TEST : The Evil Within, le successeur de Resident Evil ?

A l’occasion de la sortie de The Evil Within 2 le 13 octobre (dans très peu de temps donc), nous avons choisi de revenir sur le premier opus comme jeu de la semaine ! Déjà 3 ans que le jeu de Shinji Mikami est sorti sur PC et consoles, et on peut dire qu’il aura marqué les esprits. Revenons sur ce titre, connu également sous le nom de PsychoBreak au Japon (ça claque comme nom ça !)


TEST : The Evil Within, le successeur de Resident Evil ?Une scène de crime abominable, un véritable carnage… L’inspecteur  Sebastian Castellanos est envoyé sur place, mais va vite se retrouver capturé, et se réveiller pieds liés, tête en bas, dans un monde qui n’a plus rien d’humain. Le titre met direct dans l’ambiance, pose une atmosphère malsaine et gore (le jeu ne lésine pas sur les litres de sang), et Sebastian va devoir sortir de ce cauchemar dans lequel les couloirs délabrés semblent sans fin. On peut dire que les débuts de Evil Within ont été difficiles, la faute à une technique très moyenne liée à des choix artistiques douteux. En effet, le jeu, à sa sortie, proposait de grandes bandes noires en haut et en bas de l’écran. Officiellement, c’est Shinji Mikami qui souhaitait créer une ambiance proche de ce qui se fait au cinéma. Officieusement, c’était surtout pour limiter le nombre de polygones à l’écran et éviter au jeu de trop ramer, le moteur graphique étant à l’ouest… ce qui était le cas si les joueurs ne faisaient la petite mise à jour day one qui va bien. C’est bien simple (et c’était surtout le cas sur PS3 et Xbox 360, moins sur new gen), sans mise à jour, impossible de jouer au jeu correctement. De plus, ces bandes noires étaient franchement gênantes et flinguaient la lisibilité. Souvent, le perso était bloqué contre un mur, et on n’y voyait pas grand chose, la caméra étant bien trop proche. Certains combats contre les boss étaient particulièrement injouables, ce qui n’aidait pas le joueur déjà confronté à une difficulté assez élevée.


TEST : The Evil Within, le successeur de Resident Evil ?


Fort heureusement, jouer à The Evil Within aujourd’hui est nettement plus agréable. Il est désormais possible, via les options, de virer ces saletés de bandes noires, et le jeu a gagné en finesse et en fluidité. Mais les graphismes ne font pas tout, et il faut également mettre en avant une des plus grandes réussites du jeu : son ambiance ! Shinji Mikami n’est pas un débutant, et reste l’un des principaux artisans de la saga Resident Evil. Le mec se pose là, et sait de quoi il cause quand il s’agit de mettre en scène des créatures difformes et lourdes de sens. A la manière d’un Silent Hill 2, le bestiaires de The Evil Within représente le passé, les souvenirs et autre traumatismes du méchant de l’histoire. Nous éviterons de trop spoiler le scénario, mais il faut admettre que celui-ci est plutôt complexe, et vraiment bien écrit. Il faudra fouiner partout pour trouver un max d’infos pour enrichir l’histoire et comprendre, ou pas, les finalités du projet de Ruvik, le bad guy. Sans trop en dire, nous pouvons faire un parallèle entre ce jeu et le film Inception de Christopher Nolan. Sebastian est-il en train de rêver ? Est-il dans le monde réel ? Ou est-il encore plus enfoncé dans un monde fantasmé qu’il ne le croit. Sebastian, son coéquipier et d’autres personnages secondaires tenteront de lever le voile sur tout ceci, traversant des décors sombres, lugubres, et affrontant des boss vraiment crades et souvent bien flippants.


TEST : The Evil Within, le successeur de Resident Evil ?


