TEST : Farming Simulator 25, un nouvel épisode toujours aussi chronophage (PS5)

Nous l’avons appris récemment : Farming Simulator 25 a dépassé les 2 millions d’exemplaires vendus. On s’en doutait, étant donné le succès de la série année après année, et cette popularité ne faiblit pas. L’éditeur et développeur GIANTS Software parle même de “lancement le plus réussi de la série”, dépassant le précédent record de Farming Simulator 22. Mais un tel succès rime-t-il avec qualité ? C’est ce que nous allons voir, avec notre test de la version PS5 du jeu, reçue de la part de l’éditeur. C’est parti !


On le sait, Farming Simulator 25 viendra bientôt s’enrichir de mises à jour et de contenu, comme des packs de véhicules ou des extensions via le pass mis en place. Mais en l’état, il y a de quoi faire et le jeu est toujours aussi chronophage, reprenant les bases habituelles tout en y ajoutant du contenu inédit, véhicules en tête. En termes de chiffres, Farming Simulator 25, c’est 3 environnements (Amérique du Nord, Europe et Asie de l’Est), 25 cultures de champs, des cultures sous serre et d’arbres, différentes espèces animales, du jeu en solo, en multi coopératif, ou encore plus de 400 engins de plus de 150 marques internationales (sans parler des différentes améliorations visuelles ou de la physique). Oui, ça donnerait presque le tournis, et encore, on est loin du compte. Tout ça pour dire que les amateurs du genre vont rapidement retrouver leurs marques, tandis que les nouveaux venus risquent de patauger un peu durant les premières heures face à toutes ces possibilités.


farming 25 screen


Clairement, Farming Simulator 25 demande un gros investissement. Malgré les efforts des développeurs pour rendre le tuto plus ludique (avec des PNJ et un minimum de narration), on se perd rapidement dans les nombreux menus, à la recherche du bon véhicule notamment. Les débutants vont galérer, c’est un fait, le jeu n’étant plus un simple simulateur agricole. Heureusement, de nombreuses vidéos sont disponibles sur YouTube pour bien démarrer dans le jeu, et nous vous conseillons d’y jeter un œil avant de vous lancer pour la première fois. Si le concept de base reste de bâtir et de gérer son exploitation, on se rend rapidement compte que les tâches sont nombreuses. Le jeu intègre 25 cultures (épinards, olives, colza, pommes de terre, haricots verts, raisins, pois, blé…), qui varient en fonction de la carte choisie. Par exemple, la carte d’Asie de l’Est propose de grandes rizières, et nécessite notamment l’inondation des champs pour la culture du riz. A contrario, la carte européenne est plus classique et on retrouve des cultures plus traditionnelles.


farming 25 screen


Buffles, cochons, poules, chevaux, vaches et leurs bébés peuvent être élevés, avec la possibilité d’embaucher du personnel (à l’IA parfois perfectible mais clairement améliorée) pour vous aider. Vos alliés sont capables de conduire des véhicules, d’effectuer des livraisons, de labourer des champs… Ils sont d’une grande aide et soulagent le joueur (on peut d’ailleurs leur confier des tâches qu’on ne sait pas faire pour voir comment cela se déroule), malgré comme dit précédemment quelques couacs. La gestion de son exploitation est au cœur du gameplay (après s’être fait la main avec différents contrats), tout comme celle de son budget. Encore une fois, il y a vraiment de quoi faire ! Les connaisseurs se plongeront sans problème dans ce nouvel opus, avides de se relancer dans l’aventure et de découvrir les nouveautés proposées par le jeu (qui intègre les missions de construction introduite dans le DLC Platinum de Farming Simulator 22), et y passeront sans aucun doute des dizaines d’heures. Le jeu est toujours aussi chronophage, et on kiffe prendre son temps pour tout mettre en place, livrer ses productions, et assigner les tâches à ses employés. Le contenu est vraiment conséquent, notamment en termes de véhicules. S’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans les différentes catégories dans les menus, on prend plaisir à découvrir les plus de 400 véhicules disponibles.


farming 25 screen


Les débuts restent classiques : on monte dans son tracteur, on attache la herse et on prépare son champ à être semé. On file ensuite en ville acheter des semences, on remplit son semoir, et on l’attache à son tracteur. Une fois que ça pousse, on s’occupe des mauvaises herbes, puis on récolte. Ca, c’est pour la base, et l’expérience évolue rapidement et devient de plus en plus complexe (par exemple, certains animaux produisent différents types de lait, utilisés pour fabriquer des fromages). Parmi les nouveautés, on note également l’intégration d’un système GPS. Concrètement, cela permet d’optimiser sa conduite et de mieux gérer ses champs via différentes options, comme l’affichage en direct des lignes ou encore l’orientation du travail pour éviter de travailler face au soleil. C’est vraiment utile et cela rend bien souvent service, permettant d’optimiser encore davantage ses tâches.


farming 25 screen


Notez également la présence de tornades ou encore de risques de grêle, qui demandent de prendre certaines précautions mais peuvent également être désactivés. Farming Simulator 25 propose également pas mal d’améliorations visuelles. Le jeu gagne en finesse, en détails, la modélisation des véhicules est très bonne, la météo dynamique renforce l’immersion et la déformation du terrain augmente le réalisme de l’ensemble (la conduite en est d’ailleurs impactée). La physique est perfectible mais bien meilleure, et l’ensemble s’avère au final agréable à l’œil. On n’échappe pas aux classiques bugs visuels ou de collision ou encore aux chutes de framerate, mais le progrès est bien réel.



Farming Simulator ne propose pas de grosse révolution par rapport à l’épisode précédent de 2022, et reste sur ses bases solides, apportant au passages quelques améliorations, comme un système GPS bien utile ou de nouvelles cultures. C’est toujours aussi chronophage et immersif, et les connaisseurs seront en terrain connu tandis que les novices vont sans aucun doute galérer, malgré des tutos plus ludiques. Visuellement, il y a du mieux, mais la physique reste perfectible et on note pas mal de bugs et de problèmes d’optimisation, qui seront corrigés via des mises à jour. On reste au final face à un épisode solide, dont le succès est déjà au rendez-vous !


Les +

  • des bases toujours aussi solides
  • 3 cartes bien différentes et immersives
  • l’ajout du système GPS
  • les sols qui se déforment
  • de nombreuses cultures
  • les bébés animaux
  • toujours aussi chronophage
  • visuellement, il y a du mieux

Les –

  • mais il y a encore pas mal de bugs visuels
  • des soucis de physique et de collision
  • pas forcément indispensable si on possède déjà l’épisode précédent

Lageekroom

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