Jeux vidéo : nos tops et nos flops de l’année 2023
La fin de l’année est déjà là, et il est temps d’en faire le bilan ! On peut dire qu’on n’a pas chômé, avec des sorties nombreuses, de bons gros AAA à la hauteur des attentes et des titres indépendants de haute volée. Nous avons pu découvrir des univers variés, vivre des aventures horrifiques, touchantes ou poétiques, et bien souvent marquantes. L’année 2023 restera certainement dans les mémoires (2024 s’annonce d’ailleurs tout aussi chargée, en témoigne notre sélection des sorties à venir), et nous avons eu la chance de tester de nombreux jeux sur Nintendo Switch, PS5 ou encore Xbox Series ! Quelques petites précisions sont, comme toujours, de rigueur :
- Si certains titres sont absents de ce dossier (on pense notamment à Baldur’s Gate 3), c’est tout simplement parce que nous ne les avons pas encore terminés
- Il n’y a pas d’ordre de préférence dans nos tops et nos flops
- On parle bien évidemment de titres sortis uniquement en 2023
- Vous trouverez, en fin d’article, notre plaisir coupable de l’année
Allez c’est parti, on vous laisse sans plus attendre découvrir nos tops et nos flops de l’année 2023 !
SEASON : A letter to the future
SEASON : A letter to the future, à travers ses magnifiques environnements, ses personnages attachants et son propos pertinent, est parvenu sans mal à nous toucher, et ce dès les premières minutes. Le jeu est imparfait techniquement et sa VF manque de conviction, mais les thèmes abordés sont intelligents et bien traités, et on prend plaisir à découvrir les environnements et à les immortaliser à travers des croquis, des photos ou des prises de son. Toutes sortes d’émotions nous traversent en découvrant ce monde extérieur, qui va laisser sa place à une nouvelle saison. Les mystères sont au rendez-vous, et on avance, durant 7 heures environ, à la recherche de réponses à nos questions existentielles. SEASON est un jeu marquant, souvent contemplatif mais clairement touchant, et il reste en tête après l’avoir terminé.
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Dead Space
Dead Space version 2023 est un remake solide, visuellement très riche et toujours aussi oppressant. L’ambiance est incroyable, que l’on parle des effets de lumière, de la mise en scène en plan séquence ou du sound design. Les différents sons d’ambiance et les musiques sont incroyables, et la tension ne redescend jamais. Dans chaque couloir peut surgir un Nécromorphe, et ces derniers sont toujours aussi affreux. Le jeu est sombre, violent (les démembrements sont encore plus impressionnants), et certains séquences sont toujours aussi marquantes. Dommage que notre héros manque de charisme (visage, voix), et que certaines mécaniques de gameplay soient datées (c’est rigide, aucune esquive), rendant certains combats pénibles, au même titre que les contrôles en gravité zéro. Mais on peut dire que l’expérience originale est respectée et magnifiée : Dead Space fait clairement partie des meilleurs survival-horror sortis ce jour, et nous croisons les doigts pour que sa suite bénéficie du même traitement.
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Hogwarts Legacy : l’Héritage de Poudlard
Malgré notre méfiance, nous devons l’avouer : Hogwarts Legacy : l’Héritage de Poudlard remplit parfaitement son rôle et s’avère même au delà de nos attentes ! Si tout n’est évidemment pas parfait (IA parfois moyenne, quelques couacs techniques, narration qui manque d’impact, phases d’infiltration pas folles), le jeu est un émerveillement permanent et la magie opère totalement. Le travail des développeurs est remarquable, les détails se comptent par milliers, et Poudlard et ses alentours sont un véritable régal à découvrir. Le lore est riche, les quêtes sont accrocheuses, et on a vite fait de partir en vadrouille remplir un des nombreux objectifs. Superbe visuellement, dynamique dans ses combats et ultra immersif grâce à sa VF de qualité et sa bande-son, le jeu plaira aux fans mais également aux amateurs de jeux d’action à la troisième personne embarquant des mécaniques de RPG.
