TEST : Hot Wheels Unleashed 2 – Turbocharged (PS5)
Il y a un peu plus de 2 ans déjà, nous avons eu la chance de replonger en enfance grâce à Milestone et leur Hot Wheels Unleashed, un titre souvent décoiffant et vraiment sympa à prendre en main. En ce mois d’octobre 2023, les développeurs italiens remettent ça avec Hot Wheels Unleashed 2 – Turbocharged, une suite qui compte bien reprendre les solides bases du premier jeu tout en y apportant quelques nouveautés. On a ressorti nos petites voitures préférées et nous nous sommes lancés dans cette nouvelle aventure toujours aussi speed ! C’est parti pour notre avis.
On prend les mêmes et on recommence. C’est un peu ce qui nous vient à l’esprit au lancement du jeu, mais ne sous-estimons pas les développeurs de Milestone, qui reviennent avec quelques nouveautés dans leur besace. Rappelons le concept de Hot Wheels Unleashed : il s’agit tout simplement de participer à des courses à grande vitesse en contrôlant des petites voitures que certaines et certains ont eu durant leur enfance. Dans cette suite, on monte d’un cran en termes de véhicules, avec plus de 130 bolides variés, allant du quad au camion, en passant par des F1 ou encore divers prototypes et monster trucks. Chaque véhicule a ses propres caractéristiques (vitesse, accélération, puissance de freinage, maniabilité, boost), et on sent bien les différences une fois sur le circuit ! Néanmoins, on reste face à un gameplay orienté arcade, et le but est de proposer une prise en main immédiate. Et c’est totalement le cas, car après le tuto habituel, on est déjà dans le bain, prêt à enchaîner les turbos, les drifts, et désormais les dashs ou encore les sauts !
Oui, le gameplay de Hot Wheels a quelque peu évolué, et si ces ajouts vous semblent anecdotiques, ce n’est absolument pas le cas. Le saut, par exemple, permet aux développeurs de se lâcher davantage et de proposer des circuits encore plus tarabiscotés, demandant au joueur de faire jouer son skill et ses reflexes. C’est franchement sympa, et cela pimente les courses, qui peuvent réserver pas mal de challenge en poussant la difficulté. Le jeu vous demande d’ailleurs d’emblée si vous souhaitez activer la direction, le freinage ou l’accélération assistée, voire même une assistance aux sauts. On vous conseille bien évidemment de tout désactiver pour un maximum de sensations. Les sauts seront en tout cas bien utiles pour éviter une chute, dépasser un adversaire, prendre un raccourci ou tout simplement éviter un piège (il y en a à nouveau pas mal sur les pistes). Vous l’avez compris, il est également possible d’effectuer un dash latéral, histoire d’envoyer valser un adversaire, mais également d’éviter une sortie de route frustrante. Ce dash permet en effet de revenir rapidement sur la piste avant de chuter comme un looser dans le vide. Heureusement, en cas de soucis, la touche R1 permet de revenir rapidement dans la course.
On trouve également toujours le drift, facile à déclencher (en freinant) et qui permet d’augmenter sa jauge de boost. Cette dernière permet de fortement accélérer et de rendre le jeu encore plus décoiffant, surtout lors des sauts pendant lesquels on peut lâcher quelques figures. Hot Wheels Unleashed 2 – Turbocharged est en effet vraiment rapide, et surtout très fluide. Le jeu tourne en 60 images par seconde, et ne bronche absolument jamais. C’est un véritable régal à jouer, et on en prend même parfois plein les yeux avec de très beaux effets de lumière, des textures au sol très chouettes et des véhicules parfaitement modélisés. L’effet plastique des bagnoles et autres motos donne vraiment l’impression d’avoir les jouets de notre enfance devant les yeux. Le jeu reste proche du titre précédent en termes de graphismes, mais l’ensemble est très solide, d’autant que les environnements sont variés. On pourra en effet se la donner sur des circuits en extérieur dans le jardin, ou encore dans une salle d’arcade, un parcours de mini-golf, une station essence ou le musée des dinosaures. C’est varié, et le jeu offre également la possibilité de créer ses propres circuits via un éditeur, et de bénéficier de ceux de la communauté.
