Avis manga Glénat : Berserk – Edition Prestige Tomes 1 et 2
Cinéma, manga, jeu vidéo : les éditions spéciales, augmentées, director’s cut, collectors, prestiges ou encore perfect existent depuis des décennies, et permettent de découvrir ou de redécouvrir des œuvres cultes. Qu’on soit pour ou contre ce genre de pratique, clairement là pour générer davantage d’argent sur des licences connues, elles sont de plus en plus nombreuses, notamment dans l’univers du manga, et chaque éditeur apporte sa contribution. Récemment, nous avons par exemple découvert la Perfect Edition de « Crying Freeman » (à découvrir ici), ou encore l’Extreme Edition de « Hokuto No Ken » (à découvrir à cette adresse), sans oublier l’édition Full Color de « Dragon Ball » qu’on vous présente depuis son tout premier tome sur le blog. Aujourd’hui, c’est sur le manga culte « Berserk » que nous allons revenir avec une version Prestige absolument somptueuse. C’est parti pour notre avis !
Synopsis : On ne présente plus Guts, le guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Manga culte de dark fantasy, Berserk revient dans une nouvelle édition luxueuse, en grand format cartonné, comme l’avait été le Berserk 41 collector. En sus de sa fabrication d’exception, chaque tome reprend deux volumes de l’édition courante et, outre une traduction revue et augmentée, vous offre des pages couleur totalement inédites, qui étaient jusqu’à présent uniquement disponibles dans les archives de l’éditeur japonais.
Le manga culte de Kentaro Miura fait donc son retour aux éditions Glénat avec une édition qui veut marquer le coup en termes de visuel. Au moment où nous écrivons ces lignes, deux tomes sont disponibles, depuis les 4 et 18 juin, précisément. Cette édition prestige, qu’on vous présente via nos photos maison ci-dessous, opte pour un grand format, chaque volume regroupant deux tomes du manga original. Clairement, ce n’est pas l’édition qu’on embarque dans sa besace pour la découvrir dans le bus ou au bord d’un lac, les plus de 460 pages et la couverture rigide de la bête la rendant assez lourde (attention à la crampe). C’est le genre d’édition qu’on déguste tranquillement à la maison et qu’on range soigneusement dans sa bibliothèque, ou qu’on offre à un ami qui n’a pas encore eu la chance de découvrir la série.
La question habituelle, avec ce genre d’édition, se pose une nouvelle fois ici : faut-il repasser à la caisse ? Ce sera à vous de voir, mais très honnêtement, au regard des 25 euros demandés (par volume), on en a pour son argent. L’objet est classe et qualitatif (couverture superbe, papier épais, pages rouges sur la tranche, marque-page), et redécouvrir le manga de Kentaro Miura dans ces conditions (grand format, traduction revue et pages en couleurs) fait plaisir. On se régale, les illustrations en jettent toujours autant (et on en profite encore plus !), et on passe de longues minutes à scruter le moindre détail. Les fans de la première heure craqueront sans aucun doute, tandis que les nouveaux venus auront la chance de découvrir l’œuvre, toujours aussi puissante, dans ces belles conditions. On vous laisse découvrir ces deux premiers volumes !
Lageekroom