Avis manga Glénat : Sand Land Perfect Edition (one-shot)
En mars dernier, Akira Toriyama nous a quittés. Celui qui a accompagné notre enfance a subitement rejoint Goku au paradis, et nous devons avouer avoir du mal à nous en remettre. Du coup, redécouvrir « Dragon Ball » via l’édition Full Color proposée par les éditions Glénat depuis quelques mois déjà (on vous parle du dernier tome disponible juste ici) nous fait du bien, entre pur plaisir et nostalgie. Mais c’est de « Sand Land » dont il est question aujourd’hui, autre œuvre de Toriyama réalisée en 2000 et éditée chez nous en 2002 via un unique volume. Un one-shot qui fait son retour en ce mois d’octobre, dans une édition Perfect que nous avons eu la chance de recevoir. C’est parti pour notre avis !
Synopsis de Sand Land Perfect Edition : À la suite de nombreuses guerres entre les humains, la Terre s’est transformée en un gigantesque désert et l’eau est devenue la denrée la plus rare. Beelzebub, le “prince des démons”, pille les convois d’eau pour approvisionner ses congénères, jusqu’au jour où il entend parler d’une oasis légendaire qui se trouverait quelque part en plein cœur du désert. Aux côtés d’un humain, il se lance alors dans une aventure riche en rebondissements de toutes sortes…
Les éditions Perfect ont le vent en poupe chez Glénat, l’éditeur publiant notamment ces derniers mois celle de « Crying Freeman » ! Des éditions généralement agrémentées de bonus, et c’est une nouvelle fois le cas aujourd’hui. La Perfect Edition de « Sand Land », proposée en grand format, contient quelques pages en couleurs (mais pas assez à notre goût) mais surtout une interview du maître et une sélection de ses croquis. De quoi terminer en beauté une lecture vraiment sympathique, qui mélange action et humour comme l’auteur sait si bien le faire. Nous n’avions jamais eu la chance de lire « Sand Land » avant cette nouvelle édition (nous sommes également passés à côté du jeu vidéo sorti récemment), et cette Perfect Edition a donc été synonyme de découverte pour nous. Toriyama nous embarque dans une aventure rythmée, au cœur de décors désertiques, l’eau étant devenue une denrée, vendue une fortune par un roi peu scrupuleux. C’est une mission périlleuse qui attend Beelzebub, le « prince des démons », qui va se laisser embarquer par Rao, shérif d’une ville voisine (au passé très important), à la recherche d’une oasis légendaire. Si l’histoire reste très classique dans le fond, on s’immerge rapidement dans l’univers de Toriyama, toujours aussi fort pour mettre en scène des personnages attachants et bien écrits (et déjà dans le futur avec un clin d’œil à la PlayStation 6 !).
Les thèmes chers du mangaka sont présents : entraide, importance des rencontres, acceptation des différences, critique de notre société et des dérapages de l’être humain… La guerre que se livrent sans cesse les humains est pointée du doigt, et ce sont toutes les autres espèces qui en subissent les conséquences. L’univers post-apo développé par le mangaka est très réussi, et le lore parvient à se développer dans ce tome unique. Beelzebub est un personnage vraiment excellent, aussi puissant que drôle, et ses compagnons ne sont pas en reste. On rit souvent durant la lecture, l’ambiance dégageant une belle fraîcheur. C’est dynamique, frais, et ça rappelle souvent Dragon Ball, de la représentation des personnages à la mise en scène (quand ça bastonne notamment), sans oublier l’importance des différents enjeux. « Sand Land » est pour nous une belle découverte, et nous sommes heureux d’avoir pu y avoir accès via cette édition Perfect, vraiment confortable en termes de format. Si vous aimez l’auteur, foncez !
Lageekroom