RETOUR SUR : Halo : Combat Evolved, le premier épisode d’une grande épopée

Disons le tout de suite : le premier Halo a été un jeu précurseur, et la démocratisation du FPS sur console. Il n’a pas été le premier FPS à voir le jour, d’autres l’ayant précédés, et de belle manière (Medal of Honor sur Playstation, Exhumed sur Sega Saturn), mais il a été le premier à soutenir la comparaison, en terme de jouabilité, avec les FPS sur PC, qui fleurissaient en ce début des années 2000. Exclusivité Xbox, le jeu a su se créer sa communauté de fans, toujours très active aujourd’hui. On a tous nos souvenirs sur Halo : voici les nôtres !


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Les textures au sol, on en parle ? Avouez que vous aussi, vous avez regardé le sol pendant de longues minutes en admirant les textures de l’herbe. C’était photo-réaliste pour l’époque, forcément tout plat, mais tellement bien fait ! L’arrivée sur l’anneau après le prologue sur le Pillar of Autumn était une merveille pour les yeux. On pouvait admirer l’espace au loin, et découvrir les bâtiments infestés de Covenants. Et c’est là qu’un deuxième point nous a sauté aux yeux : l’IA. Hormis celle du génial Half-Life, l’IA des années 2000 était assez basique, et bien souvent, les ennemis restaient immobiles attendant d’être flingués ou couraient dans tous les sens sans raison. Dans Halo, les ennemis semblent réfléchir, avoir peur, et mettent en place des stratégies pour vous contourner. Ils fuient, se mettent à couvert, vous balancent des grenades lorsque vous êtes à couvert, et se donnent des ordres entre eux, le tout en français (et c’est parfois très drôle). Ça tue, encore aujourd’hui ! On s’y croit vraiment, et les affrontements étaient clairement jouissifs et prenants. Et comme la difficulté était super bien gérée, le challenge était bel et bien là.


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On flingue, on balance ses grenades collantes, et on découvre une autre facette géniale de Halo : son moteur physique. A une époque ou les décors étaient statiques et immobiles (on avait beau tirer dans un pot de fleur, il ne bronchait pas), Halo a mis la barre super haute. Sous l’effet de l’explosion d’une grenade, les corps des ennemis s’envolaient littéralement en l’air, et retombaient de manière ultra réaliste. On a vu fleurir sur le net des vidéos de joueurs testant le moteur physique,  en faisant péter le Warthog (le véhicule de base de vos soldats), pour le voir partir en vrille dans les décors. La plage était le lieu propice à ce genre d’expérience, avec ses grands espaces et ses rochers. Et les Floods, vous vous en souvenez ? Saloperie de bestioles !


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Le jeu proposait, cerise sur le gâteau, des zones plutôt ouvertes. Finis les couloirs de métro ou des égouts que l’on voyait trop souvent chez la concurrence ! Les niveaux d’Halo sont vastes, et le joueur a le loisir de se balader, et de découvrir les moindres recoins des décors, que l’on soit sur la plage ou dans la neige. Une bonne dose d’air frais et un sentiment de liberté se dégageaient de l’univers crée par les artisans de chez Bungie. Et comme on pouvait piloter des véhicules, parfois volés à l’ennemi, c’était le kiffe total ! Quel plaisir de dégommer le pilote ennemi pour lui piquer son engin et en découvrir le fonctionnement ! Les développeurs ont vraiment pensé à tout pour faire plaisir au joueur. Notez qu’on ne pouvait transporter que 2 armes à la fois : surprenant pour les habitués de Duke Nukem qui rangeait dans ses poches des dizaines de flingues.


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Prouesse graphique, sentiment de liberté, IA géniale, textures qui avaient de la gueule, histoire développée : tout était réuni pour faire de Halo un grand jeu. Un pari complètement réussi pour cette exclue Microsoft, qui reste une référence aujourd’hui, et qui propose même une édition Anniversary de qualité, jouable sur Xbox 360 et Xbox One. Halo a laissé des souvenirs impérissables aux joueurs, et bien que la licence ait perdu de sa superbe, elle reste très importante dans le paysage vidéo-ludique. Nous n’avons pas parlé du multijoueur, possible uniquement via un réseau entre consoles : on pouvait jouer jusqu’à 16, mais il fallait plusieurs télés, plusieurs Xbox, et bien sûr plusieurs jeux. Pas facile à mettre en place mais tellement jouissif. Merci Microsoft pour ça !


Lageekroom

Une pensée sur “RETOUR SUR : Halo : Combat Evolved, le premier épisode d’une grande épopée

  • 11 mars 2018 à 1 h 09 min
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    Ma première grande tarte de cow-boy vidéo ludique !!! ♥️
    Très bon résumé 😋

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