TEST : Dragon Ball Z : Kakarot, que vaut la version PS5 ?
Il y a presque 3 ans déjà débarquait Dragon Ball Z : Kakarot, l’action-RPG tant attendu nous permettant de revivre cette saga qui aura bercé notre enfance ! Malgré ses imperfections, le jeu avait su nous embarquer dans son univers durant une quarantaine d’heures, avec un fan service clairement au rendez-vous. Depuis le titre a fait un petit tour du côté de la Nintendo Switch, et revient en ce début d’année 2023 sur new-gen. Nous avons eu la chance de recevoir une version PS5 du jeu développé par CyberConnect2, et il est temps de voir si les améliorations sont au rendez-vous.
Commençons par la bonne nouvelle de cette nouvelle version : la mise à jour est totalement gratuite. Les possesseurs d’une version PS4 pourront donc profiter d’un upgrade vers la PS5, même chose pour les joueurs Xbox. Se relancer dans l’aventure Dragon Ball Z est toujours un plaisir, même si on commence à connaître l’histoire. Les qualités et les défauts du jeu ont été largement détaillés dans notre test complet proposé à sa sortie (à découvrir à cette adresse), et le principal intérêt reste de savoir si cette version new-gen parvient réellement à se démarquer et à faire la différence.
Oui, Kakarot propose son lot d’améliorations visuelles dans sa version new-gen. Que l’on parle des textures plus propres ou plus détaillées, de la distance d’affichage améliorée ou des effets de lumière retravaillés, le résultat est une nouvelle fois réussi. L’eau est plus jolie également (on peut même voir des éléments comme les roches immergées), la végétation est légèrement plus dense (et plus colorée), et les cinématiques ont toujours une classe folle. Certes, quelques environnements restent globalement un peu vides, mais on s’y fait. Cerise sur le gâteau, cette version PS5 propose un mode performance en 60 images par seconde ! Un poil moins fin que le mode qualité, ce mode performance est ultra dynamique et propose des combats d’une fluidité très appréciable ! Se déplacer à toute vitesse et enchaîner les attaques spéciales fait tellement plaisir, et nous avons rejoué certains chapitres avec la banane (notamment sur Namek). Il faut dire que Kakarot est un jeu assez chronophage malgré une certaine répétitivité et des quêtes secondaires pas toujours inspirées. Il y a néanmoins beaucoup de choses à faire, de personnages à rencontrer, et de miches à botter !
Malgré tout, il faut avouer que les développeurs se sont contentés du minimum syndical, surtout lors des cinématiques qui souffrent d’un effet de flou, semblant justement venir de la génération précédente. Du coup, ces séquences s’avèrent moins propres et moins jolis (avec un peu d’aliasing) que le jeu en lui-même. Du côté des points positifs, on notera que les temps de chargement ont été nettement réduits, et s’avèrent même parfois quasi instantanés. C’est très appréciable, surtout que les allers-retours sont nombreux ! Concernant les DLC, ils sont accessibles directement via le menu du jeu. Si vous vous êtes déjà lancé dans le mode histoire, pas de panique, il suffit de sauvegarder sa partie et de lancer le contenu additionnel, qui est totalement indépendant. Nous avons eu la chance de recevoir l’édition légendaire du jeu, qui débloque les 2 Season Pass. Le DLC Bardock – Alone Against Fate est donc présent, et nous l’avons beaucoup apprécié ! Décors inédits, combats toujours aussi dynamiques, mise en scène soignée : il y a tout ce qu’il faut pour prolonger l’aventure ! On notera pour finir que le transfert de sauvegarde est disponible, directement via le menu principal.
Si vous n’avez jamais joué à Dragon Ball Z Kakarot, cette version PS5 est une excellente affaire. Le jeu est vendu une trentaine d’euros en version physique, et propose une durée de vie conséquente, des combats jouissifs et une mise en scène qui claque, malgré l’absence de certains moments clés du manga. Le passage à la new-gen fait du bien en termes de fluidité principalement, avec un mode performance à privilégier ! Concernant les décors, ils restent parfois assez vides mais bénéficient de textures plus détaillées, d’une végétation plus dense et d’effets de lumière et d’eau retravaillés. Si vous possédez une version old-gen du jeu, la mise à jour est gratuite (pas besoin de repasser à la caisse donc), ce qui vous permettra, si vous avez déjà terminé le jeu par exemple, de vous lancer dans les DLC. Dans tous les cas, les joueurs y trouveront leur bonheur, même si on pourra regretter que les cinématiques souffrent d’un léger flou et que le travail sur les graphismes aurait pu être plus conséquent. Kakarot reste quoi qu’il en soit un excellent titre, aux défauts certains (censure, longueurs, combats répétitifs, certaines textures bien moches, soucis de caméra) mais aux grandes qualités également. Ce n’est pas le jeu parfait dont on rêvait, mais le plaisir est là !
Les +
- toutes les qualités du jeu de base
- mise à jour new-gen gratuite !
- le mode performance, avec ses 60 images par seconde qui font plaisir
- textures plus fines, parfois plus détaillées
- végétation plus dense, plus colorée
- effets de lumière ou d’eau retravaillés
- transfert de sauvegarde
- temps de chargement éclairs
Les –
- certains décors restent vides
- on aurait aimé davantage d’améliorations sur les visuels
- les cinématiques qui souffrent d’un léger flou
- tous les défauts du jeu de base…
Lageekroom