Retrogaming : Sega Mega Drive : quels sont les jeux de notre enfance ?
Nous sommes nés dans les années 80, en pleine guerre Sega/Nintendo ! Une guerre des consoles plutôt saine quand on y repense, surtout en comparant avec notre époque actuelle. Quand un joueur possédait la Mega Drive, il allait découvrir les jeux Super Nintendo chez un ou une pote possédant la console, et inversement. De notre côté, nous avons eu les 2 consoles, mais la machine de Sega est arrivée la première à la maison. C’est pourquoi nous avons décidé de lui consacrer ce petit dossier, qui n’a pas pour but de regrouper les meilleurs jeux de la console ou les titres les plus cultes, mais tout simplement ce que nous avons possédés et que nous possédons encore. C’est parti pour notre sélection des jeux Mega Drive de notre enfance !
– Sonic 2 (1992) –
Même s’il n’y a pas forcément d’ordre de préférence dans notre sélection, Sonic 2 fait parti de nos chouchous. Cet épisode est à nos yeux excellent, reprenant le concept du premier Sonic mais en l’améliorant en termes de gameplay. Le jeu est encore plus rapide, propose des niveaux très beaux et variés, des stages bonus impressionnants pour l’époque et des boss parfois corsés. Cerise sur le gâteau, les musiques sont excellentes et restent en tête. Les fans de Sonic ont tous leur jeu préféré, pour nous, c’est ce deuxième épisode.
– Michael Jackson’s Moonwalker (1990) –
Même s’il a un peu vieilli, Michael Jackson’s Moonwalker reste à nos yeux un jeu phare de la console. Le jeu mélange danse et action, notre héros possédant des pouvoirs magiques pour se débarrasser de ses ennemis. On peut donc utiliser sa magie pour frapper, tourner sur soi même, ou encore danser. A ce moment là, Michael entraîne tous les personnages à l’écran dans une chorégraphie bien stylée, et tous meurent à la fin. Même les chiens ou encore les zombies jouent le jeu et se mettent à danser en rythme. L’animation de Michael est excellente, on retrouve ses gestes et mouvements habituels et désormais cultes, et on peut même effectuer le moonwalk avec une certaine classe. Avec ses bruitages désormais cultes (Michael !) et ses musiques plutôt chouettes pour de la Mega Drive, le jeu aura toujours une place dans nos cœurs.
– Aladdin (1993) –
La guerre des consoles, ce n’est plus ce que c’était. Avant, on débattait pour savoir quelle était la meilleure version d’Aladdin : celle de la Super Nintendo, ou celle de la Mega Drive ? Pour finalement en conclure que les 2 étaient très cool, et qu’on était bien contents d’avoir un pote qui possédait la console concurrente pour aller tester l’autre version du jeu chez lui. Sur Mega Drive, Aladdin mise beaucoup sur ses graphismes et ses animations. Le jeu fait également la part belle à l’humour, avec des soldats qui perdent leur pantalon quand on les attaque, ou notre fidèle Abu et ses mimiques vraiment craquantes. Aladdin est un jeu de plateforme tout ce qu’il y a de plus traditionnel : une dizaine de niveaux, des secrets à découvrir, quelques boss, des passages plus speed en tapis volant : tout y est, et le jeu reprend le dessin animé avec une grande fidélité. Un jeu à posséder dans sa collection.
– Flashback (1992) –
Même si nous devons avouer ne l’avoir jamais terminé (ou alors on ne s’en souvient pas…), Flashback est un sacré jeu. A l’époque, c’était une véritable claque visuelle, avec des animations ultra détaillées, à l’image du premier Prince of Persia. Superbe ambiance, belle bande-son, action, infiltration : le cocktail fonctionne bien, et l’univers futuriste (l’histoire débute en 2042) du jeu de Delphine Software International est encore plus mis en valeur par des cinématiques sublimes. Le jeu est ressorti sur nos consoles récentes, si vous avez envie d’y jeter un œil.
