Avis manga Glénat : Crying Freeman – Perfect Edition

Alors que la Perfect Edition de « Sanctuary » vient de prendre fin chez son éditeur Glénat, c’est une autre œuvre de Ryoichi Ikegami (scénarisée cette fois-ci par Kazuo Koike) qui revient en ce mois d’octobre : « Crying Freeman ». Cette série mythique, adaptée (avec énormément de respect et de talent) au cinéma en 1995 par Christophe Gans, revient donc dans une nouvelle édition en grand format et avec des pages en couleur. Cinq volumes sont prévus, l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette histoire aussi violente que poétique ! Nous avons eu la chance de recevoir ce premier tome de la part de l’éditeur, et il est temps de vous donner notre avis. 


Avis manga Glénat : Crying Freeman - Perfect EditionSynopsis : Tueur japonais au service de la mafia chinoise des 108 dragons, il a pour nom de code “Freeman”. Après chaque meurtre commis, il laisse couler des larmes. Quel secret dissimulent-elles ? C’est au travers de sa rencontre avec une jeune femme en quête d’amour que Freeman découvrira qui il est vraiment… L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.

 



« Crying Freeman » est une œuvre culte, et avoir cette Perfect Edition entre les mains nous procure un immense plaisir. Yo Hinomura est surnommé le « Crying Freeman » car il pleure au moment où il tue ses victimes. Ce japonais au service de la mafia chinoise des 108 dragons était auparavant un artiste potier réputé, mais sa vie a pris un tournant inattendu et il est désormais un tueur impitoyable. Un jour, durant un de ses contrats, il rencontre Emu Hino, une jeune et belle peintre qu’il devra revenir tuer car elle a vu son visage. La jeune femme le sait et attend la venue de son bourreau, avec un mélange de peur et d’excitation : le visage du Freeman la hante en effet depuis tout ce temps, à tel point qu’elle tombe amoureuse de notre tueur. Mais la police l’a placée sous surveillance, et la mafia japonaise entre également dans la danse. Une alliance improbable est mise en place dans le but de contrer la mafia chinoise, dont la menace plane sur le Japon. Les événements s’enchaînent rapidement, le manga proposant des phases d’exposition (avec des flashbacks revenant sur l’entraînement de Yo et les raisons de son implication au sein de la mafia chinoise) et pas mal d’action. Le scénario nous donne déjà quelques clés, qui nous aident à mieux comprendre les personnages.

Avec son style « à l’ancienne » et une bonne dose de violence (et un peu de sexe), « Crying Freeman » nous embarque dans les années 80 (la série a été publiée entre 1986 et 1988) et son ambiance si particulière. C’est bien simple : les visuels sont toujours aussi sublimes, et le grand format de cette édition Perfect leur rend un bel hommage. Qu’est-ce que c’est beau et classe ! Les corps sont mis en valeur, les scènes d’action sont ultra stylées, et les visages sont absolument superbes et expressifs. Quel plaisir de nous replonger dans cet univers, dont le scénario réserve quelques rebondissements très intéressants. Le soucis du détail de certaines illustrations est incroyable, notamment lorsqu’il s’agit des décors, et la narration est tout aussi réussie, avec une construction fluide digne des plus grands polars. La relation entre Yo et Emu est intéressante également, et on sent qu’un lien fort les unit presque instantanément. On le répète, mais redécouvrir « Crying Freeman » à travers cette nouvelle édition est un réel plaisir, et on ne peut que vous conseiller de vous procurer ce premier tome. Vite, la suite !


Lageekroom

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