TEST : Spider-Man, l’exclue PS4 est-elle une toile de maître (+ avis sur les DLC) ?
Annoncé à l’E3 2016, puis montré à nouveau en 2017 et cette année, Spider-Man version PS4 est enfin entre nos mains. Après plus de 30h à parcourir New-York avec l’homme araignée, nous avons vu le bout de cette aventure tant attendue par les fans du personnage, de Marvel, et des jeux de super-héros en général ! Les trailers présentés étaient prometteurs, présentant des scènes d’action épiques dans une ville joliment modélisée. Qu’en est-il de cette version finale, testée sur notre PS4 Pro ?
Autant le dire tout de suite, jamais la ville de New-York n’aura été aussi belle dans un jeu vidéo ! C’est bien simple, on s’y croirait, et pour y être allés il y a quelques années, nous avons vite retrouvé nos marques et des rues cultes que l’on a traversées. On n’ose même pas imaginer le plaisir ressenti par les new-yorkais eux-mêmes ! La ville est superbe, riche en détails, et bourrée de vie. Que l’on virevolte dans les airs entre des immeubles immenses aux magnifiques reflets ou que l’on se balade tranquillement au sol entre les piétons, l’immersion est juste géniale. On pourra même interagir avec les passants, ravis de croiser notre route. Incarner Spider-Man n’aura jamais été aussi grisant, et la prise en main est quasi immédiate. Après quelques minutes seulement, on prendra son pied à se balancer à toute vitesse pour découvrir la map, d’une taille tout à fait convenable, pour découvrir les différents quartiers jusqu’à se poser pépère dans un Central Park de toute beauté. Nous avons passé des heures entières à nous promener, à découvrir le moindre détail, et à grimper sur les tours les plus hautes pour profiter de magnifiques vues. Il n’y a pas à tortiller, Spider-Man est une belle réussite graphique ! Précisons tout de même que le choix de votre mission décidera du moment de la journée : il n’y a pas de cycle jour/nuit dans le jeu, et vous passerez de l’un à l’autre au gré de vos activités. Des intempéries sont toutefois de la partie, donnant lieu à de chouettes effets graphiques. Les piétons vaquent à leurs occupations et sont loin de tous se ressembler : on échappe à l’effet « clone » que l’on retrouve dans un Assassin’s Creed par exemple. Du côté des véhicules, ceux-ci sont plutôt bien modélisés et nombreux, le trafic étant plutôt dense. Le tout est en tout cas vraiment vivant !
Mais qu’en est-il du jeu en lui-même ? Spider-Man reprend la formule de beaucoup de jeux en open-world, avec des zones à mettre à jour, des activités et missions annexes à réaliser en plus des missions principales, le tout pour terminer chaque quartier à 100%. Il faut l’avouer, certains événements deviennent rapidement répétitifs, comme ces pigeons à attraper ou ces missions aléatoires de braquage ou de baston. Le mieux restera d’alterner entre les missions principales et secondaires, histoire de varier les plaisirs et éviter de se morfondre dans de la quête Fedex. Le tout reste globalement dynamique, et on prendra plaisir à aller castagner quelques lascars ou stopper un camion en pleine course pour désamorcer une bombe. Certaines missions restent toutefois moins intéressantes et un peu molles, comme ces passages d’infiltration avec MJ ou Miles. Des moments plus posés, qui se veulent stressants, mais qui finissent par lasser. Les missions principales procurent davantage de plaisir et de moments épiques, ou les bagnoles s’envolent et les coups pleuvent. Le jeu met tout de même un peu de temps à démarrer, et ce ne sera qu’après quelques heures que l’on prendre le plus de plaisir, d’autant que certains moments importants ont déjà été dévoilés lors des différents salons. On se fera encore plus plaisir lorsque l’on aura débloqué les améliorations pour Spidey : coups, attaques, finishs, tenues ou encore attaques de toiles pourront être débloqués pour enrichir le panel de combos et diversifier les combats. Que l’on y a aille en bourrin ou en s’infiltrant (dans un système semblable à la série des Arkham en prenant de la hauteur), on pourra y trouver son compte. Une fois les combos et les esquives maîtrisées, le plaisir est là ! Le système de combat est basé sur les coups forts, faibles, en hauteur, et des contres. Lorsque les sens d’araignée de Spider-Man se déclenchent, on pourra esquiver un coup et éventuellement contre-attaquer. Le tout reste globalement scripté mais les combats s’avèrent suffisamment dynamiques pour accrocher le joueur. On terminera en saluant les animations de Spider-Man, vraiment excellentes et qui s’enchaînent à la perfection.
