Retour sur : Dragon Ball Z – Sagas : l’épisode qui fait tache

Dragon Ball Z : Sagas, vous connaissez ? Non ? C’est normal, le jeu n’est jamais sorti en Europe, et c’est vers la case import qu’il faudra se tourner pour en choper un exemplaire. Sorti sur PS2, Xbox et GameCube en 2005, le jeu est un beat them up qui reprend l’univers de la série, jusqu’à l’affrontement avec Cell. Alors que la saga Budokai a su s’imposer à cette époque avec 3 opus de qualité, ce pauvre DBZ : Sagas n’a pas eu grand chose pour lui. Edité par Atari, le jeu fait clairement tache parmi les nombreux jeux DBZ sortis. Voyons voir pourquoi.


Retour sur : Dragon Ball Z - Sagas : l'épisode qui fait tacheDBZ : Sagas peut sembler sympa en apparence. Le design des persos n’est pas dégueu, les maps sont à peu près ouvertes, on retrouve pas mal de personnages de la saga… mais la joie est de courte durée, et on se rend compte que l’on a entre les mains une bonne vieille bouse des familles, du niveau d’un Final Bout sur PlayStation. Dans Sagas, vous allez devoir casser la tronche à tous les ennemis que vous allez croiser. On commence gentiment avec des saibamens ou des soldats de Freezer jusqu’à atteindre la fin du niveau pour torcher un boss. Le combat semble difficile ? Détrompez-vous, et même votre grand-mère pourra venir à bout de Vegeta ou encore de Feezer. Une « technique » permet en effet d’enchaîner ses adversaires jusqu’à la mort, et ce quel que soit leur niveau de puissance. Il suffit tout bêtement d’alterner entre les attaque simples en cassant les combos, c’est à dire sans aller jusqu’au bout de la combinaison. Du coup, on tape sans relâche et sans répit son adversaire qui plie sous les patates. C’est débile, et ça flingue intégralement le gameplay.


Retour sur : Dragon Ball Z - Sagas : l'épisode qui fait tache


C’est dommage car les possibilités étaient là : on peut voler (pas très haut, mais bon…), concentrer son énergie pour balancer un kamehameha, envoyer des boules d’énergie : le petit manuel du parfait Saiyan quoi. De nombreuses séquences de l’anime sont présentes, les voix américaines ne sont pas si pourries, mais le jeu s’avère vite ultra répétitif et méga chiant… un comble pour un jeu DBZ où la baston et le dynamisme sont de rigueur. Alors on ira fouiner un peu dans les décors pour tenter de choper, difficilement, tous les points Z permettant de débloquer des attaques, des améliorations, et des combos… mais finalement, on s’en fout un peu, étant donné qu’en appuyant en rythme sur 2 boutons, on cartonne tout le monde. Même le jeu de rythme Star Academy était plus poussé en termes de jouabilité… Certes, le titre pouvait faire son petit effet pour certains à l’époque, car il faut avouer que chaque nouveau jeu de la licence était un véritable événement (et c’est toujours le cas aujourd’hui). Mais avec un minimum de recul, on se rendait compte que l’escroquerie était bien là, et que les joueurs étaient clairement pris pour des buses. C’est triste quand on y pense, mais c’est souvent le cas avec les jeux à licence. 


Dragon Ball FighterZ ou encore Dragon Ball Z : Kakarot (récemment porté sur PS5) ont prouvé qu’avec un minimum de passion et quelques moyens, il était possible de produire un jeu DBZ de qualité ! Mais tout n’a pas toujours été rose dans l’univers de Toriyama (non, on ne parle pas de la moustache de Vegeta), et certains jeux font clairement mal à notre petit cœur de gamer. Goku avait l’air bien vénèr sur la jaquette de notre jeu du jour, on comprend pourquoi  ! 


Lageekroom

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