Reborn Laura, la soeur de Ruvik, croisera votre chemin à plusieurs reprises. Il faudra parfois fuir, parfois l’affronter, en gardant à l’esprit que seul le feu aura de l’effet sur elle. Un boss très retord, ultra flippant (ses cris glacent le sang), et qu’on n’aura pas hâte de revoir ! Le bestiaire est composé d’autres créatures plus ou moins puissantes, mais même les monstres les plus basiques devront être brûlés avec une allumette pour ne pas revenir vous embêter. Certains boss rappellent beaucoup ceux de la saga de Konami et en reprennent un peu le design, sans aller jusqu’à la copie pure et dure. Mikami met à plat ses thèmes chers et s’inspire également de ce que font ses petits copains, pour un résultat qui reste cohérent. The Evil Within mélange scènes plutôt orientées action (passages avec un fusil sniper, monstres parfois nombreux), et d’autres moments plus calmes, plus flippants. Le jeu est difficile, et certains pièges peuvent vous tuer en un coup. Les 3 premiers chapitres restent les plus pénibles, et il faudra s’accrocher pour enfin prendre plaisir avec le jeu ! Courage ! Sebastian pourra se balader dans un hôpital psychiatrique entre les niveaux (en y accédant via des miroirs qui se brisent), pour accéder à des améliorations pour ses armes et lui même. Ne négligez pas ceci, histoire de faciliter votre progression et afin de pouvoir dégommer ce salopard à la tronçonneuse du chapitre 3 sans trop galérer !



  • L’avis de Nouvia : Ce jeu me stresse à mort ! Je trouve l’ambiance vraiment flippante et réussie. C’est bientôt Halloween, The Evil Within 2 sort dans quelques jours : c’était le bon moment pour parler de ce premier opus vraiment excellent. Plus j’avançais dans le jeu, plus les chapitres étaient intéressants et plus je voulais en découvrir plus sur le personnage et son histoire. Le jeu met direct dans l’ambiance lorsque Sebastian se retrouve la tête en bas, aux prises avec un boucher psychopathe. C’est vraiment un jeu à faire sur PC ou console ! Je le possède pour ma part sur Xbox One. Il fait pour moi parti des incontournables de l’horreur. Le jeu reste quand même vraiment difficile par moments.

 

  • L’avis de Panzer : J’avoue avoir eu un peu de mal lorsque le jeu est sorti. Je l’ai eu day one et les bandes noires étaient toujours présentes, et vraiment pénibles. Elles m’ont gâché le plaisir lors des premiers chapitres vraiment difficiles, mais ça va beaucoup mieux ensuite. Le scénario monte en puissance, les personnages sont intéressants, et le jeu est vraiment accrocheur. Les boss sont excellents, et certains chapitres claquent bien ! Parfois un peu dans l’excès en terme de gore, The Evil Within reste pour moi une oeuvre intéressante, mais je n’en attendais pas moins de Shinji Mikami. Il faut aussi souligner que la BO est vraiment excellente, et mélange musique classique et d’autres thèmes beaucoup plus sombres.

The Evil Within n’est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. Difficile de premier abord, il faudra s’accrocher et ne pas craindre de mourir pour en voir le bout, d’autant plus que sa durée de vie est plutôt correcte (12h environ). Gore, le jeu l’est également, ça gicle pas mal, et il faudra avoir le cœur bien accroché ! Côté scénario, le joueur devra être vigilant et attentif : bien écrit, le jeu propose une expérience véritablement cinématographique, métaphorique, travaillée, ou l’ambiance vous marquera à coup sûr. C’est peu dire que l’on attend avec impatience la suite, prévue le 13 octobre !! Vivement !


Lageekroom

3 pensées sur “TEST : The Evil Within, le successeur de Resident Evil ?

  • 9 octobre 2017 à 16 h 55 min
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    Bien d’accord avec vous encore, super jeu et univers bien travaillé , à condition de s’accrocher au début pour enfin savourer!
    Et pouvoir se la jouer furtif dans ce genre d’en jeu un réel plus pour l’immersion !
    Super cool d’etre revenu sur ce jeu avant la sortie de sa suite 😄

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  • 10 octobre 2017 à 8 h 53 min
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    Je n’ai pas été dérangé par les bandes noires à l’époque. Je trouvais cela plutôt cool. Néanmoins la musique classique clair de lune m’a littéralement scotché, si je me souviens c’était près des miroirs qui servaient également de point de sauvegarde. Ça sera pas un day one pour moi le 2 mais sûrement pour Noël 👍

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  • 10 octobre 2017 à 15 h 01 min
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    Les bandes noires ne mon pas gênées non plus!!!par contre je me souviens que certains passages étaient bien costaud!!jespere ne pas être déçue par le second ✌️

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