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Resident Evil 4
Resident Evil 4 n’a pas perdu ce qui faisait son charme, et s’avère toujours aussi explosif, généreux et varié, une sorte de parc d’attraction bourré d’intensité. Mais avec ce remake, l’œuvre de Capcom a revu sa copie, amélioré son rythme, la conception de ses niveaux, tout en étoffant son gameplay. Visuellement superbe, toujours aussi immersif et proposant une durée de vie solide (15h en ligne droite), le titre de Capcom a bénéficié d’un travail qui dépasse presque nos espérances. Néanmoins, nous avons parfois soupiré face à l’abondance d’ennemis, au comportement d’Ashley, ou à cause du gameplay de Léon, lent et plutôt lourd. Comme à l’époque pourrait-on dire, mais on aurait apprécié qu’il soit un peu moins pataud ! Resident Evil 4 est quoi qu’il en soit le remake qu’on attendait, fidèle au matériau d’origine, remodelé juste comme il faut (avec quelques surprises), et toujours aussi explosif (là où le remake du 3 avait raté le coche).
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Dead Island 2
Quasi 10 ans de développement pour un jeu vidéo, ce n’est jamais bon signe. Celui de Dead Island 2 a été compliqué, mais le résultat final est une excellente surprise. On ne s’attendait clairement pas à ça, que l’on parle des visuels, du plaisir de jeu, ou des zombies, ultra détaillés. C’est super gore, jouissif, les zones sont de taille tout à fait correcte et on évite les mondes ouverts que l’on voir trop souvent, trop vastes et trop chiants. Dead Island 2 sait faire sursauter mais garde un ton léger, et on se marre souvent, avec toujours cette envie d’aller explorer et de défourailler du zombie. Le plaisir est là, on charcute à tout va, on se balade sur la plage, on fouille un commissariat pour choper des flingues, on améliore son personnage avec de nouvelles cartes, et on repart exploser des tronches. Tout n’est pas parfait bien sûr, et certains reprocheront au jeu d’utiliser des mécaniques vieillissantes, et de revenir en arrière après un Dying Light 2 autrement plus poussé. Mais cela ne nous a absolument pas dérangés, au contraire, et la formule appliquée fonctionne toujours aussi bien.
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Bramble : The Mountain King
Nous avons adoré Bramble : The Mountain King, le jeu étant parvenu à nous faire frissonner à plusieurs reprises. Malgré ses défauts, le jeu de Dimfrost Studio est ultra immersif grâce à ses visuels et sa bande-son, et nous a embarqués dans son ambiance aussi terrifiante que poétique, à la rencontre de créatures réellement flippantes, possédant chacune leur histoire. Les énigmes sont assez faciles et on progresse très vite dans l’aventure (la durée de vie étant de 5h environ), mais le jeu nous donne exactement ce qu’on en attendait : de vraies sensations. Si vous aimez le genre, foncez !
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Dordogne
Nous avons adoré Dordogne, de sa direction artistique à sa bande-son, en passant par les messages touchants qu’il transmet. Il faut bien garder en tête que le jeu est court (4h) et très facile (les énigmes sont adaptées à tous), mais si vous aimez le genre et que vous êtes à la recherche d’un style visuel qui change de l’ordinaire, nous vous conseillons fortement d’y jeter un œil ! Le jeu est touchant, le doublage français est réussi, et quelques mystères sont même au rendez-vous. On notera, pour terminer, que le titre est disponible day-one dans le Xbox Game Pass. Aucune raison donc de passer à côté si vous jouez sur Xbox !
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Ghost Trick
Quel plaisir de découvrir (ou redécouvrir) ce Ghost Trick sur nos consoles récentes ! Malin, drôle et accrocheur, le jeu de Shu Takumi n’a pas vieilli et bénéficie donc, avec ce portage de qualité, d’une deuxième vie ! Visuellement, c’est fluide et coloré, avec des animations très réussies, et si le gameplay reste assez simple, les énigmes gagnent en difficulté et demandent de réfléchir un minimum ! Côté scénario, des surprises sont à prévoir, et la durée de vie est elle aussi au rendez-vous. On ne peut que remercier Capcom d’avoir eu l’excellente idée de remettre ce titre atypique sur le devant de la scène, et on espère que le public sera au rendez-vous malgré l’absence d’édition physique chez nous.