– La Légende de Thor (1994) –
Autre claque visuelle de la Mega Drive, La Légende de Thor est un action-RPG développé par Ancient et édité par Sega. On y incarne le prince Ali, qui va devoir utiliser un bracelet permettant d’invoquer 4 esprits : l’esprit de l’eau « Dytto » ; l’esprit du feu « Efreet » ; l’esprit de l’ombre « Shade » ; et l’esprit des plantes « Bow ». Ces différents esprits seront à utiliser pour résoudre des énigmes, et l’exploration sera au rendez-vous, sans oublier les combats. Temples, forêts, villages, châteaux et marais sont à découvrir, l’ensemble étant varié, coloré et très détaillé. Cerise sur le gâteau, il est possible de sauvegarder à tout moment (sauf dans les donjons). Les musiques, composées par Yūzō Koshiro, sont tout bonnement excellentes, et font également de ce jeu une belle réussite, dont la suite, sortie sur Sega Saturn, sera un peu moins marquante mais néanmoins excellente.
– Le Roi Lion (1994) –
Au même titre qu’Aladdin, Le Roi Lion fait partie de ces jeux que l’on lançait pour impressionner la famille et les amis. Joli, coloré, et proposant des animations ultra détaillées, le jeu édité par Virgin Interactive est toujours aussi accrocheur aujourd’hui, avec un gameplay agréable à prendre en main. Seuls certains niveaux posent parfois problème, à cause de leur difficulté quelque peu abusive. A l’image d’Aladdin et de nombreux jeu de l’époque finalement… Le Roi Lion fait toujours partie de notre collection, et nous le relançons régulièrement avec beaucoup de plaisir.
– Soleil (1994) –
Sega voulait proposer à ses joueurs un RPG de qualité, voyant Nintendo tout rafler avec la série The Legend of Zelda. Et c’est ainsi que nous avons eu la chance de voir débarquer Soleil, un jeu qu’un ami nous avait prêté un été et que nous n’avons pas lâché des vacances. Les graphismes sont très jolis, les environnements sont variés, et le gameplay se prend facilement en main, faisant même intervenir des animaux bien utiles à votre quête. Soleil est un jeu immersif et propose une très belle ambiance, et il a fortement marqué notre vie de gamer. Sega a, à nos yeux, réussi son pari.
– Dragon Ball Z : L’Appel du destin (1994) –
Que nous étions jaloux des possesseurs de Super Nintendo ! Ces derniers avaient en effet la chance de voir débarquer sur leur console plusieurs jeux tirés du manga de Toriyama. Le jour où nous avons eu la chance d’avoir cet opus Mega Drive dans nos mains, la joie était grande. Certains considèrent le jeu comme étant inférieur à ceux sortis sur la console de Nintendo, mais nous dirons plutôt qu’il est différent. On retrouve néanmoins la possibilité de s’éloigner de son adversaire (l’écran se scinde en 2) pour balancer de bonnes grosses attaques spéciales. Visuellement, c’était sympathique, mais quelques personnages cultes manquent clairement à l’appel. Il faut noter qu’une manipulation à l’écran titre permettait d’augmenter la vitesse du jeu, franchement lente de base. En tout cas, même si les coups spéciaux étaient ultra chauds à sortir, on y a pris beaucoup de plaisir.
– Jurassic Park (1993) –
Lorsque nous avons découvert le tout premier Jurassic Park au cinéma, ce fut une véritable claque. Nos yeux d’enfant ont eu du mal à comprendre ce qui leur arrivait, et l’adaptation du film en jeu vidéo, sur Mega Drive notamment, nous a permis de nous replonger dans cet univers si particulier. Malgré sa fidélité au film et le fait de pouvoir jouer à la fois Grant et le Raptor, Jurassic Park est un jeu frustrant sur bien des points. Difficile de croire que l’on prenait autant de plaisir à l’époque en y rejouant aujourd’hui, tant le challenge est élevé (surtout lorsque l’on incarne Grant, dont le gameplay est très imprécis). Mais l’ambiance est là, le jeu est sympa visuellement, et les 7 niveaux sont assez variés. Jurassic Park reste un jeu à faire sur la console de Sega, même si notre préférence va à la version Super Nintendo.
