Avis Manga Doki-Doki : Cube Arts – Tome 1
Qui n’a jamais rêvé de se retrouver plongé dans son jeu vidéo préféré ? Un fantasme de gamin qui parvient presque à devenir réalité avec certaines expériences en réalité virtuelle ultra immersives. Takuto, héros du premier tome de Cube Arts, va avoir l’opportunité de se plonger dans un monde entièrement composé de cubes rappelant le jeu culte Minecraft grâce à un casque de réalité virtuelle. Mais ce qui semblait être une petite promenade de santé va rapidement devenir une succession d’épreuves de plus en plus dangereuses. Les éditions Doki-Doki nous ont fait parvenir ce premier tome de Cube Arts, dont la sortie est prévu le 26 août (accompagné du tome 2), et il est temps de vous en parler.
Synopsis : Élève de seconde, Takuto est convié à essayer « Cube Arts » un nouveau jeu vidéo sandbox en 3D. La version bêta n’est visiblement ouverte qu’aux lycéens du pays… Grâce au casque de réalité virtuelle fourni, il parvient à s’immerger dans un monde entièrement composé d’une infinité de cubes. Un monde où l’on peut miner, bâtir, élever, forger, chasser et… se battre ! Car tout n’est pas aussi fun que prévu : suite à un bug du programme, Takuto et ses amis sont désormais coincés dans le jeu et sont pourchassés par des créatures faites de blocs. Parviendront-ils à survivre dans ce monde virtuel où la mort semble bien réelle ?
Publié au Japon en 2018 et 2019, Cube Arts est le second manga de Tomomi Usui et se termine en 3 volumes. Cet isekai commence sur les chapeaux de roues et nos différents héros, tous lycéens, se retrouvent plongés dans le nouveau jeu du moment. Accessible via la réalité virtuelle, Cube Arts est un jeu rappelant furieusement Minecraft, entièrement composé de cubes et reprenant les mécaniques du jeu de Mojang Studios. Détruire et reconstruire, c’est bien beau tout ça, mais Takuto et ses potes ont envie de challenge et d’adrénaline. Ils vont rapidement être servis, et les premiers monstres vont faire leur apparition… Allant jusqu’à décapiter l’un d’eux ! Un élan de violence qui choque, mais qui donne le ton : ce monde virtuel dans lequel ils se sont plongés pourrait bien les tuer « pour de vrai ». Pire, une opération de maintenance empêche les joueurs de se déconnecter et de rejoindre la réalité. Voilà nos amis coincés en plein cauchemar, d’autant plus que les personnages morts en cours de jeu semblent ne pas pouvoir « respawn », c’est à dire revenir dans la partie après un certain temps. L’ambiance change rapidement et le ton se durcit, notamment lorsqu’on découvre que des zones sont désignées au hasard et classées dangereuses. Si les joueurs restent coincés sous ces dômes, ils resteront prisonniers et vivront des choses horribles. « Là-bas, la mort n’arrête rien… On se fait tuer et on respawn, encore et encore. On m’a arraché les bras, crevé les yeux… J’ai même du ramasser moi-même mes entrailles ». Alors que tout semble perdu, nos héros vont faire la connaissance de Noa, qui semble en connaître un rayon sur ce qui se trame dans le « jeu ». Selon elle, toute mort est définitive.
Tomomi Usui aime les jeux vidéo, et ça se sent. Le mangaka utilise d’ailleurs de nombreux termes issus de ce média mais prend soin de les expliquer systématiquement. Ce premier tome de Cube Arts s’est avéré très prenant à lire et à découvrir, et le rythme est excellent. On entre en effet directement dans le monde de ce jeu vidéo bien plus sombre qu’il n’en a l’air et la présentation des différents personnages se fait de manière progressive. En apparence tout mignon, le monde de Cube Arts montre rapidement un tout autre visage, et même si la violence n’est pas spécialement graphique (le tout reste grand public), elle est bien réelle. Nos héros tentent de ne pas céder à la panique et de s’organiser, mais la peur est bien présente et les menaces de plus en plus grandes. Le combat final est particulièrement intense et de nouveaux personnages font leur apparition, promettant du bon pour la suite. Il faut dire que la série ne comporte que 3 tomes, obligeant à faire rapidement avancer les choses. Des thèmes forts sont abordés, comme le sacrifice, l’amitié et bien entendu la frontière entre le jeu vidéo et la réalité, qui semble de plus en plus mince de nos jours. Ce premier tome de Cube Arts est donc très accrocheur et on ne s’y ennuie pas une seconde, d’autant plus que le coup de crayon est clair et parfaitement lisible. Le tout reste lumineux malgré la noirceur de certains événements, et le chara-design fonctionne bien. La représentation du monde virtuel, que nos héros découvrent en même temps que nous, est également une réussite.
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Ce premier tome de Cube Arts est une petite surprise de notre côté. Le rythme de ce premier tome est excellent et le monde que l’on découvre est loin d’être paradisiaque. L’auteur parvient à faire ressentir une certaine noirceur lors de scènes parfois violentes qui poussent nos héros dans leurs retranchements. La fin est rythmée et donne clairement envie de découvrir la suite, en mettant en scène de nouveaux personnages. Avec son univers pourtant connu et ses personnages rapidement attachants, ce premier tome remplit parfaitement son contrat !
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