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Mortal Kombat 1
Mortal Kombat est de retour, pour notre plus grand plaisir ! Si le mode histoire de ce « reboot » est plus « sage » que celui de Mortal Kombat 11 (et garde la même structure), il n’en reste pas moins excellent, souvent épique, et fait preuve de chouettes rebondissements. On retrouve nos personnages préférés, parfois bien différents, et d’autres qu’on n’avait pas revus depuis longtemps. Nous avons pris beaucoup de plaisir à parcourir les 15 chapitres de l’histoire, et nous avons hâte d’en découvrir davantage ! Le roster est complet, le gameplay toujours aussi accessible mais néanmoins technique, et les fatalities sont ultra gores et font preuve d’inventivité. Quant au mode Invasion, annoncé comme évolutif, il est pour le moment juste sympathique et un peu répétitif, mais permet de débloquer de nombreux bonus et de participer à des combats aux règles différentes. Visuellement sublime (quoiqu’assez proche de MK11 au final), Mortal Kombat 1 souffre peut-être d’un contenu dont on fait vite le tour, principalement en solo. Les joueurs multi s’en donneront quant à eux à cœur joie et passeront des heures à se perfectionner pour ne pas se prendre une rouste en tournoi.
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Ad Infinitum
Ad Infinitum nous a mis une petite claque. Alors qu’on pensait avoir affaire à un walking simulator horrifique de plus (ce qui n’est pas péjoratif, car c’est un genre qu’on adore), le jeu s’est révélé plus varié et plus complet que prévu. Le manoir propose des énigmes intéressantes et de nombreuses pièces, et les retours dans les tranchées, les bunkers ou encore le no man’s land sont vraiment marquants. Le jeu parvient à créer le malaise, l’angoisse, avec quelques scènes qui restent en mémoire, et la tension ne retombe que rarement. L’histoire est de son côté très intéressante, à condition de lire toutes les notes. Cerise sur le gâteau, le jeu est très beau, fluide, immersif, et le sound design fait des merveilles (à l’exception d’une séquence face à un boss, où il semblait manquer les bruitages). Les monstres qui vous poursuivent font froid dans le dos, et le jeu parvient également à faire sursauter. Il n’y a pas grand chose à reprocher au jeu édité par Nacon, si ce n’est que le dernier chapitre est un peu court. Le jeu fera désormais partie de nos préférés du genre !
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RoboCop : Rogue City
Oui, RoboCop : Rogue City est une très bonne surprise. Le jeu est fidèle à l’univers des films, souvent très beau et clairement défoulant, avec un RoboCop qui évolue au fil des missions. Le jeu propose même des objectifs secondaires et des zones plus ouvertes, et même la possibilité de coller quelques contraventions. On se prend donc facilement au jeu et on s’amuse beaucoup grâce à un sentiment de puissance qui fait du bien, c’est bourrin, violent et bien jouissif. Le jeu manque un peu de finition et n’est pas parfait techniquement, loin de là, mais on sent la passion des développeurs qui ont fait du très bon boulot. Si vous avez envie d’un bon FPS d’action, RoboCop : Rogue City est fait pour vous.
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Marvel’s Spider-Man 2
S’il reprend les bases de son prédécesseur, Marvel’s Spider-Man 2 fait une nouvelle fois très fort et améliore sa formule. Le rythme est maîtrisé (malgré quelques combats trop longs), c’est visuellement sublime, les méchants ont la classe et nos héros se déplacent avec fluidité et se battent avec des attaques spéciales qui envoient. Dommage que la caméra fasse des siennes et que quelques soucis de collision s’invitent à la fête, car l’ensemble est de haute volée si on aime le genre. Incarner 2 personnages, c’est vraiment cool et bien fichu en termes de narration et de développement, surtout qu’ils bénéficient chacun de leur propre style. Beau, rythmé, souvent impressionnant et bénéficiant d’une VF au top (et vraiment drôle cette fois-ci), Marvel’s Spider-Man 2 remplit parfaitement son rôle et offre à la PS5 une sacrée cartouche pour cette fin d’année.
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The Invincible
The Invincible propose un récit clairement intriguant et une ambiance très réussie ! L’immersion est totale dès les premières minutes de jeu, et la planète Regis III réserve de superbes panoramas et des décors qui impressionnent. L’ambiance sonore est tout aussi réussie, et le jeu sait être aussi mystérieux qu’oppressant. Attention toutefois, il est bon de rappeler que The Invincible est un pur jeu narratif, un walking simulator linéaire qui nous tient par la main (malgré un ou deux embranchements et quelques choix dans les dialogues). Il n’y pas d’énigmes, quelques longueurs, et les interactions restent au final limitées. Quoi qu’il en soit, c’est clairement une bonne pioche si vous aimez le genre. De notre côté, nous avons passé un excellent moment !
