Avis : Dragon Ball – Full Color – L’enfance de Goku – Tomes 3 et 4
« Dragon Ball – Full Color » est de retour en ce mois de juillet aux éditions Glénat (le 3 très précisément), avec ses tomes 3 et 4 qui continuent l’arc narratif « L’enfance de Goku », prévu en 8 volumes. Une nouvelle édition attendue par les fans depuis de nombreuses années et qui débarque plus de 10 ans après sa sortie japonaise, dans un format identique à la Perfect Edition du manga (14,5 x 21 cm), et avec comme son nom l’indique des pages en couleurs. Nous avons beaucoup apprécié nous replonger dans cet univers qui a bercé notre enfance (avec une pensée émue, une nouvelle fois, pour le grand Akira Toriyama) et avons décidé, dans cet article, de vous proposer un petit comparatif avec l’édition française sortie chez nous dans les années 90. C’est parti !
Synopsis : Le Tenkaichi Budokai se poursuit pour Son Goku et Krilin. Les deux amis font face à des adversaires aussi surprenants qu’originaux, dont l’énigmatique Jackie Choun, qui pourrait bien poser plus que de légers soucis… Retrouvez toutes les aventures de Son Goku dans cette magnifique édition grand format en couleur, qui ravira les fans de la première heure comme ceux qui souhaitent découvrir ce flambeau du manga !
Comme nous le disions dans notre avis sur les 2 premiers tomes, « le sujet de la colorisation lancera les débats habituels entre les partisans et les opposants. De notre côté, même si nous préférons le charme et les contrastes du noir et blanc (nous avons grandi avec), nous apprécions également redécouvrir l’histoire en couleurs, surtout dans cette qualité. » Le constat est le même avec ces tomes 3 et 4, toujours aussi agréables à lire et à (re)découvrir. Le tome 3 démarre en plein Tenkaichi Budokai, ce qui correspond à la fin du troisième volume des années 90. Concrètement, les tomes 3 et 4 de cette édition Full Color nous embarquent durant le fameux tournoi (avec certains combats vraiment cultes qu’on a adoré revivre) jusqu’à la découverte de l’armée du Ruban Rouge, qui correspond au premier tiers du tome 6 de l’édition française originale. Autant dire qu’il se passe énormément de choses et qu’on découvre un bon paquet de personnages, sans oublier les combats habituels. On s’amuse toujours autant, et la qualité est une nouvelle fois au rendez-vous.
Certaines illustrations, notamment durant le tournoi, en jettent en termes d’éclat et de couleurs, et on redécouvre presque certaines actions avec un œil nouveau. Le travail est excellent, c’est propre et sans bavure, et les couleurs sont bien choisies et cohérentes. Visuellement, c’est un pur régal, et nous avons tout autant apprécié ces nouveaux tomes que les précédents. La seule chose qui peut éventuellement nous chagriner reste la traduction, plus moderne certes, mais qui pourra décontenancer le fan de la première heure ayant grandi avec l’ancienne édition. Forcément, quand on a passé de nombreuses années à dire « Tortue Géniale » et qu’on lit dorénavant « Muten Roshi », c’est un peu étrange. Néanmoins, cette remise au goût du jour est tout à fait logique et fidèle aux textes d’origine, et se cale avec ce que propose la licence aujourd’hui, que ce soit en jeu vidéo, en anime ou en manga. Au-delà des noms des personnages (Bactérie, le combattant qui pue, devient Bacterian), certaines blagues ont également été revues. Cela fonctionne généralement bien, mais on perd parfois la simplicité voire la naïveté de l’époque. Pour que vous puissiez vous en rendre compte, nous vous proposons ci-dessous des petites photos comparatives, entre la publication française des années 90 et l’édition Full Color. C’est parti !
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