Avis manga Crunchyroll : Beyblade X – Tome 1
Mangas, films d’animation, anime ou encore jeux vidéo : Beyblade est une licence qui a marqué les générations ! En plus de faire vendre un nombre innombrable de toupies à travers le monde, le manga de Takao Aoki a toujours su mettre en avant des thèmes forts, et embarquer les lecteurs dans des combats passionnants auprès de personnages attachants. En cette fin d’année 2024, Beyblade est de retour aux éditions Crunchyroll avec « Beyblade X », que nous avons eu la chance de découvrir via son premier tome. C’est parti pour notre avis.
Synopsis du tome 1 de Beyblade X : Robin est un jeune passionné de Beyblade qui espère intégrer le circuit professionnel. Cruellement recalé lors des qualifications, il rencontre un blader masqué, au niveau époustouflant, qui lui propose de fonder leur propre équipe ! Robin, qui pensait tout perdu, est-il au début d’une incroyable aventure ? Avec des toupies plus rapides et puissantes que jamais, une nouvelle ère s’ouvre pour les bladers du monde entier !
Beyblade s’offre un nouveau départ chez l’éditeur Crunchyroll, avec un nouveau manga scénarisé par Homura Kawamoto et Hikaru Muno, et dessiné par, tenez-vous bien, Posuka Demizu. Forcément, annoncer à la sortie de ce premier volume qu’il est réalisé par « par le dessinateur de The Promised Neverland » (on précise quand même que c’est une dessinatrice !) est vendeur, et va forcément en intriguer plus d’un, nous compris. Clairement, retrouver le coup de crayon, notamment au niveau des personnages, de Posuka Demizu fait vraiment plaisir, et ce premier tome est vraiment très chouette visuellement. Nos héros sont détaillés, expressifs, et les affrontement sont dynamiques et même parfois intenses. En termes de visuel, c’est du tout bon, et relancer la série en s’associant avec Posuka Demizu est une belle idée, et pas qu’au niveau marketing. Certaines illustrations, notamment entre les chapitres, en jettent vraiment, et ce tome 1 est au final à la hauteur de nos attentes.
En termes de scénario par contre, c’est plus léger. Il faut bien garder en tête qu’on est face à un récit réservé aux plus jeunes, et l’histoire ne s’embarrasse pas de détails complexes et va droit au but. Concrètement, notre héros Robin, éliminé lors des qualifications pour devenir joueur professionnel (il n’a clairement pas le niveau, malheureusement pour lui), fait la rencontre d’un mystérieux joueur, un blader masqué, au niveau impressionnant. Ce dernier, dont nous allons découvrir assez rapidement l’identité, a une idée derrière la tête et compte embarquer Robin avec lui : son but est de gravir la tour X et d’affronter son boss final, le célèbre Khrome Ryugu. Affublé d’un masque pour cacher son visage, il se fait appeler le Blader X et semble avoir déjà mis les pieds tout en haut de la tour. Si son but semble avant tout de s’amuser, son objectif est clair, et Robin va se donner à fond pour ne pas être un boulet. Bientôt, notre nouveau duo sera rejoint par une joueuse, venue compléter l’équipe. Une équipe atypique, pleine d’énergie, qui va nous réserver pas mal de surprises.
Ce premier tome de « Beyblade X » est simple mais efficace. On nous présente rapidement les personnages, leurs caractéristiques, et on se plonge dans les combats de toupies à la découverte des différentes techniques. On peut dire que ça va même un poil vite, et Robin n’a même pas le temps de s’entraîner un peu que des adversaires coriaces se mettent déjà en travers de son chemin. Nos héros démarrent donc leur quête tambour battant, n’oubliant pas de partir à la recherche d’un sponsor. Tout ceci est divertissant, et même si l’humour ne fait pas toujours mouche (l’ouvrage vise, on le répète, un public jeune), on passe un bon moment. Les premiers enjeux sont quoi qu’il en soit posés, et on espère que la suite montera encore plus en puissance. Notez pour terminer qu’en plus de cette sortie en manga, une adaptation animée de « Beyblade X » a vu le jour au Japon en octobre 2023, produite par le studio OLM, et qu’elle est diffusée depuis un mois en France sur la chaîne Gulli. On ira y jeter un œil !
Lageekroom