Avis BD Glénat : Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix
Si vous avez déjà entendu parler de « Captain Laserhawk: A Blood Dragon Remix », c’est tout à fait normal puisqu’il s’agit d’une série animée disponible sur Netflix depuis octobre dernier. Présentée comme étant une « série animée originale mettant en scène des alter-ego de personnages Ubisoft dans un hommage ultra-référencé aux années 90 », Captain Laserhawk se retrouve également proposée en bande-dessinée chez l’éditeur Glénat. A travers une histoire originale et complète, notre ouvrage du jour va nous emmener dans l’univers de la série à travers une enquête dans Mega City 4, une ville corrompue et capitaliste. Nous avons eu la chance de découvrir l’ouvrage, et il est temps de vous en parler.
Synopsis : Elena « Mute » Hicks est une détective privée sans affaire en cours. Quelques années auparavant, elle opérait dans l’armée d’Eden où elle était la partenaire d’un certain Dolph Laserhawk. C’est aussi à cette époque qu’elle avait fait la rencontre de sa petite amie, Linda. Une belle histoire… Mais depuis leur rupture, Elena se noie dans les excès des nuits de Mega City 4. Et quand elle apprend la mort de Linda, survenue dans d’étranges circonstances, Mute s’engouffre un peu plus profondément dans ses propres abysses. L’arrivée inattendue de son ancien frère d’armes, Dolph, depuis considéré comme l’ennemi public numéro 3, va pousser Elena à reprendre du service. Ensemble, ils plongent au cœur d’une enquête aux quatre coins de la ville
« Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix » fleure bon le jeu vidéo, que l’on parle de sa mise en scène, de ses clins d’œil ou de ses visuels qui parleront aux amateurs de retrogaming. L’ami Rayman est même de la partie en tant que présentateur télé ! Mais notre récit se concentre sur Elena « Mute » Hicks, une ancienne GI devenue policière puis détective privée, et dont le quotidien, depuis sa séparation avec son ex petite amie Linda, ressemble plus à faire la tournée des bars qu’à mener ses enquêtes. Une séparation douloureuse, la faute à une vision divergente de l’avenir et de la vie de famille, qui a précipité Elena dans une solitude que l’on parvient sans mal à comprendre. Mais le pire est à venir, puisque Linda va être retrouvée assassinée. Elena, en compagnie de Dolph Laserhawk, ancien collègue mais également ennemi public n°3, va se lancer dans cette triste affaire ! Les thèmes abordés dans l’ouvrage sont pertinents et bien souvent d’actualité, mais surtout développés avec une certaine justesse. Néanmoins, on émettra un petit bémol sur le scénario, au final assez classique et qui manque un peu de rebondissements. La lecture est agréable, rapidement immersive, mais le récit manque un peu de consistance et la découverte semble au final un peu courte. On précisera que ce one-shot se situe quelques mois avant les événements développés dans la série animée.
Malgré ce défaut, « Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix » est un ouvrage divertissant, grâce à sa mise en scène, son découpage, sa bonne odeur de retrogaming, ses références, mais également ses dessins. D’apparence simpliste, le coup de crayon est vraiment dynamique et les couleurs parfaitement bien choisies, rendant certaines séquences (notamment d’action) très réussies. Notre héroïne n’est pas en reste et semble avoir un fort potentiel, et l’ambiance en général fonctionne vraiment bien. Bien qu’un peu court, « Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix » remplit parfaitement son rôle et s’avère être un bon divertissement, qui donne bien envie de découvrir la série animée sur Netflix ! Si vous aimez les ambiances à la cyberpunk et l’univers du jeu vidéo (et notamment les licences Ubisoft), vous devriez y jeter un œil !
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