TEST : Squirrel With a Gun, les gros flingues et les gros glands, c’est marrant ?

Disponible sur Steam depuis fin août, Squirrel With a Gun débarque sur nos consoles en ce mois d’octobre, avec son concept toujours aussi loufoque : permettre aux joueuses et aux joueurs Xbox et PlayStation d’incarner un écureuil armé de flingues bien plus gros que lui ! Nous sommes partis à la recherche des gros glands dorés en compagnie de notre petit animal, qui n’hésite pas à dézinguer tout ce qui bouge, grâce à un code PS5 fourni par l’éditeur ! C’est parti pour notre test !


Un écureuil avec un flingue, c’est littéralement le titre de notre jeu du jour, qui se veut clairement déjanté ! Mais une idée loufoque ne fait pas tout, et il nous tardait de découvrir, après avoir visionné les quelques trailers ou vidéos de gameplay sympathiques diffusés par l’éditeur, si le jeu proposait une véritable aventure. Concrètement, Squirrel With a Gun propose un délire à la Goat Simulator. Après s’être échappé d’un complexe souterrain, on évolue dans une zone ouverte qui s’agrandit au fur et à mesure de notre progression, et dans laquelle on découvre différents objectifs. Le but est de découvrir tous les glands dorés ou autres équipements pour notre écureuil, afin d’atteindre un boss puis la portion de zone suivante. Pour se faire, on dispose de tout un panel d’armes, de tenues spécifiques (on citera par exemple la tenue de déminage qui permet d’éviter de se faire pulvériser) ou encore d’une petite voiture qui file à toute vitesse !



Les premières minutes, manette en main, sont un peu déconcertantes, la faute à des sauts qui manquent de précision. Un petit tuto nous apprend les bases : comment attraper une arme, tirer vers le bas pour prendre de la hauteur, recharger ses munitions, et passer de plateforme en plateforme. On tombe un peu, beaucoup même, avant de bien comprendre la latence des sauts (qui ont même parfois du mal à se déclencher). On ne va pas vous mentir, ce manque de souplesse et de précision gêne un peu durant toute l’aventure, mais heureusement pas au point de la gâcher. Une fois le gameplay à peu près maîtrisé, on se retrouve dans une zone ouverte relativement petite, qui ne demande qu’à s’agrandir. Pour se faire, il faut dénicher un certain nombre de glands dorés et de glands classiques, et débloquer un petit véhicule qui nous permet d’accéder au premier boss. Une fois celui-ci détruit, la zone s’ouvre et on accède à de nouveaux lieux, jusqu’à débloquer un petit bateau et la dernière zone.



Comme dans Goat Simulator, les lieux cachent des objectifs plus ou moins visibles, qui permettent de faire apparaître les glands dorés. Si les premiers sont faciles à comprendre, ou demandent simplement de tirer sur de petites cibles pour les faire apparaître, d’autres nécessitent de fouiner un peu plus. Par exemple, on devra retrouver un mari bourré qui est en train de louper sa cérémonie de mariage (au plus grand désespoir de sa future épouse qui fond en larmes), servir un gâteau d’anniversaire à un invité bien seul, ou encore marquer un touchdown en évitant de se faire écrabouiller par une équipe de foot US !

Plein de petits objectifs vraiment sympathiques (au passage, le mode photo se débloque après avoir été photographié par un passant), qui demandent d’observer, de fouiner, et de visiter les différentes maisons ou autres lieux cachés sous terre, voire même de faire quelques tricks dans un skate park. Il est d’ailleurs possible de grimper sur des mâts pour avoir une vision globale des lieux, et avoir des précisions sur les éléments à trouver. Tout ceci est donc fort sympathique, mais on en voit vite le bout. Le jeu est en effet court, et on fait vite le tour des environnements et des missions. Comptez environ 5 heures pour le terminer, et environ 6 heures pour choper tous les glands.



Et si on parlait flingues ! Parce qu’il ne faut pas oublier qu’un bon gros péteux est sur la jaquette de la version physique proposée chez nous par Just For Games ! Oui, ça flingue pas mal dans le jeu, et on peut débloquer un fusil à pompe, un lance-grenades ou encore un pistolet mitrailleur ! Notre petit héros poilu peut même faire des finishs sur les men in black qui le poursuivent, et jouer avec les corps une fois au sol. Un ennemi battu, c’est un certain nombre de glands lâchés pour se soigner ou récupérer des munitions. Il existe également un mode ralenti à la Matrix pour enchaîner les kills, la possibilité de grimper sur un adversaire pour le désarmer ou lui faire le coup du lapin, et on peut même braquer les civils pour leur soutirer quelques glands.

Le ragdol est rigolo, à l’image du jeu au final. Notez que les armes ont du recul, et propulsent parfois votre petit écureuil en arrière (on s’en sert également, on vous le rappelle, pour gagner de la hauteur en enchaînant les shoots). N’oubliez pas qu’un tir bien placé dans une fenêtre permet d’accéder à l’intérieur d’une maison aux portes verrouillées. L’action est donc présente, mais on en fait également vite le tour, avec une visée par toujours bien précise (tout comme le lock automatique, qui part parfois en sucette). Visuellement, c’est coloré et parfois joli, mais on reste face à un petit budget avec certaines limitations techniques, comme des lags quand trop d’ennemis valdinguent en même temps. Ces derniers se ressemblent tous, les animations sont un peu rigides, et l’ensemble manque de détail.



Squirrel With a Gun propose une expérience à la Goat Simulator : un peu d’exploration, des défis loufoques, un ragdol rigolo, des bugs de collision et de caméra, et une aventure qui ne se prend pas au sérieux. C’est sympathique, notre petit écureuil est tout mignon, mais le jeu montre rapidement ses limites et s’avère assez court. Il y a peu de zones, on récupère vite les glands nécessaires à notre progression, et le gameplay (en particulier les sauts) est un peu capricieux. Heureusement, quelques armes puissantes viennent donner un peu de patate à tout ça, et foncer à toute berzingue dans notre petite voiture armé d’un fusil à pompe, ça n’a pas de prix. Squirrel With a Gun est un jeu qui se veut loufoque : reste à voir si vous allez adhérer au délire !


Les +

  • notre petit héros poilu est tout mignon
  • le côté loufoque qui fonctionne bien
  • certains défis bien fichus
  • les flingues
  • quelques exécutions stylées
  • des musiques entraînantes
  • visuellement, c’est très correct…

Les –

  • … mais certains modèles 3D et animations sont basiques
  • des lags, des bugs de collision et de caméra
  • les sauts, pénibles à gérer
  • on en fait vite le tour
  • seulement 2 boss


Lageekroom

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This function has been disabled for Lageekroom.

error: Content is protected !!