sauce a du mal à monter. Alors que des thèmes forts sont mis en place d’entrée, ils se trouvent balayés assez rapidement, et la série vire en mini road trip « amoureux », n’allant finalement pas bien loin. La série manque d’ailleurs clairement de rythme et on dénote pas mal de longueurs. Nos jeunes acteurs sont loin d’être mauvais, mais leur côté atypique les rend parfois vides, et même antipathiques. C’était peut être le but, mais le malaise n’est pas loin. La plupart des personnages manquent d’ailleurs d’épaisseur et de développement (le format court n’aide pas), et les 2 policières en sont le parfait exemple. Leur traitement rappelle le style de David Lynch, mais on en est loin, et on frôle parfois le ridicule. C’est dommage, car certaines scènes restent vraiment prenantes.
Hormis une fulgurance à la fin du troisième épisode, la série a du mal à accrocher et à vraiment surprendre : les péripéties ne sont pas suffisamment surprenantes pour éviter l’ennui. Les dialogues parfois crus et vulgaires tentent de nous faire sortir de la mollesse ambiante, mais sans éclat. Peut-être que le format court n’aide pas à l’immersion, encore une fois. A la fin de la première saison, on en ressort perplexe. C’était sympa sur certains points, parfois audacieux (certains plans sont franchement jolis), mais globalement, ça manque de pep’s et d’ambition… Et en y réfléchissant bien, il n’y a pas grand chose d’autre à en dire. Une petite déception donc pour cette série, qui se termine comme elle a commencé : de façon un peu étrange.
Lageekroom