Avis manga Mana Books : Dark Souls Redemption – Tome 1
La saga Dark Souls occupe une place capitale dans le paysage vidéoludique, et a même donné son nom à un genre craint de nombreux joueurs : le souls-like. Un genre largement représenté ces derniers mois, mais c’est d’un manga dont nous allons parler aujourd’hui, avec une création originale signée Mana Books. Scénarisé par Julien Blondel (« Elric » au éditions Glénat) et dessiné par Shonen (« Outlaw Players »), « Dark Souls Redemption » est le fruit d’une collaboration made in France entre l’éditeur et Bandai Namco, et nous avons eu la chance de le recevoir. C’est parti pour notre avis !
Synopsis : Les cendres mourantes d’un feu de camp éclairent un monde dévasté. Une femme, ramenée à la vie par une mystérieuse marque, émerge d’un profond sommeil sans aucun souvenir de son passé. Dans cet univers méconnaissable, elle est poursuivie sans relâche par la redoutable Guilde des gardiens d’écailles. Cependant, elle se voit offrir un salut inattendu par un individu imposant qui garde farouchement le secret de son propre passé… Préparez-vous à affronter les âmes solitaires et à embrasser les ténèbres une fois de plus, dans cette histoire originale et inédite de Dark Souls.
Création originale et officielle, Dark Souls Redemption débarque chez nous le 6 juin 2024 avec un premier tome que nous attendions avec impatience, appréciant tout particulièrement l’univers et le lore des jeux vidéo de la série. Côté ambiance, le pari est réussi avec ce premier volume, qui nous plonge directement dans l’ambiance, souvent sombre, lugubre et oppressante, à la découverte d’une jeune femme amnésique. De la dark fantasy comme on aime, avec des paysages qui s’étendent à perte de vue, un bestiaire imposant, et des personnages déjà charismatiques. Visuellement, c’est vraiment du bon boulot, détaillé, immersif, grandiose parfois, qu’on parle des décors ou des armures, avec une mise en scène qui sait être percutante quand il le faut (on trouve d’ailleurs de nombreux croquis en fin d’ouvrage, sur les personnages et les environnements). On retrouve clairement l’ambiance du jeu, avec de nombreux mystères et un lore qui se met tout doucement en place.
Mais si la partie visuelle est difficilement critiquable, ce premier tome souffre peut-être, à l’image du jeu, d’un contexte qui peine à se mettre en place. Dans le jeu, c’est moins gênant car c’est au joueur d’explorer et de tout découvrir par lui-même. Mais dans un manga, on est davantage pris par la main. Il y a bien quelques rebondissements, mais le scénario manque pour le moment d’ampleur, même en gardant à l’esprit qu’il ne s’agit que du début du récit. Forcément, connaissant le talent de Julien Blondel, on en attend beaucoup, et nous avons hâte de découvrir un tome 2 qui montera sans aucun doute d’un cran en termes d’enjeux. Mais ne boudons pas notre plaisir, car découvrir une histoire originale basée dans l’univers de Dark Souls est un vrai plaisir, cet univers étant extrêmement riche. On terminera avec un mot sur la qualité de l’ouvrage, qui est au rendez-vous. La couverture est très chouette, avec de beaux effets de brillance, et le papier est épais et met en valeur le contraste de certaines illustrations. On vous laisse, pour finir, découvrir le press kit envoyé par l’éditeur, vraiment très classe.
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