Des bases ennemies ne demanderont qu’à être nettoyées, et rapporteront, comme de nombreuses autres actions, des jetons d’améliorations, pour vos tenues ou encore vos gadgets. Les différents modes d’attaque de toile sont vraiment sympas, et on passera d’une toile explosive à électrifiée en une seconde. Comme dans tout jeu récent qui se respecte, les QTE seront de la partie, assez basiques il faut le dire, mais moins nombreux que ce que l’on craignait. Une bonne chose finalement, et ces actions contextuelles ne prendront heureusement pas le pas sur l’action globale. Du côté des alliés comme des méchants, on retrouve quelques têtes connues. Au passage, si vous ne voulez pas vous faire spoiler, éviter de dévorer l’artbook du jeu avant de le commencer. Certains méchants s’avèrent charismatiques, mais d’autres ne feront qu’un passage éclair. Malgré des scènes vraiment bien mises en scène et percutantes, il nous aura manqué un petit quelque chose. A côté de cela, les intrigues avec Tante May ou MJ se sont avérées un peu longuettes, et ne resteront pas dans notre mémoire. Notez que le titre est bourré de références aux anciens jeux, aux films, et à la pop-culture en général. Un bon paquet d’Easter Eggs est à découvrir !
Spider-Man est un open-world convaincant et superbe graphiquement, mais qui embarque avec lui les habituels défauts des jeux du genre. Certaines missions secondaires manquent d’intérêt et la chasse aux collectibles (sacs à dos, pigeons, monuments à prendre en photo) pourront en lasser plus d’un. Heureusement, les missions principales s’avèrent bien plus efficaces et riches en action, s’intégrant parfaitement dans une ville de New-York incroyable visuellement. Que l’on soit en extérieur ou en intérieur (mention spéciale à la mission magnifique dans Grand Central), les détails sont nombreux et le travail réalisé assez colossal. Les effets de lumière font plaisir, tout comme les visages détaillés, même en gros plan. Avec un système proche de la saga Arkham, les combats s’avèrent un poil scriptés mais dynamiques, les coups et combos étant nombreux, tout comme les interactions avec le décor (attaque murale, lancé d’objets sur vos adversaires). Malgré un certain remplissage, des intrigues pas toujours captivantes et une caméra qui fait parfois des siennes, Spider-Man marque un retour tonitruant de l’homme araignée sur Playstation 4, et on en redemande.
Les +
- une ville de New-York superbe et ultra riche
- animations, effets de lumière, visages : c’est beau !
- nombreux piétons et véhicules : une sensation de vie bien réelle
- la VF de qualité
- des missions principales riches en action
- pas mal de choses à faire
- certains méchants qui ont de la gueule
- la prise en main aisée
- combats dynamiques
- pas mal d’améliorations (coups, gadgets, tenues)
- sensation de liberté grisante
- nombreux événements aléatoires
Les –
- des missions secondaires vite répétitives
- les défauts habituels d’un open-world, le remplissage en tête
- certaines intrigues moins intéressantes
- l’IA des ennemis, pas folle
- quelques soucis de caméra
Panzer et Nouvia – Lageekroom
Tout est dit 👍
J’adore vraiment le jeu pour son ensemble meme si on peut rechigner sur certains défauts.
Il en reste pas moins excellent à mon goût. Une très belle surprise.
D’ici quelques jours je passe à Tomb raider ✌🏻✌🏻
Tomb Raider va bientôt arriver en test également ^^ Le mois de septembre est chargé ! 😀