– Rambo III (1989) –
Notre enfance a en partie été bercée par quelques films d’action bien bourrins, et Rambo III en faisait partie. Cet opus n’a rien à voir avec le premier film, et va très loin dans l’action, tutoyant bien souvent le n’importe quoi. L’adaptation en jeu vidéo de ce Rambo III nous plaisait beaucoup, et on s’éclatait à terminer le jeu le plus vite possible en poignardant ou en faisant exploser tout ce qui bouge. Du speed run avant l’heure. Les séquences de tir à l’arc pour dégommer un tank ou un hélico (avec une vue placée derrière Rambo) nous impressionnaient beaucoup. Le jeu a vieilli, mais reste agréable à prendre en main et riche en action. La durée de vie est malheureusement très courte, et il est possible de le finir en 2 petites heures en ligne droite.
– True Lies (1994) –
Après Stallone, place à Schwarzy avec True Lies, édité par Acclaim et adapté du film de James Cameron. Un bon film de mec des années 90, qui ne lésine pas sur l’action ! Le jeu n’était pas fou, mais on s’y amusait beaucoup. Attention, il ne fallait pas abuser des flingues et éviter de tirer sur les civils pour ne pas faire capoter les missions. Visuellement, la vue de dessus permettait de bien profiter de l’action, comme dans Rambo III, et les décors étaient plutôt variés. Le titre n’est pas un must-have de la console, mais il fait néanmoins partie des jeux de notre enfance, et mérite une petite place dans notre dossier.
– Comix Zone (1995) –
En voilà un jeu qui avait sacrément la classe ! Dans Comics Zone, le joueur incarne un artiste prisonnier de sa propre bande-dessinée. On passe donc de case en case de façon bien classe, et on bastonne des ennemis dessinés au fur et à mesure. L’ambiance est géniale, à base de bulles de dialogues et d’onomatopées, et le jeu est vraiment très beau, avec des décors variés et des animations détaillées. Un jeu original donc, un peu court mais proposant un bon challenge. Mais surtout, Comix Zone est un jeu qui, comme nous le disions au début de ce paragraphe, a une méchante classe.
– Tintin au Tibet (1996) –
Le jeu d’Infogrames est davantage un souvenir d’enfance qu’un indispensable. Et pourtant, Tintin au Tibet est devenu culte grâce à certains youtubeurs, qui ont mis en avant l’aspect punitif du jeu. Il faut avouer que le jeu est ultra difficile, et nous ne l’avons jamais terminé à l’époque (nous nous sommes arrêtés au niveau de l’escalade). Dommage, car Tintin au Tibet est fidèle à la bande-dessinée, et propose de superbes graphismes. Il reste un jeu culte de notre enfance, et nous lui avons consacré un sacré paquet d’heures.
– Mortal Kombat II (1994) –
Le succès de la saga Mortal Kombat n’est plus à démontrer, et malgré quelques opus en deçà et un passage à la 3D qui s’est fait dans la douleur, de nombreux titres sont excellents. Mortal Kombat II est peut-être celui qui nous a le plus marqués, avec ses personnages digitalisés de grande taille, sa violence et l’inventivité de ses fatalities. Une sacrée tarte à l’époque qui proposait une ambiance glauque et des personnages qui sortaient parfois de l’ordinaire. Concurrent de Street Fighter, Mortal Kombat était pourtant bien différent, et certains critiquent encore, et à juste titre, le gameplay rigide de ces anciens épisodes. Mortal Kombat II reste un jeu important dans notre vie de gamer, et nous y jouons toujours avec autant de plaisir.
