TEST : Metro Awakening VR, un incontournable du PlayStation VR2

Quoi qu’en disent certains, le PlayStation VR2 propose un chouette catalogue de jeux, et s’enrichit d’un tout nouveau titre en ce mois de novembre basé sur l’univers de Metro de Dmitry Glukhovsy, quelques années avant les aventures d’Artyom. Couloirs sombres, ambiance post-apo, créatures mutantes ou encore soldats vous attendent tout au long des 12 chapitres qui composent un titre que nous avons adoré. Metro Awakening est donc disponible sur le PSVR 2, et nous avons eu la chance de le recevoir afin de vous en parler. C’est parti !


Signé Vertigo Games, Metro Awakening se classe d’emblée parmi les meilleurs jeux en réalité virtuelle. Le studio a déjà prouvé sa maîtrise du casque avec Arizona Sunshine, et on retrouve ici encore un gameplay au poil et des visuels de haute volée. Le point fort du jeu est clairement son ambiance, et on peut dire qu’on a sacrément flippé. S’il n’est pas considéré comme un jeu d’horreur, Metro Awakening fout le stress, grâce à son sound design mais surtout ses bestioles qui vous attaquent par surprise. Et que dire de ces saloperies d’araignées qui vous cavalent dessus et qu’il est bien difficile de tuer (notez qu’un mode arachnophobe est disponible). On rampe parfois dans un noir quasi total dans des conduits super étroits, à la merci d’une attaque d’un gros rat mutant. On sursaute souvent, et il faut avouer que le jeu est assez tendu, malgré la présence de plusieurs modes de difficulté. Quoi qu’il en soit, il faut préciser que Metro Awakening est bien souvent davantage un jeu d’horreur qu’un jeu d’action ou d’infiltration.



Évacuons d’emblée les quelques défauts du jeu. Metro Awakening est un jeu linéaire et assez narratif, avec pas mal de dialogues. Sous-titré en français, le jeu est bavard, ce qui casse un peu l’immersion. Du côté des défauts également, on note quelques imprécisions dans le gameplay. Certaines portes sont capricieuses à ouvrir, et il arrive souvent qu’on attrape le mauvais objet dans l’urgence (on attrape souvent le sac à dos alors qu’on voulait se soigner, surtout en mode « assis »). Et quand on tombe à court de munitions, c’est souvent la panique à bord et on peine à bien faire les choses. Nous avons également ressenti un poil de motion sickness durant nos sessions, surtout après un peu plus d’une heure de jeu, et nous avons subi quelques crashs et retours à l’interface de la console (notez que le jeu a déjà été mis à jour 2 fois depuis le début de notre test). Pour terminer avec les points négatifs, nous avons trouvé que certains passages étaient un peu longs. Le rythme est globalement bon, mais il y a quelques séquences qui auraient gagné à être plus brèves.



Passons aux points positifs ! On vous le répète, Metro Awakening propose une ambiance vraiment géniale, Le jeu est flippant, ultra immersif, et aucune interface ne vient gâcher la lisibilité (à condition de désactiver les sous-titres). Tout se fait en observant son environnement, et surtout son équipement. Notre héros trimballe un gros sac, sur lequel on accroche ses grenades, son briquet (pour brûler les toiles d’araignée), son masque à gaz ou encore son générateur manuel. Ce dernier sert à recharger votre lampe torche (pensez à bien l’éteindre pour ne pas vous faire gauler par les ennemis humains) ou à interagir avec des systèmes pour ouvrir des portes. Recharger sa torche est clairement fastidieux, mais cela participe à l’immersion ! Les armes se manient bien, et vos munitions sont indiquées sur votre sac à dos. On peut également éjecter son chargeur pour vérifier si on a ce qu’il faut. Ce qui est excellent, c’est qu’on a le choix entre ramasser l’arme d’un ennemi et l’utiliser, ou en éjecter le chargeur pour le prendre avec soi. Il faut bien fouiner partout, car on a vite fait de gaspiller des balles en tirant dans l’urgence.


Metro Awakening
Les interactions sont nombreuses

On dispose également de soins, à s’injecter soi-même, de sa montre qui indique notamment le temps qu’il vous reste sur le filtre de votre masque à gaz (et qui donne l’heure exacte !), et de ce fameux masque à enfiler dans les zones contaminées. Une fois le masque à gaz sur le visage, on s’y croit à fond, et vos respirations entraînent de la buée qu’il faut essuyer avec sa main. C’est une nouvelle fois super immersif, et le jeu est bourré de détails dans le genre, comme votre vue qui se brouille si les radiations commencent à vous attaquer ! Tout a été bien pensé, et chaque action est réalisée avec logique. Seule l’infiltration (avec la possibilité d’assommer les ennemis) est en deçà, et on vire rapidement vers l’action. Les sensations sont excellentes, et il faut se planquer et ramasser un maximum de munitions pour ne pas être à court. Le jeu réserve d’autres surprises (et quelques scènes plus bourrines), qu’on vous laisse découvrir. Metro Awakening a une durée de vie tout à fait convenable, et il faut compter environ 8 heures pour terminer les 12 chapitres du jeu. On peut également relancer les chapitres indépendamment pour récupérer les collectibles, à savoir des cartes postales.


Metro Awakening
L’aspect horrifique est très poussé

Visuellement, Metro Awakening est souvent sublime. Si les textures sont basiques quand on s’en rapproche, le jeu propose de très belles choses et s’avère totalement fidèle aux opus précédents. Les effets de lumière sont excellents, les noirs sont profonds (malgré cet effet de « voile » lié aux écrans du casque, qu’on appelle l’effet mura), les détails sont ultra nombreux, et les personnages sont bien modélisés. Certaines séquences nous plongent vraiment dans l’horreur psychologique. Les interactions sont nombreuses également : on peut attraper des bouteilles et en boire le contenu, jouer du piano, prendre et briser pas mal d’objets, tourner des valves, actionner des interrupteurs… Il y a même de la physique sur les chargeurs, qu’on peut éjecter en les tapant (sur les mitrailleuses notamment). Bref, c’est beau, parfaitement fluide, et les musiques foutent bien souvent le stress !



Metro Awakening est une tuerie, et ses quelques défauts s’oublient bien vite tant l’immersion est excellente. Le jeu est beau, propose un sound design ultra travaillé, une durée de vie très correcte, et un gameplay efficace et bourré d’interactions. On s’y croit vraiment, et l’univers est parfaitement respecté. Attention, il faut préciser que le jeu tend vraiment vers l’horreur, et qu’il faut souvent avoir le cœur bien accroché tant le stress est présent. Les développeurs de Vertigo Games prouvent une nouvelle fois qu’il maîtrisent la VR à la perfection, et le PSVR 2 tient là une nouvelle pépite. Foncez !


Les +

  • l’ambiance juste incroyable
  • immersion au top
  • le sound design
  • c’est très beau
  • la durée de vie
  • l’aspect horrifique poussé nous a beaucoup plu
  • interactions nombreuses
  • le mode arachnophobe
  • les options d’accessibilité
  • un des meilleurs jeux PSVR 2

Les –

  • quelques imprécisions de gameplay (on attrape parfois le mauvais objets dans son sac à dos)
  • l’effet mura, avec un « voile » souvent visible
  • des textures pas folles de près
  • l’infiltration moins réussie
  • trop bavard
  • un poil de motion sickness lors de certaines sessions

Lageekroom

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