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Like a Dragon Gaiden
Like a Dragon Gaiden n’est pas le meilleur épisode de la série, mais n’en avait pas la prétention. Les développeurs nous avaient prévenus : cet opus a été prévu pour être plus modeste, mais n’en oublie pas ses fans. Au final, nous avons beaucoup aimé ce nouvel épisode, certes un peu ancré dans le passé, mais clairement solide. Bien qu’il n’y ait que 2 styles de combat, ces derniers sont toujours aussi classes, et la narration, bien que moins dense, réserve son lot de rebondissements. Retrouver Kazuma Kiryu reste quoi qu’il en soit un réel plaisir, et sa classe est toujours au rendez-vous. Si vous aimez la saga, et principalement ses premiers épisodes, Like a Dragon Gaiden vous plaira à coup sûr !
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Avatar: Frontiers of Pandora
Avatar: Frontiers of Pandora nous a parfois agacés, avouons-le, la faute à son IA trop agressive et des séquences d’action générant plus de frustration que de plaisir. Néanmoins, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas mettre en avant les grandes qualités du jeu, de son ambiance à ses visuels, en passant par son exploration, ultra immersive. L’univers proposé par les développeurs est fabuleux et varié, et on a envie d’en explorer les moindres recoins, souvent ébahis par des panoramas de toute beauté. Il est bien difficile de poser la manette, et même si certaines mécaniques sont reprises de la saga Far Cry (avec parfois une certaine répétitivité dans les objectifs et quelques quêtes secondaires moins engageantes), Ubisoft n’a pas commis les mêmes erreurs en proposant une map allégée (mais néanmoins très grande) et une liberté grisante. Avatar: Frontiers of Pandora est un titre à la difficulté parfois surprenante, mais qui laisse au final une très belle impression.
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Alan Wake 2
Nous l’avons découvert très récemment, et il vient s’ajouter à nos tops à la dernière minute : Alan Wake 2 a su nous convaincre, et prouve une nouvelle fois que le studio Remedy est bourré de talent. Que l’on parle de ses visuels, de sa mise en scène, de son scénario ou encore de l’originalité de certaines séquences, Alan Wake 2 fait très fort et ne nous a absolument pas déçus. Malgré quelques petites longueurs (nous avons mis environ 15h pour le terminer), le jeu est souvent passionnant et ose des choses, qui surprendront les joueurs habitués aux jeux d’horreur classiques. Oui, on parle bien d’horreur dans le cas présent, et certains passages font clairement frissonner. Seul bémol, il n’existe aucune version physique pour le jeu… Pour le moment.
Forspoken
Forspoken va décevoir une partie des joueurs, c’est certain. Même s’il est plutôt propre visuellement, le jeu est très loin du rendu des premiers trailers. Mais au delà de sa technique, c’est son monde ouvert qui pose problème. Il se dégage une sensation de vide, avec de grands environnements qui rappellent ceux de Sonic Frontiers. La verticalité de certains lieux permet de s’éclater en mode parkour, mais le tout est globalement assez triste, avec quelques bâtiments posés çà et là. Heureusement, les combats compensent cette morosité, et s’avèrent super jouissifs. Néanmoins, malgré quelques qualités, le titre est loin des promesses de son éditeur.
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Deliver Us Mars
Ambitieux, les développeurs de Deliver Us Mars ont souhaité proposer, avec cette suite, un récit plus dense et une narration encore plus cinématographique. Le résultat est toujours aussi immersif, réalisé avec passion, mais moins malin que l’opus précédent et surtout en deçà de nos attentes techniquement. Certains paysages sont très beaux, on retrouve des séquences qui coupent le souffle, mais le manque de budget se fait souvent sentir, avec par exemple des visages ratés, des animations rigides, et des passages de grimpette dispensables. Pas mal de bonnes idées tombent à l’eau au final, et les énigmes sont elles aussi répétitives et manquent d’inventivité. Les développeurs ont voulu raconter une histoire (bien écrite et avec quelques rebondissements) mais ont perdu de vue ce qui faisait l’essence du précédent titre : son mystère et son ambiance anxiogène.
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Atomic Heart
Atomic Heart n’est ni un bon Far Cry, ni un bon Bioshock, , ni un bon doom-like, mais parvient à proposer une superbe direction artistique qui donne envie de s’y plonger. Souvent impressionnant, le jeu de Mundfish a d’excellentes idées à proposer, de la montée en puissance de notre héros à ses différents pouvoirs, en passant par certains niveaux au level design intéressant. Mais si les premières heures sont vraiment convaincantes, le jeu montre rapidement ses limites à nos yeux, jusqu’à en devenir pénible. On bouffe du mini-jeu à la pelle (les ouvertures de porte, on n’en pouvait plus), le monde ouvert ne donne pas envie (on s’y fait sans arrêt harceler), l’humour divisera clairement, et les dialogues incessants donnent mal à la tête. Par contre, la claque technique est là : c’est superbe, fluide, bourré de détails et d’animations, et les boss ont vraiment de la gueule. A voir si cela suffira pour vous convaincre.
