TEST : on a terminé Gears 5 en coop : est-ce la claque tant attendue ?
Annoncé lors de l’E3 2018 chez Microsoft, la grosse exclue de fin d’année Gears 5 est enfin disponible sur nos Xbox One et Xbox One X ! Etant abonnés au Xbox Game Pass, nous avons pu découvrir (et terminer) la campagne du jeu, qui avait été relativement peu présentée ces derniers mois. C’est donc avec pas mal d’interrogations que nous nous sommes lancés à l’assaut de l’acte I, et nous avons été rapidement pris dans l’action ! On vous en parle sans plus attendre.
Ce test ne concernera que la campagne principale de Gears 5, que nous avons terminé intégralement en coopération. Elle est composée de 4 actes que nous avons terminé en une douzaine d’heures, en précisant qu’il nous restait encore quelques quêtes secondaires à accomplir. Au moment du générique final, nous étions déjà en manque. Certes, Gears 5 « fait du Gears » (c’est ce que certains tests lui reprochent), mais il le fait plutôt bien. Le jeu comporte pas mal de défauts, mais il se révèle ultra accrocheur et propose une bonne dose d’action ! Du côté du gameplay, les connaisseurs ne seront pas dépaysés, et on retrouve le style propre à la licence. On court, caméra au ras du sol, on se met à couvert, on recharge ses armes en gardant un œil sur la jauge prévue à cet effet, et on dégomme du locuste et autres monstruosité pendant des heures. Le gameplay de Gears n’a quasi pas changé, mais le tout s’avère toujours aussi agréable à prendre en main, et s’avère même un peu plus fluide qu’auparavant. La visée gagne d’ailleurs en précision (merci les 60 images par seconde) et les headshots s’enchaînent de manière jouissive, tout comme les exécutions à la tronçonneuse.
Des zones ouvertes dans un Gears of War, vraiment ?
On retrouve donc l’ADN de Gears, avec des niveaux semblables à des arènes dans lesquels on dégomme les ennemis, mais le tout s’avère moins pénible que dans Gears of War 4, qui nous avait rapidement ennuyé. Les environnements sont ici variés, et des zones ouvertes s’invitent à la fête. Que l’on soit bien clairs : ces zones ouvertes n’apportent pas grand chose à la saga, si ce n’est la sensation d’être moins enfermé dans une linéarité quasi inhérente au genre. Les zones ouvertes de Gears 5 vous permettront d’aller choper quelques missions secondaires pour améliorer Jack, votre fidèle robot bien utile pour fracasser une porte ou électrocuter un ennemi. Nous avons aimé nous balader dans ces étendues glacées ou désertiques, mais il faut avouer que cela ne change pas grand chose à l’histoire et son déroulement, mis à part rallonger la durée de vie. Ne crachons néanmoins pas dans la soupe, car la découverte de l’environnement est franchement sympathique et la conduite de votre engin vraiment cool.
Le jeu enchaîne les séquences bourrées d’action mais on retrouve également quelques niveaux davantage contemplatifs. Gears 5 tente par moments de faire du God of War, mais sans égaler le jeu de Santa Monica Studio, qui bénéficie d’une mise en scène en plan séquence exceptionnelle. Loin de nous l’envie de comparer les 2 jeux, mais en tant que titres exclusifs à chaque console, cela s’avère malgré tout nécessaire. Gears 5 prend encore plus d’ampleur en coop, mode dans lequel les ennemis sont plus coriaces. On retrouve quelques boss imposants et des ennemis sur lesquels il faudra vider un paquet de chargeurs. Heureusement, l’armement est varié et on retrouve des flingues bien connus et d’autres vraiment classes et dévastateurs. Le jeu est violent et jouissif, et le rythme vraiment bien géré. L’IA n’a rien d’exceptionnelle mais on prendra tout de même plaisir à prendre l’ennemi à revers. Le plaisir est donc là, accompagné par une réalisation de haute volée.
La claque graphique de la One X ?
Dire que Gears 5 est le plus beau jeu de la console serait un peu exagéré, mais il fait partie du (très) haut du panier. Testé sur Xbox One standard et One X, le jeu est beau sur chaque support. Evidemment, la One X montre ce qu’elle a dans le ventre, et le jeu aligne sans broncher résolution 4K et 60 images par seconde. On remarque quelques textures moins jolies, histoire de maintenir le frame rate à flot, mais le tout reste superbe. Les détails sont nombreux, tout comme les effets de lumière assez incroyables. La variété des décors fait plaisir, et seuls quelques passages dans le désert font un peu old-gen. Globalement, le tout reste sublime. On regrettera par contre un manque de finition du titre : les sous-titres font n’importe quoi, et les déconnexions en ligne sont nombreuses. Les transitions gameplay/cinématique engendrent des bugs d’affichage, et nous avons carrément du quitter la partie à chaque fois que l’on tentait un screen d’écran… Un manque de sérieux qui fait tâche pour un gros jeu si attendu ! On ne s’étendra pas sur le scénario et les personnages, toujours aussi clichés… Ça ne vole pas très haut et certains ne sont ni attachants ni charismatiques.
La campagne de Gears 5 nous a fait passer un excellent moment, malgré quelques phases répétitives et un manque de finition. Le tout reste riche en action et bien souvent superbe, les 60 images par seconde aidant à la précision dans la visée. Les zones ouvertes restent sympathiques et les décors variés assurent le dépaysement. Avec son action intense et ses graphismes de haute volée, Gears 5 reste une valeur sûre pour les joueurs Xbox. Nous avons beaucoup aimé, et on en redemande ! N’oubliez pas de jeter un oeil à notre unboxing de la manette collector Gears 5, à cette adresse !
Lageekroom