Voyage au Japon : acheter ses jeux à Akihabara : bon plan ou attrape pigeon ?

Hello tout le monde ! Comme vous le savez, nous sommes partis au Japon il y a déjà quelques semaines, et nous vous avons prévu quelques articles liés à ce voyage. Aujourd’hui, on va parler un peu business. Après une semaine à naviguer autour d’Osaka et Kyoto, nous sommes allés sur Tokyo. Qui dit Tokyo dit forcément Akihabara, et ses dizaines de magasins remplis de goodies, jeux, ou autres objets geek. Le quartier mythique s’est dévoilé à nous, et nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises. Forcément, nous avons jeté un œil sur les jeux vidéo proposés, et sur les prix pratiqués. La question que l’on se pose aujourd’hui est donc de savoir si ce lieu réservé aux geeks permet de réellement faire de bonnes affaires et de trouver son bonheur ! Voyons ça un peu plus en détails.

Vous vous en doutez, le quartier d’Akihabara regroupe des dizaines et des dizaines de shops, certains proposant même plusieurs étages. C’est parfois par hasard que l’on tombe sur un ascenseur menant à un magasin proposant du retrogaming ou des jeux dédiés à une marque en particulier. Nous avons visité le quartier en mode freestyle dans un premier temps, avant de regarder tout ça un peu plus en détail. Nous avons scruté jusque dans certains sous-sols mal éclairés pour dénicher de bonnes affaires. Pari réussi ? Et bien oui et non. Si nous avons eu la chance de trouver, dans des magasins qui se faisaient discrets, de chouettes pépites, la plupart des boutiques proposaient des prix parfois hallucinants. Lors de notre première semaine, nous avions eu la chance de nous rendre dans le quartier de Denden Town (à Osaka), un endroit geek ou les magasins de jeux et de goodies sont très nombreux. Nous avons donc pu comparer, et certains commerçants d’Akihabara abusent légèrement…

Mais alors pourquoi de tels abus, et des prix qui passent parfois du simple au triple d’un magasin à un autre (parfois espacés de seulement quelques mètres) ? Akihabara est un quartier touristique, de plus en plus fréquenté par les occidentaux, à la recherche de jeux difficilement trouvables dans leurs pays. Au Japon, il est par exemple assez facile de trouver des jeux Super Nintendo ou Gameboy Advance en boite, complets et en parfait état. Du coup, certaines licences sont prisées, et de nombreux européens sont à la recherche de jeux de la saga Metroid, Zelda, ou encore Silent Hill. Les japonais ne sont pas fous, et appliquent la loi de l’offre et de la demande : les prix augmentent en conséquence. Détail assez marrant : la plupart des geeks européens (et principalement les français, toujours au top de la discrétion à l’étranger…. ironie inside) se jettent sur tout et n’importe quoi, sans prendre le temps de fouiner et comparer les prix.

Nous avons suivi une bande de français qui se jetaient littéralement sur des figurines Batman, sans vraiment réaliser ce qu’ils tenaient dans les mains et combien cela allait leur coûter. Ces personnes achetaient tout et n’importe quoi sous prétexte qu’ils « étaient à Akihabara ». Autre détail amusant, les geeks occidentaux ne peuvent s’empêcher d’aller à Akihabara avec un t-shirt arborant un logo ou un personnage de jeu vidéo ou de film… Ils pensent peut être se fondre dans la masse ? Raté, car la plupart des japonais s’y rendent habillés de façon tout à fait normale et habituelle, certains étant d’ailleurs en costume car sortant du boulot. Néanmoins, c’est un peu comme aller à un festival de métal avec le t-shirt de son groupe préféré, ça fait partie du folklore.

De notre côté, nous avons pris notre temps. Un conseil : promenez vous, comparez, prenez des photos ou des notes histoire de vous souvenir des tarifs : votre budget global peut sacrément varier suivant vos méthodes d’achat. Vous trouvez un jeu que vous cherchiez depuis longtemps ? Pas de panique et pas besoin de vous jeter dessus dans la seconde : les exemplaires sont nombreux sur place, et ce dans de nombreux magasins. Nous avons tout de même fait de bonnes affaires, avec par exemple l’achat du collector Ico/Shadow of the Colossus sur PS3 pour une vingtaine d’euros, des jeux Dreamcast à moins de 3 euros (Crazy Taxi, Space Channel 5) ou encore Final Fantasy X-2 sur PSVita à 20 euros en version physique.

Des prix vraiment sympas, à des années lumière de ceux pratiqués sur internet. Mais si l’on compare avec les prix pratiqués à Denden Town, certains jeux voient leur tarif s’enflammer à Akihabara. Exemple, la série des Mario Advance sur Gameboy Advance (complets et nickels), que nous avons trouvés à Osaka pour une douzaine d’euros chacun, sont vendus 30 euros minimum à Tokyo. Autre exemple, notre exemplaire de Resident Evil 2 sur GameCube, acheté 20 euros à Osaka, est vendu environ 50 à Tokyo. Si on ne fait pas attention, le budget du voyage risque de bien exploser ! Dites-vous bien qu’Akihabara n’est pas le seul endroit du Japon ou vous trouverez des jeux vidéo !

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A Akihabara, on trouve des centaines de vitrines remplies de milliers de figurines. Du neuf, de l’occasion, il y a de tout et pour tous les budgets. Problème : dans la plupart des boutiques, ces figurines ne sont pas classées par thème : on trouvera donc par exemple des figurines Dragon Ball Z à l’entrée, au milieu, et à la sortie du magasin. Difficile donc de s’y retrouver, et cela oblige le client à tout regarder, ce qui peut finir par être réellement épuisant. Certaines vitrines sont d’ailleurs réservées à des vendeurs : normal donc que tous les thèmes y soient mélangés. Idem que les jeux vidéo : prenez des notes et contrôlez bien l’état du produit, car les différences de prix peuvent aller du simple au triple à quelques mètres près. Dur dur de s’y retrouver dans ces milliers de produits. Si vous avez la possibilité de vous rendre à plusieurs reprises à Akihabara, c’est encore mieux, et vous aurez davantage de temps pour faire le point sur vos découvertes.

Vous l’aurez compris : faire ses emplettes à Akihabara peut vite tourner au cauchemar pour le portefeuille. Lorsque l’on arpente ces rues et ruelles et ces dizaines de magasins, on s’en prend plein les yeux ! Mais attention à ne pas se faire aveugler, et il faudra garder la tête sur ses épaules. Le plus important ? Prendre son temps et comparer les prix. Cela peut paraître fastidieux, mais regarder partout, prendre des photos et des notes permet de faire de bien meilleures affaires et de ne pas tomber dans les « pièges » à touristes. A l’heure actuelle où chacun d’entre nous possède un smartphone, il serait bête de ne pas l’utiliser pour s’aider dans ses recherches. Dernier conseil : gardez sous la main un convertisseur yen/euro, histoire d’avoir un aperçu immédiat du prix demandé. 

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