Côté contenu, c’est relativement classique mais quelques nouveautés sont au programme. On retrouve la course rapide ou le contre-la-montre, mais également un mode élimination (dans lequel sont dégagés les véhicules les plus lents), le mode as du dérapage (ça va drifter sec) ou encore le mode étape, dans lequel on doit chercher différents points de contrôle en visitant l’environnement. Tout ça est plutôt sympa, mais il faut également compter sur le mode histoire, qui reprend grosso modo la formule de l’épisode précédent. On explore et on progresse sur une carte qui contient différentes zones, chaque zone regroupant des épreuves et des courses de boss (durant lesquelles il faut détruire des cibles avant que la jauge de rage de l’ennemi ne se remplisse). Nous avons trouvé la progression de ce mode solo plus fluide que dans le premier jeu, qui demandait de terminer des objectifs cachés pour progresser. Du coup, on était parfois bloqués sans savoir pourquoi, ce qui n’est plus le cas ici. Il est possible, depuis la carte, d’accéder à notre collection de véhicules, et de dépenser des points de compétence pour les améliorer (pour par exemple rendre son véhicule insensible aux barrières, aux toiles d’araignée ou aux tornades, améliorer sa maniabilité ou son boost). Il existe de nombreuses améliorations à ajouter à chaque véhicule, et ce sera à vous de vous créer vos favoris.
La boutique permet quant à elle d’acheter des engins avec les sous gagnés durant les épreuves. Elle se met à jour après quelques dizaines de minutes, proposant régulièrement de nouveaux bolides, alors ne perdez pas de temps pour gagner un peu de sous si un véhicule vous plaît ! L’envie de continuer et d’en débloquer un maximum est bien présent, surtout que les modélisations sont impeccables. L’histoire du mode solo est par contre assez anecdotique, même si quelques cinématiques sont au programme. Darla et Robert, nos héros, vont devoir se débarrasser de créatures accidentellement libérées par le professeur Tanabe. On dira que c’est sympatoche, et que ça plaira surtout aux plus jeunes. On notera également qu’il y a pas mal d’options de personnalisation (avec un éditeur d’autocollant), du jeu en ligne (nous avons facilement trouvé des joueurs) ou en écran partagé. Bref, si les modes de jeu restent au final classiques, il y a de quoi faire, et on a envie d’accumuler un max de sous pour aller les dépenser dans la boutique, 100% fan service.
Hot Wheels Unleashed 2 – Turbocharged est souvent classique mais super efficace, et reprend les bases solides de son prédécesseur pour nous livrer un titre toujours aussi rapide. Le gameplay se prend facilement en main et le jeu est un peu plus permissif que le précédent (même si on n’échappe pas à quelques sorties de route ou collisions hasardeuses), et on peut dire que ça décoiffe. Les véhicules sont nombreux, on peut les améliorer et les personnaliser, et on enchaîne les courses avec plaisir dans des environnements variés. Du gameplay aux graphismes propres et fluides, les développeurs proposent une expérience solide, et les quelques nouveautés de gameplay dynamisent encore plus les courses et le level design. Seul le scénario du mode histoire passera en second plan, et on grince déjà des dents face aux nombreux DLC annoncés, qui ne demandent qu’à vider notre porte monnaie. Au final, pour une cinquantaine d’euros (voire moins de 40 suivant les revendeurs), on en a pour son argent si on aime les jeux d’arcade aux sensations décoiffantes.
Les +
- gameplay très accessible et toujours aussi agréable
- l’ajout des sauts et des dashs latéraux
- les circuits, variés et au level design qui réserve souvent des surprises
- ça va vite, et c’est parfaitement fluide !
- plus de 130 véhicules, variés et aux caractéristiques différentes
- c’est franchement joli, et bourré de chouettes effets visuels
- le mode track builder et les créations de la communauté
- le mode photo
- durée de vie solide
- du multi en local
- les musiques, qui ont la pêche…
Les –
- … mais qui peuvent vite devenir répétitives
- toujours quelques collisions hasardeuses et frustrantes
- le scénario du mode histoire, anecdotique
- la foison de DLC à venir
- des modes de jeu qui restent assez classiques au final
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