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Le Seigneur des Anneaux : Gollum
Le Seigneur des Anneaux : Gollum est une réelle déception, et cela nous fait vraiment mal au cœur. On sent que les développeurs avaient à cœur de nous proposer un univers cohérent, bien écrit, et des environnements réussis, mais cela ne suffit pas et le jeu rate ce qu’il entreprend. Malgré quelques jolis décors, de belles musiques et la fidélité au matériau de base, Le Seigneur des Anneaux : Gollum est plombé par sa répétitivité, sa technique, son IA, ses bugs à foison, son gameplay ultra imprécis et même le design de son personnage (qui louche). On meurt un nombre incalculable de fois dans les phases de grimpette ou durant l’infiltration, et la frustration est à son comble. Le jeu est donc une énorme déception malgré quelques qualités, et ce ne sont pas, à notre avis, les patchs promis par les développeurs qui changeront quoi que ce soit. Tout ça est bien triste.
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Fort Solis
Vous l’avez compris, Fort Solis est un titre immersif, sublime visuellement et très travaillé en termes de sound design. Mais si l’expérience réserve quelques moments intéressants et des doublages de qualité, le jeu s’avère trop court et trop lent en termes de rythme pour réellement accrocher. Du coup, on reste sur notre faim : le potentiel est là mais il manque une ou deux séquences marquantes pour vraiment nous embarquer, ainsi que des QTE avec une vraie incidence. Dommage, car le récit comporte son lot de mystères ! Il faut néanmoins garder en tête que l’on a affaire à un jeu indépendant et non un AAA, mais cela ne suffit pas à compenser la trop courte durée de vie du jeu. Fort Solis est une très belle démo technique et prouve que l’Unreal Engine 5 en a dans le ventre, mais s’avère trop limité ludiquement parlant. Cela ne nous empêchera pas d’acheter la version physique du jeu, mais quand elle aura baissé de prix.
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Daymare: 1994 Sandcastle
Avec Daymare: 1994 Sandcastle, les développeurs de Invader Studios font preuve de plus d’ambition en proposant un titre visuellement en progrès et une mise en scène davantage cinématographique. Si l’aventure réserve de bons moments et un gameplay efficace, le jeu souffre de classicisme et manque d’âme pour pleinement convaincre. Sans aller dire qu’il n’est qu’un énième TPS inspiré des derniers Resident Evil, Daymare: 1994 Sandcastle peine à se démarquer. Son gameplay est efficace mais répétitif, et les monstres qui vous agrippent sans cesse vont rapidement vous gonfler. Nous avons terminé le jeu sans nous forcer grâce à son ambiance et à quelques moments de bravoure, mais il nous a manqué quelque chose pour nous donner envie de vous le conseiller. Si vous êtes en manque de titres du genre, et malgré son prix doux (entre 30 et 40 euros suivant les revendeurs), nous vous conseillons d’attendre une baisse de prix avant de vous lancer.
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Sonic Superstars
Sonic Superstars est, malgré ses qualités, en dessous de nos attentes. On en espérait peut-être trop, et Sega est clairement resté sur ses acquis avec des environnements qui reprennent ceux des anciens épisodes et un gameplay parfois lourd et imprécis. C’est dommage, car le titre dégage une certaine fraîcheur, quelques niveaux sont très chouettes et la bande-son est réussie. Le gameplay se laisse au final prendre en main et les différents personnages apportent un plus à l’aventure, mais la caméra trop proche gâche la lisibilité. Vendu 60 euros, le jeu nous semble cher par rapport à sa durée de vie et ce qu’il propose au final. Sonic Superstars veut faire du neuf avec du vieux, mais peine à convaincre à cause de défauts qui embarquent le fun avec eux. Malgré tout, le principal problème du jeu à nos yeux, à savoir la caméra trop proche, pourra éventuellement être corrigé via une mise à jour. A voir si les développeurs en prendront conscience avec les retours des joueurs.
