Avis : Assassin’s Creed – Origins & Reflections (Black River)
C’est une double dose d’Assassin’s Creed qui attend les fans de comics, grâce à l’éditeur Black River et « Assassin’s Creed – Origins & Reflections », ouvrage disponible depuis fin mai 2024. D’un côté, on retrouve l’univers d’Origins (un de nos jeux préférés de la saga) avec une suite qui met en scène Aya, dont la nouvelle cible n’est autre que Jules César ! De l’autre, on découvre Reflections, une mini-série proposée pour célébrer le 10ème anniversaire du jeu original, et qui met en scène des personnages bien connus des fans. C’est parti pour notre avis !
Assassin’s Creed Origins
L’Égypte ancienne, terre de majesté et d’intrigues, est en train de disparaître dans une lutte impitoyable pour le pouvoir. Découvrez de sombres secrets et des mythes oubliés alors que nous voyageons aux tout débuts de la Confrérie des Assassins et au-delà !
Assassin’s Creed Réflexions
Quatre nouvelles aventures mettant en vedette les assassins préférés des fans comme Edward Kenway et Altaïr, ainsi que le héros de la Renaissance, Ezio Auditore da Firenze.
Utilisant les immenses ressources d’Abstergo (et un certain profil génétique) pour se plonger dans les annales de la Confrérie des Assassins, le Maître Templier Juhani Otso Berg espère découvrir de nouvelles idées et informations sur les exploits de ses adversaires. Car comme on l’a souvent dit, la seule manière de bien connaître son ennemi est de devenir comme lui…
Avec « Assassin’s Creed – Origins & Reflections », l’éditeur Black River nous en donne pour notre argent ! En effet, pour une vingtaine d’euros environ, on peut se lancer dans 2 histoires, la deuxième se découvrant en retournant l’ouvrage. Des deux, notre préférée est celle basée sur Assassin’s Creed Origins, dont elle est plus précisément la suite ! Se déroulant sur 2 temporalités, avec 14 années d’intervalle, le récit est vraiment accrocheur (bien qu’un peu confus parfois) et nous embarque à Rome auprès d’Aya, dont la cible est Jules César. Oui, plusieurs personnages historiques sont de la partie, et on retrouve de nombreux clins d’œil au jeu vidéo, la bande-dessinée parvenant néanmoins à trouver sa propre identité. Tout n’est pas parfait en termes de narration, mais l’immersion est au rendez-vous, grâce à de très beaux visuels et les couvertures des différents chapitres. Les couleurs sont éclatantes, les scènes d’action très réussies en termes d’animation, et certains thèmes liés aux Assassins sont abordés, notamment en ce qui concerne leurs méthodes. Doit-on éliminer un tyran en toute discrétion, ou se débarrasser de lui en public pour marquer les esprits ? Difficile de prévoir les réactions de la foule, et les choses ne vont pas se dérouler comme prévu pour Aya et ses compagnons. Une des forces de la saga Assassin’s Creed est d’intégrer des personnages clés de l’histoire dans son univers, et cela fonctionne très bien ici. Cette première partie de lecture s’est avérée convaincante à nos yeux, nous faisant bien souvent ressentir le frisson du jeu vidéo.
Hop, on retourne l’ouvrage et on accède à Reflections, le deuxième récit, qui propose une approche bien différente. Dans cette mini-série, on retrouve des héros bien connus des fans, d’Altaïr à Ezio en passant par Edward Kenway ! Un cran en dessous visuellement, cette deuxième partie offre néanmoins une approche intéressante de son univers : le Maître Templier Juhani Otso Berg utilise les ressources d’Abstergo pour se plonger dans les annales de la confrérie des Assassins, et ainsi revivre certaines histoires. Son but : chercher des schémas et des interactions qui seraient jusque-là passés inaperçus. Un potentiel qu’on nous dit ignoré par l’ordre, qui préfère se concentrer sur les événements les plus marquants de l’existence d’un ancêtre, quitte à passer à côté d’éléments importants. On nous parle d’amour, de compassion et de famille, des éléments qui pourraient rendre les Assassins vulnérables et plus facile à trahir et à éliminer. L’idée est très bonne, et nous permet donc de retrouver ces héros que l’on aime tant. Leurs histoires restent malgré tout moins accrocheuses, et la lecture est moins intense. Heureusement, le fan service est là, des décors aux costumes en passant par de nombreux détails que les fans vont prendre le temps de dénicher. Ce second récit est donc un cran en dessous à nos yeux, mais l’ouvrage dans sa globalité reste une très bonne pioche pour les fans de l’univers d’Ubisoft !
Lageekroom