TEST : Turbo Overkill, un fast-FPS cyberpunk qui porte bien son nom (PS5)
Vous connaissez les fast-FPS ? Et bien notre jeu du jour pourrait presque entrer dans la catégorie des fast-fast-FPS ! Encore plus nerveux, toujours plus speed et bien sanglant : Turbo Overkill compte bien nous balancer notre shot d’adrénaline avec ses gunfights et ses niveaux dans lesquels il faut dézinguer tout ce qui bouge. Développé par Trigger Happy Interactive, Turbo Overkill est entre nos mains sur PS5 depuis quelques temps, et il est temps de vous donner notre ressenti. C’est parti !
Précisons, pour démarrer, que Turbo Overkill est vendu une vingtaine d’euros sur le store de la PlayStation. Un prix doux pour un jeu à la durée de vie très correcte (environ 8h pour la campagne principale) et au gameplay très rapide à prendre en main. Sachez également qu’une démo est disponible, histoire d’avoir un petit aperçu de ce qui vous attend. Ceci étant dit, il est temps de nous plonger dans l’action. Turbo Overkill est un fast-FPS ultra efficace, un peu répétitif certes, mais qui procure de bonnes sensations. Forcément, le jeu rappelle Doom Eternal, mais pas que, et il pioche un peu du côté de cyberpunk pour l’univers ou encore de Prey pour certaines idées de level design, sans oublier Ghostrunner pour les déplacements. De bien belles références pour un résultat efficace, qu’on prend plaisir à parcourir le temps de quelques niveaux. On vous conseille toutefois de ne pas jouer durant des sessions trop longues, pour ne pas ressentir la répétitivité.
Durant 3 chapitres composés de plusieurs niveaux, le joueur incarne Johnny Turbo (un nom tout aussi subtil que le titre du jeu), qui découvre que les habitants de sa ville ont été possédés par Vice, une IA malveillante, et son armée de lascars modifiés. Vous l’avez compris, ça va charcler non-stop dans la joie et la bonne humeur. Sauts, doubles sauts, courses contre les murs, dashs, doubles dashs, glissades : les mouvements sont nombreux et ça va vite, très vite même, à tel point qu’on en est presque surpris quand on se lance dans nos premiers gunfights. Une fois bien appréhendée la vitesse de jeu, ça va mieux, et le plaisir s’installe. Les sensations des armes sont bonnes, et on retrouve les classiques flingues, fusils à pompe ou sulfateuses, sans oublier les attaques secondaires souvent explosives. Mieux encore, Johnny est équipé d’une tronçonneuse, planquée dans sa jambe et qui sort quand on glisse à toute vitesse pour charcuter les chevilles des ennemis ! Chaque boss tué vous lâche de nouvelles améliorations, comme par exemple un lance-roquettes planqué dans votre bras. Il y a également des puces pour notre personnage (qui s’installent sur les jambes, les bras), à acheter avec l’argent gagné durant les missions !
Chaque niveau doit être nettoyé, purgé, avec quelques collectibles à choper en bonus ! Les missions se suivent et se ressemblent (avec parfois un peu plus de verticalité ou divers ohjectifs), et on démarre avec une mini cutscene durant laquelle on arrive sur les lieux avant de sortir les flingues ! Le jeu est sanglant, violent, les ennemis volent en éclat et ça gicle bien dans tous les sens. C’est super défoulant, mais attention à la crise d’épilepsie : les effets visuels sont nombreux, il y a de nombreux flashs lumineux, et les couleurs sont souvent criardes. Les environnements parviennent à se renouveler, toujours dans l’esprit cyberpunk, avec des extérieurs en mode Blade Runner et des intérieurs plus sombres. Visuellement, c’est très chouette avec un aspect rétro et pixélisé qui fonctionne bien et une fluidité impeccable. On enchaîne les missions, le sourire aux lèvres, jusqu’à ce moment où on sature. Alors on met le jeu de côté et on le ressort le lendemain. Plusieurs modes de difficulté sont au programme, et même en normal, il faut guetter sa jauge de vie.
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Le jeu est cool, et l’ambiance y est pour beaucoup. Fast-FPS oblige, la bande-son est orientée métal et électro. Les grosses guitares et les basses sont de sortie, avec des morceaux énergiques et qui donnent encore plus envie de bourriner. C’est tout à fait notre style, mais on peut comprendre que ça pourra en saouler quelques-uns. Du côté des défauts, outre une certaine répétitivité, nous avons noté quelques bugs un peu pénibles, comme notre personnage qui reste bloqué dans le décor, obligeant à relancer le dernier checkpoint. Petit bémol également concernant le bestiaire, qui laisse clairement de marbre, avec des ennemis pas très marquants voire même pas top en termes de design. Certains ne ressemblent pas à grand-chose, et quelques boss laissent de marbre là où on devrait être impressionné. Dommage, car cela limite l’impact de certains gunfights.
Turbo Overkill est un bon fast-FPS, nerveux et violent comme on aime. L’univers est sympa, ça va vite, très vite même, et les armes procurent de bonnes sensations. Le prix de vente est très correct qui plus est, le jeu étant proposé à une vingtaine d’euros. Turbo Overkill nous balance donc une bonne dose d’adrénaline, et ne pêche que par sa répétitivité et un bestiaire décevant. Mais l’action est au rendez-vous, c’est fluide et jouissif, et c’est clairement ce qu’on attend d’un jeu du genre.
Les +
- prix de vente très correct
- un jeu nerveux et jouissif
- les bonnes sensations armes en main
- bien violent
- l’univers Cyberpunk bien sympa
- la glissade avec la tronçonneuse, stylée
Les –
- bestiaire pas terrible
- répétitif
- quelques bugs bloquants
Lageekroom