La Game Boy en 350 jeux : avis et photos maison de l’ouvrage
Aux côtés de la Dreamcast, de la Xbox 360 ou encore de la SEGA Saturn, la Game Boy fait partie des consoles m’ayant profondément marqué, d’autant plus car il s’agit d’une de mes premières consoles (hors Atari 2600 ou encore Vectrex de mes grandes sœurs). Lorsque j’ai découvert Tetris, Super Mario Land, Gargoyle’s Quest ou encore Link’s Awakening, j’ignorais encore que je mettais les pieds dans un univers que je ne quitterai jamais : le jeu vidéo. Alors quand Third Editions a annoncé la sortie de « La Game Boy en 350 jeux », le bonheur était présent. Le bonheur de redécouvrir certains jeux de mon enfance, mais également des pépites venues du Japon, dont certaines m’étaient totalement inconnu. Car c’est aussi ça, « La Game Boy en 350 jeux » : la découverte de titres parfois obscurs, surtout pour les européens, mais qui ont eux aussi marqué l’histoire de la console. C’est parti pour notre avis sur l’ouvrage, disponible depuis le 1er décembre 2022, accompagné de quelques photos maison !
Descriptif de l’éditeur : Plus de trente ans après sa sortie, la Game Boy, console mythique de Nintendo, est encore bien placée dans le cœur des fans de jeux vidéo. Bien qu’aujourd’hui le moindre smartphone la renvoie à la préhistoire du jeu vidéo, cette portable pionnière parvient toujours à capter l’attention grâce à sa ludographie unique : Mario, Zelda, Donkey Kong, Metroid, Mega Man, Castlevania, Gradius, Final Fantasy et bien d’autres. Ce sont les jaquettes cultes de ces jeux que nous vous proposons de redécouvrir dans cet ouvrage. Ce livre a été réalisé en étroite collaboration avec certains des collectionneurs les plus renommés au monde, afin de réunir la sélection la plus variée possible des titres mythiques de la machine, qu’ils soient japonais ou occidentaux. Ce retour dans le temps richement illustré couvre près de 350 jeux et apparaît comme un témoignage vibrant de la joie qu’a su apporter cette console de poche. L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.
Les années 90 étaient clairement une autre époque, et pour jouer à un jeu vidéo, il fallait économiser, faire des échanges avec les copines et les copains, et aller dans les magasins spécialisés pour revendre ses vieux titres et en dénicher de nouveaux. Internet ne faisait pas encore partie de nos vies, et c’est dans les magazines que je scrutais la moindre image d’un jeu attendu en découvrant les tests des journalistes. Consoles +, Joypad, Player One : ces noms vous diront forcément quelque chose si vous êtes, comme moi, né dans les années 80. Il était parfois difficile de choisir, et j’ai eu l’occasion de posséder d’excellents titres, et d’autres nettement moins bons…
Mais j’arrivais toujours à prendre du plaisir, et à découvrir des univers variés et des personnages déjà cultes. Se lancer dans « La Game Boy en 350 jeux » fait donc forcément quelque chose, et la nostalgie est bien présente. Attention, il faut toutefois préciser que certains d’entre vous n’y retrouveront pas forcément les jeux de leur enfance. L’ouvrage regroupe en effet 350 titres, vous l’avez compris, mais beaucoup sont originaires du Japon. le but étant de « donner une idée plus générale de ce qu’était véritablement la première console de Nintendo ». On découvre pas mal de jeux méconnus, voire inconnus, mais certains vont sans doute tourner rapidement les pages concernant les titres en question, qu’ils n’ont jamais connus dans leur enfance.
De mon côté, j’ai retrouvé de nombreux jeux terminés à l’époque, et découvrir tous ces titres venus d’autres horizons a été très enrichissant. J’ignorais par exemple l’existence de jeux comme Dino Breeder ou encore Jungle Wars, et il faut avouer que les japonais bénéficient d’une grande variété de jeux, notamment adaptés d’animes ou de mangas. On notera d’ailleurs que beaucoup de jeux, certains étant très connus et sortis chez nous, arborent ici leur nom japonais. Par exemple, vous trouverez The Legend of Zelda : Link’s Awakening en toute fin d’ouvrage à la lettre Z, son titre japonais étant Zeruda no Densetsu : Yume o Miru Shima. un choix qui pourra surprendre, voire même perdre un peu le lecteur, mais l’intérêt d’un tel ouvrage reste de le découvrir à son rythme.
On retrouve en tout cas de nombreux titres cultes comme Worms, Killer Instinct, Metroid II, RoboCop, Terminator 2, Earthworm Jim, R-Type, Nemesis, Star Wars, les jeux Tortues Ninja ou encore adaptés des Simpson. Bref, il y a de quoi faire, avec un jeu par page, le tout accompagné d’un petit texte explicatif, de quelques visuels (écran titre de chaque jeu + 5 captures d’écran) et de la jaquette. Comme nous le disions précédemment, de nombreuses jaquettes proviennent des version japonaises, ce qui cassera quelque peu la nostalgie liée à nos propres versions d’enfance, mais permet de découvrir des illustrations souvent bien différentes et très réussies. On citera par exemple la très belle jaquette japonaise de Tetris, qui propose une image de la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou.
Pour en revenir à la structure de l’ouvrage, ce dernier propose un avant-propos suivi d’une préface de GameboyCameraman, photographe français dont nous venons de découvrir le travail. L’ouvrage propose d’ailleurs une sélection d’images capturées par sa Game Boy Camera, qui dégagent une ambiance assez folle. On découvre ensuite, le temps d’une quinzaine de pages, un retour sur l’origine de la console, son histoire, ses accessoires, ainsi que les « paroles des collectionneurs », certains ayant grandement aidé à la réalisation de l’ouvrage. On notera également que « La Game Boy en 350 jeux » est la traduction de « Game Boy: The Box Art Collection », sorti en mars 2021 en Angleterre. C’est Bruno Provezza qui s’est chargé de notre version française.
Comme à son habitude, l’éditeur Third Editions propose 2 versions de son livre : une édition standard vendue une quarantaine d’euros, illustrée par Ken Bruno, et une édition First Print dont la couverture (réversible) est signée Marion Millier, vendue environ 45 euros. Quelle que soit l’édition, l’ouvrage est qualitatif, à la couverture rigide et au papier de qualité, glacé mais pas trop brillant. On vous laisse, pour terminer, découvrir nos photos de l’ouvrage ! Au fait, vous l’avez sûrement remarqué, mais l’éditeur a choisi d’utiliser « LA » pour désigner la console de Nintendo. « On dit LE ou LA Game Boy » est une question récurrente chez les joueurs ! J’ai toujours dit LA… c’est peut-être une mauvaise habitude, mais impossible de la changer.
Lageekroom