RETOUR SUR : Heart of Darkness, sur PC et Playstation

Vous connaissez Amazing Studio ? Non ? C’est normal, l’entreprise n’a malheureusement pu accoucher que d’un seul jeu. Mais quel jeu !! Après 6 années de développement, Eric Chahi et sa petite équipe de développeurs ont mis au monde l’incroyable Heart of Darkness, édité par Infogrames. D’abord prévu pour une sortie sur Sega Saturn, le jeu est finalement apparu sur la première Playstation et sur PC. Revenons sur ce jeu de plateforme aux graphismes 2D exceptionnels.


Image associéeHeart of Darkness est un projet qui aura mis du temps à aboutir. A l’époque ou les jeux 3D commençaient à déferler sur nos nouvelles consoles, Heart of Darkness optait pour des graphismes en 2D, proches d’un dessin animé. Après une cinématique de toute beauté, le jeu envoyait une sacrée claque visuelle. Vous incarniez Andy, parti à la recherche de son chien dans un monde ténébreux : le Darklands. Ce qui frappe d’entrée de jeu, ce sont les animations, ultra détaillées et juste parfaites. C’est le tout premier Prince of Persia qui avait mis la claque aux joueurs quelques années auparavant, et Heart of Darkness fait également partie de ces jeux marquants ! Le jeu ne s’embarrasse pas d’une interface : votre personnage n’a pas de barre de vie et peut mourir soudainement, victime d’un piège ou d’une ombre venue l’enlever. Les ennemis sont parfois nombreux et sans pitié, et ils s’agrippent à vous jusqu’à la mort. En plus de ces menaces, l’environnement lui-même vous tendra des pièges : rocher qui vous écrase, plante carnivore qui se régale de votre chair, chute mortelle : le jeu arbore un aspect die and retry pas déplaisant, votre personnage reprenant à l’écran précédent en cas de décès histoire de retenter votre chance sur une énigme un peu coriace. Une sorte de Limbo avant l’heure pourrait-on dire. La prise en main est instinctive, et le jeu vous demandera d’être souvent précis dans les sauts ou pour vous accrocher à un élément du décor.


heart of darkness ps1


Techniquement, aussi bien en terme graphique que sonore, le jeu est un chef d’oeuvre. Il faut avouer qu’Andy est une tête à claque, mais tout le reste du jeu frôle la perfection. Les décors sont sublimes, variés, et grouillent de détails et d’animations, le tout étant réalisé en images de synthèse pré-calculées. Autre prouesse technique : les ombres sont dynamiques et renforcent encore plus l’immersion. Visuellement, on se situe entre la BD et le cartoon, avec une pointe de réalisme. Heart of Darkness reste encore aujourd’hui très agréable à l’œil, malgré quelques pixels un peu voyants. Cerise sur le gâteau, la cinématique de fin du jeu est en 3D, de la bonne vieille 3D avec lunettes en carton ! C’est très old school, mais ça pète ! Dernière choses pour les possesseurs de Playstation 3 : sachez que le jeu (comme tous les jeux PS1) est rétrocompatible sur votre console. Aucune excuse donc pour ne pas y jouer.


Lageekroom

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