Avis manga Glénat : Tatari – Tome 1

Nouveauté Glénat de cette semaine, avec une sortie le 5 février 2025, « Tatari » a quelques points communs avec un autre manga sorti le même jour aux éditions Doki-Doki : « Brave Bell » (on vous en parle à cette adresse). Il est en effet également question de vengeance, de lycéens ou encore d’organisation criminelle, mais avec une différence de taille : les yokai s’invitent à la fête ! Signé Watari, le premier tome de « Tatari » est entre nos mains, et il est temps de vous en parler. C’est parti !


Synopsis : Jadis, dans l’ancienne capitale de Kyoto, vivait Tatari, un grand yokai chat métamorphe qui terrorisait la population. Mille ans plus tard, c’est en simple chat de gouttière qu’il vit non loin de chez Takeru et sa petite sœur Yuki. Ils s’entendent à merveille et, malgré leur pauvreté, mènent une existence heureuse dans un appartement miteux. Jusqu’au jour où Takeru est froidement éliminé… Tatari décide alors de prendre la place du garçon pour tenter de découvrir l’identité des assassins ! L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.


tatari extrait


Le manga débute par une présentation. On découvre en effet Tatari, un petit chat de gouttière tout mignon, qui rend visite, comme chaque à soir, à Takeru et sa petite sœur Yuki. Sauvé d’une bagarre face à un chien errant par Takeru il y a déjà 7 ans, Tatari s’est attaché à ce dernier et à sa petite sœur. Tatari est même déjà venu en aide à Takeru, lorsque ce dernier se faisait harceler par d’autres enfants. Notre duo vit dans la pauvreté, et Takeru est obligé de travailler, en plus d’étudier, pour s’occuper de sa sœur qui souffre d’une grave maladie. Ils ne connaissent pas leur père et leur mère est absente, et ils doivent se débrouiller par eux-mêmes. Mais cette petite routine se voit chamboulée par la mort de Takeru. Tatari découvre en effet le cadavre du jeune garçon, dans une scène très froide, et c’est là que tout bascule. Tatari est en effet un yokai, et il prend la place de Takeru pour découvrir qui sont ses assassins. Il va devoir se faire passer pour un humain, aller au lycée, et surtout faire attention à ce que ses pulsions ne prennent pas le dessus. On découvre rapidement qui est celui qui a commandité l’assassinat de Takeru, et que d’autres yokai risquent de rapidement débarquer pour faire le ménage.


tatari extrait


Ce premier tome s’avère intéressant sur bien des points, et propose déjà quelques bonnes idées. Certaines scènes sont touchantes, notamment lorsque Tatari, dans le corps de Takeru, vit de chouettes moments avec sa petite sœur. Des moments que le vrai Takeru n’aura jamais l’occasion de vivre… Les enjeux sont quoi qu’il en soit posés : un héritage est en jeu, et le grand méchant de notre histoire compte bien se débarrasser des prétendants à cette fortune pour devenir le roi de la pègre. La série démarre donc de belle manière, avec un Tatari qui a bien du mal à se contenir dans le corps de Takeru, de l’émotion, un peu de baston et des visuels détaillés. Il y a quelques longueurs certes, mais on ne s’ennuie heureusement pas, et la suite est prometteuse, avec l’arrivée d’un tout nouveau personnage. Le tome 2 démarrera sur une bonne grosse baston, c’est certain !


Lageekroom

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