Avis BD Glénat : Skull & Bones – Sans pitié (récit complet)

On peut dire que le jeu vidéo Skull & Bones a fait parler de lui durant de nombreuses années, et pas toujours pour de bonnes raisons. Le titre d’Ubisoft a en effet eu une gestation longue, difficile mais surtout coûteuse pour son éditeur, qui a néanmoins décidé de le lancer il y a quelques semaines ! Les retours sont mitigés, et on se demande si le suivi sera au rendez-vous. Mais notre article du jour ne concerne pas le jeu vidéo d’Ubisoft, mais la bande-dessinée proposée par les éditions Glénat, qui sera disponible le 22 mai prochain. Scénarisé par Nicolas Jarry et David Courtois, et dessiné par Marco Pelliccia, Skull & Bones nous embarque dans l’âge d’or de la piraterie, au sein de l’univers du jeu vidéo. C’est parti pour notre avis !

Synopsis : Quand le jeune Waleran décide de monter à bord du Sans-Pitié pour suivre les pirates qui ont pris d’assaut son navire, il sait que ce choix définira le reste de son existence… Une vie violente et sans lendemain, guidée par un puissant besoin de liberté. Pourtant, c’est un sombre désir de vengeance qui anime son nouveau capitaine, la belle et terrible Dalal Al’Qasim, dont la colère pourrait bien embraser l’océan !

D’emblée, nous devons vous préciser que nous n’avons pas joué au jeu vidéo Skull & Bones. On s’abstiendra donc d’émettre un quelconque avis sur le jeu, et nous nous sommes lancés dans la bande-dessinée en tant que novices, mais avec un grosse envie de nous plonger dans l’univers de la piraterie, chose que nous aimons tout particulièrement. L’ouvrage est dense et propose, en plus de sa très belle couverture et de quelques croquis sur la fin, plus de 80 pages. Clairement, l’immersion est au rendez-vous, grâce notamment à un scénario bien écrit et vraiment complet. On découvre le jeune Waleran, dont la vie va totalement basculer après son intégration auprès des pirates qui ont pris d’assaut son navire. Une nouvelle vie faite de violence mais surtout de liberté, auprès de Dalal Al’Qasim, une capitaine belle et charismatique, animée par la soif de vengeance. Notre héros va découvrir le monde de la piraterie, les mutineries et trahisons, mais également la guerre. C’est dynamique, super agréable à suivre, et on se laisse facilement prendre par l’histoire et ses différents protagonistes.

Les jeux vidéo adaptés en BD soufflent parfois le chaud et le froid, et on est plutôt du côté de la chaleur ici. Skull & Bones nous embarque à bord de navires vraiment classes et dans des lieux variés, en ville ou sur une île seulement connue des pirates. Waleran a beau vouloir être cartographe, il est loin d’imaginer les lieux encore secrets qui n’attendent que lui. Les couleurs sont superbes, de jour comme de nuit, et le rythme ne faiblit pas du début à la fin. Nous avions peur d’être un peu perdus dans l’univers, n’ayant pas joué au jeu, mais il n’en est rien, et ce n’est absolument pas indispensable. Il n’y a pas grand chose à reprocher à « Skull & Bones – Sans pitié », qui nous offre exactement ce qu’on était en droit d’attendre : une aventure rythmée, de nombreux détails sur la piraterie, des personnages intéressants, quelques rebondissements, et juste ce qu’il faut de violence dans les batailles. Histoire de pinailler, on pourra reprocher quelques petites raideurs dans les animations lors de combats au sabre. Mais c’est vraiment pour chipoter.

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