Avis : Tom Clancy’s The Division – Extremis Malis
On ne compte plus nos heures passées sur The Division et sa suite, que nous avons retournés en long en large et en travers en coopération. Nous adorons l’univers de ces jeux made in Ubisoft, qui place le joueur dans un contexte post-apocalyptique suite à l’apparition d’un virus. Villes en quarantaine, organisations ennemies qui profitent du chaos pour prendre le pouvoir : les agents de la Division ont fort à faire pour maintenir l’ordre. L’ouvrage que nous avons entre les mains, disponible depuis le 27 octobre 2022, est un préquel à The Division 2 qui se place en transition entre le premier et le second jeu d’Ubisoft. L’immersion a-t-elle été au rendez-vous ? C’est que nous allons voir !
Synopsis : Des mois après qu’une arme biologique ait dévasté New York, les agents de la Division sont les derniers espoirs des États-Unis dont l’unité est en danger. À la suite d’une mission qui a très mal tourné, le partenaire de l’agent Caleb Dunne est assassiné. Dunne se jure de traquer la femme responsable de ce crime odieux, qu’il ne connait que sous le nom de Mantis. Il la poursuit jusqu’à Philadelphie, Fort Meade et finalement Washington D.C. avec l’aide des agents Heather Ward et Brian Johnson. Ensemble, ce nouveau groupe d’agents découvrent un complot aux dimensions tentaculaires, une menace de plus envers une nation sur le point de s’effondrer…
Nous aimons beaucoup les ouvrages proposés par l’éditeur Black River Comics, et en particulier leur format agréable à prendre en main. Si « Tom Clancy’s The Division – Extremis Malis » peut sembler fin et court au premier abord, il n’en est rien. L’ouvrage de Christofer Emgard (scénariste), Fernando Baldo (dessinateur), Michael Atiyeh (coloriste) et traduit par Anaïs Papillon s’avère suffisamment riche pour proposer une immersion intéressante. On retrouve l’ambiance du jeu d’Ubisoft, avec ses groupes de survivants assiégés, ses organisations qui veulent profiter du chaos et vendre des armes, et ses agents qui tentent de remettre de l’ordre dans tout ça. Et c’est suite à une mission qui tourne mal que nous allons découvrir Caleb Dunne, un agent rongé par la vengeance qui va voir du pays à la recherche de la meurtrière de son coéquipier et ami.
Une histoire de vengeance qui va servir de prétexte à la mise en avant de thèmes forts liés au terrorisme, à la vente d’armes, et à la fragilité d’une nation toute entière. Caleb va voyager jusqu’à Philadelphie puis Washington, et faire des rencontres qui seront capitales pour sa mission. Les villes changent, mais les enjeux restent les mêmes : survivre, et tenter de remettre le pays sur pied. Le récit se suit avec intérêt, et les enjeux sont parfaitement détaillés, l’histoire alternant entre séquences d’exposition et d’autres tournées vers l’action ! On retrouve l’ambiance des jeux, en termes de visuels (décors, rues, équipements des personnages, présence d’ECHO, architecture des bases) et d’action, avec quelques fusillades et un chouïa d’infiltration. L’ensemble se lit avec fluidité, et ça bouge plutôt bien, avec des combats dynamiques et détaillés. Les personnages sont bien réalisés également, avec des visages expressifs et des animations réussies.
Si vous aimez l’univers de The Division, vous aimerez sans aucun doute « Tom Clancy’s The Division – Extremis Malis ». L’ouvrage édité par Black River Comics a parfaitement saisi l’ambiance des jeux, et les personnages sont bien écrits. Derrière cette histoire de vengeance se cachent des thèmes bien plus importants qui, s’ils sont parfois effleurés, restent bien traités. Visuellement réussi et dynamique lorsque l’action pointe le bout de son nez, le one-shot de Christofer Emgard, Fernando Baldo et Michael Atiyeh nous a fait passer un très bon moment, même si on aurait aimé que cela dure un peu plus longtemps.
Lageekroom