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Stray Souls
Même en étant indulgent avec Stray Souls et en mettant ses qualités visuelles et sonores en avant, il est difficile de vous conseiller le jeu pour le moment, et quelques mises à jour sont clairement nécessaires pour peaufiner le tout. L’ambiance est réussie, quelques séquences sont intéressantes, mais le jeu peine à faire frissonner, les combats de boss sont répétitifs, et plein de petits défauts cassent l’immersion (problème d’orientation, de caméra, bugs de collision). C’est vraiment dommage, car le potentiel est là ! On ressort donc déçus de l’aventure, et on espère que le studio tiendra compte des retours pour apporter quelques correctifs qui rendront le jeu nettement plus agréable à jouer.
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Quantum Error
On a beau essayer d’être gentil, Quantum Error est une réelle déception, certains qualifiant même le jeu de scam. Vendu 60 euros, le jeu tente des choses et s’avère même ambitieux, mais rate tout ce qu’il entreprend. L’action est molle et pénible, le gameplay lourd comme pas possible, l’Unreal Engine 5 balance en boucle ses pires assets, l’histoire est incompréhensible et on se force à poursuivre l’aventure. C’est triste, très triste même, mais on ne peut pas cautionner le prix de vente de Quantum Error, clairement trop élevé. On se demande si des mises à jour pourront un minimum sauver le jeu…
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Flashback 2
Flashback 2 partait peut-être d’un bon sentiment, mais le résultat est clairement décevant. Nous avons beau adorer le travail de Paul Cuisset, qui s’avère toujours passionnant dans ses interviews, cette suite semble ancrée dans le passé, pour le pire, et ne parvient pas à proposer une expérience au moins satisfaisante. Le jeu souffre de gros problèmes de finition, empêchant parfois la progression, le gameplay est lourd et imprécis, le jeu est court (comptez 6h en ligne droite), le level design est archi basique, et le tout manque cruellement d’intérêt, avec des séquences pas vraiment utiles (déplacements en moto, combat de mechas presque injouable). C’est vraiment triste, car la direction artistique est de bonne facture et certaines missions restent sympathiques. On avait vraiment envie d’aimer Flashback 2 et de sentir ce vent de nostalgie qu’on aime tant, mais cela n’a pas été le cas.
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The Walking Dead: Destinies
The Walking Dead: Destinies vous fera marrer à coup sûr pendant quelques heures, et aurait presque mérité qu’on y jette un œil à un prix moins élevé. L’idée de changer l’histoire était bonne mais est mal exécutée, et les affrontements tournent rapidement au vinaigre. Le jeu en devient pénible, et on lutte davantage contre le gameplay et les bugs que contre les zombies. La durée de vie est assez correcte au final, mais passées les 3 ou 4 heures de jeu, on soupire fort, même si incarner tous ces personnages reste sympathique (malgré la tronche de certaines et de certains). The Walking Dead: Destinies reste au final un ratage, drôle quelques instants mais vite pénible. C’est dommage, car il avait quelques idées intéressantes et aurait pu prétendre au plaisir coupable de l’année.
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Redfall
Redfall a des qualités, on lui a volontiers laissé sa chance (nous sommes allés au bout de l’aventure), mais ses problèmes techniques, ses gunfights trop mous et son IA déglinguent tout. C’est vraiment dommage, car tout n’est pas à jeter, et on y passe même des bons moments, grâce à sa direction artistique et à certaines missions intéressantes. L’armement est plutôt sympa, tout comme le bestiaire, le jeu propose de jolis panoramas, mais il manque à Redfall une âme, du panache, et une IA digne de ce nom. Si les développeurs veulent convaincre les joueurs, il va falloir sérieusement cravacher. En l’état, il est difficile de vous conseiller le jeu, même si, on le redit, tout n’est pas à jeter.
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LE PLAISIR COUPABLE
Goldorak – Le Festin des Loups
S’il est imparfait (soucis techniques, bugs de collision et de sauts, bestiaire qui manque de variété, combats répétitifs), Goldorak – Le Festin des Loups propose une expérience agréable et fidèle à la série animée. C’est plutôt coloré, les différentes phases de jeu permettent de varier les plaisirs, et les combats ont un certain panache, notamment grâce aux musiques et aux attaques de notre cher Goldorak. La narration est fluide, avec des dialogues en mode visual novel en français, et on enchaîne les différentes zones avec plaisir, même si les objectifs ont tendance à se répéter. Le titre est au final sympathique, et nous y avons passé un bon moment, qu’on aurait aimé voir durer plus longtemps !
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Et vous, quels sont vos tops et vos flops ?
Lageekroom