TEST : DARQ : Ultimate Edition, une pépite d’ambiance sur PS5
Sorti en août 2019 sur PC et développé par Unfold Games, DARQ est un jeu d’aventure horrifique qui semble tout droit sorti de l’imaginaire de Tim Burton. En cette fin d’année 2022, le titre débarque en version physique sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series et Nintendo Switch, et c’est sur la dernière console de Sony que nous avons eu la chance de le recevoir. Une Ultimate Edition qui réserve quelques bonus, et dont nous allons vous parler sans plus attendre.
DARQ : Ultimate Edition, dans sa version PS5, regroupe le jeu de base, ses 2 DLC « The Crypt » et « The Tower », la bande-son numérique, 9 autocollants, un petit artbook de 16 pages (qui revient sur les environnements et les personnages, le tout en anglais uniquement) ainsi que le comics « DARQ Dream Journal » en version numérique. Des petits bonus forts sympathiques, le jeu étant vendu aux alentours des 30 euros en fonction des revendeurs. Nous gardions un œil sur le jeu depuis longtemps, et cette édition physique a été pour nous l’occasion de franchir le pas. Après avoir terminé l’aventure, on peut clairement le dire : nous avons adoré !
Attention toutefois, il faut préciser que le jeu est très court. Nous avons mis 2 heures pour terminer les 7 chapitres du jeu, et environ 40 minutes de plus pour les DLC, qui proposent de nouveaux environnements et de nouvelles énigmes. Car oui, DARQ peut être considéré comme un puzzle game, et il faudra aider votre personnage, Lloyd, à faire face à ses peurs et à s’extirper de ses cauchemars. L’ambiance du jeu est vraiment excellente, avec des transitions entre les niveaux très bien gérées et un sound design vraiment terrible ! Ajoutez à cela quelques jumpscares bien placés, des séquences de cache-cache face à des monstres bien flippants, et vous comprendrez que l’immersion est au rendez-vous. Il n’y a absolument rien à redire sur l’aspect sonore du jeu, et les visuels ne sont pas en reste, avec des graphismes très réussis. DARQ mise sur l’angoisse et la peur, avec des environnements souvent sombres et glauques. On pense forcément à des titres comme Limbo, Inside ou encore Little Nightmares, qui font partie de nos préférés du genre.
Les lieux visités s’avèrent, malgré la courte durée de vie, assez variés, et on passe d’une ruelle peu éclairée à un train ou encore un hôpital. Des lieux très peu accueillants, qu’il faudra fouiller pour dénicher les objets nécessaires à votre progression. Rien d’insurmontable rassurez-vous, mais certaines énigmes demandent de réfléchir un minimum. Elles nécessitent surtout de bien se repérer dans l’espace, votre personnage pouvant, lorsque cela lui est possible, marcher sur les murs ou changer de plan (via des leviers, on passe du premier plan au second plan et inversement). On s’en servira pour contourner un obstacle, atteindre des zones au départ inaccessibles ou encore pour récupérer un objet nécessaire à la progression. C’est vraiment excellent, avec de très chouettes effets de mise en scène, qui font vraiment leur effet couplés au sound design. De quoi vous faire tourner la tête ? C’est bien possible !
Quant au bestiaire, il est vraiment flippant ! Une séquence en particulier est super bien fichue en termes de mise en scène, avec cet ennemi en fauteuil roulant qui se rapproche pendant que vous tentez, tant bien que mal, de résoudre une énigme. La caméra s’amuse en effet à tourner à 360 degrés pour vous montrer la menace arriver, vous empêchant de voir votre personnage qui agit sur le mécanisme de l’énigme. C’est très fort ! Le jeu tient en haleine, mais ne vous tient par contre pas par la main. Ce sera à vous de visiter les décors et de comprendre ce qu’il faut faire, et avec quoi interagir. Dommage que le temps passe si vite et que l’on enchaîne les chapitres aussi rapidement : on en aurait voulu un peu plus ! Et même si les DLC prolongent quelque peu l’expérience, l’ensemble reste trop court et ne propose pas vraiment de rejouabilité, si ce n’est pour trouver quelques collectibles et déverrouiller les trophées.
Il n’y a vraiment pas grand chose à reprocher à DARQ : Ultimate Edition. Le jeu est beau, immersif, le sound design est génial, le bestiaire flippant, et les énigmes sont logiques et accrocheuses. L’ambiance à la Tim Burton fonctionne bien, et les quelques jumpscares sont très efficaces ! Le seul défaut du jeu est d’être trop court, et il se finit en 2 petites heures seulement. Les 2 DLC rajoutent moins d’une heure de contenu, et on en voudrait encore. Malgré tout, il serait vraiment dommage de passer à côté si vous aimez le genre, d’autant que la version physique est vraiment chouette. Nous avons adoré DARQ : Ultimate Edition, et avons hâte de découvrir le prochain jeu du studio.
Les +
- ambiance excellente
- visuels superbes et immersifs
- le sound design
- énigmes intéressantes et originales
- les jumpscares, qui fonctionnent bien
- les transitions entre les niveaux et la mise en scène
Les –
- bouclé en 2h seulement, on aurait aimé en avoir plus
- très peu de rejouabilité
Lageekroom