– Altered Beast (1988) –
Sorti en arcade en 1988, Altered Beast a bénéficié d’une adaptation sur Mega Drive, pour notre plus grand plaisir. Alors soyons clairs, le jeu est loin d’être une réussite : court, pas forcément joli et raide dans son gameplay, Altered Beast en fera sourire plus d’un aujourd’hui. Et pourtant, nous l’avons adoré à l’époque, notamment grâce à son ambiance. Sauver Athéna et tuer tous vos ennemis, telle est votre mission. Certains ennemis, des loups bleus plus précisément, lâchent des orbes spéciales quand vous les tuez, des orbes qui vous font gagner en musculature jusqu’à vous transformer en loup-garou, en ours ou encore en tigre pour plus de puissance. Certains ennemis nous faisaient flipper quand on était gosses, et le jeu était parfois difficile. Malgré ses faiblesses, Altered Beast fait partie de nos meilleurs souvenirs de la Mega Drive.
– Olympic Gold (1992) –
On change complètement de style avec Olympic Gold, qui comme son nom l’indique vous fait participer aux jeux olympiques de Barcelone en 1992. Différentes épreuves sont au programme (100m, 110m haies, saut à la perche ou encore plongeon), et nous avons choppé pas mal d’ampoules en matraquant les boutons de la manette. Un gameplay basique (bourriner les boutons pour aller plus vite) ou au contraire totalement obscure. Par exemple, nos scores au plongeon étaient meilleurs en appuyant sur tous les boutons en même temps. Le jeu a vieilli, mais on se marre toujours autant sur les épreuves de vitesse. Que de bons souvenirs.
– Ecco the Dolphin (1992) –
Ecco fait partie de ces jeux sur lesquels nous avons passé beaucoup de temps mais sans jamais les terminer. Avancer dans le jeu était une véritable épreuve, et nous étions souvent perdus sans savoir quoi faire. Mais on y retournait, car un côté reposant se dégageait de nos parties malgré la difficulté globale. Et puis incarner un dauphin, ça change de l’ordinaire, surtout que le jeu est plutôt chouette visuellement.
– Theme Park (1995) –
On ne compte plus les heures passées sur Theme Park, que l’on parle de cette version Mega Drive, de son adaptation sur Sega Saturn (une version que nous possédons également) ou encore de Theme Park World, sa suite sortie notamment sur PlayStation 2. Même si nous n’avions pas conscience de toutes les possibilités que le jeu offrait à l’époque, nous y prenions beaucoup de plaisir. Agencer ses routes, construire des manèges et des boutiques, gérer son personnel, les relations avec les syndicats… Theme Park est un jeu très complet, et il est même possible de blinder les frittes de sel pour pousser vos visiteurs à acheter des boissons. Mais gare au effets indésirables, certains ayant l’estomac fragile. Si on aime le genre, Theme Park est un indispensable sur la console de Sega.
– Earthworm Jim 2 (1995) –
Nous avons beaucoup hésité à mettre le premier Earthworm Jim dans cette sélection, mais c’est clairement sur ce deuxième opus que nous avons passé le plus de temps. Avec son humour souvent absurde, ses armes loufoques mais surtout son héros atypique, le jeu est toujours aussi excellent. Les animations sont fluides, la bande-son est dynamique, le challenge est au rendez-vous, et les mamies n’hésiteront pas à vous balancer des coups de parapluie. On s’était franchement marré à l’époque, et c’est toujours le cas aujourd’hui.
– Cool Spot (1993) –
On termine notre sélection des jeux Mega Drive de notre enfance avec notre petite capsule préférée. Cool Spot est un jeu de plateforme coloré et fun, mais également la mascotte de la boisson 7up dans les années 90. Cette version Mega Drive propose des graphismes réussis et des bruitages souvent marrants (sans parler des musiques entraînantes), le gameplay étant simple mais efficace. Attention toutefois, les 11 niveaux que comporte le jeu (sans compter les niveaux bonus) proposent parfois un bon challenge. Cool Spot n’est pas le meilleur jeu de plateforme du monde, mais il fait partie de ces titres marquants qui ont marqués notre jeunesse.
Et vous, quels sont les jeux Mega Drive de votre enfance ?
Lageekroom
Superbe article, merci beaucoup !