Avis : Assassin’s Creed Brahman (Black River)

Après une année 2022 clairement réussie et riche, l’éditeur Black River Comics revient en ce début d’année 2023 avec des nouveautés attendues. Derrière notre ouvrage jour, intitulé « Assassin’s Creed Brahman », se trouvent Brenden Fletcher et Karl Kerschl (au scénario) ainsi que Cameron Stewart (au dessin). Disponible depuis le 12 janvier très exactement, ce récit complet est en réalité le prequel du jeu vidéo Assassin’s Creed Chronicles : India, sorti en 2016 et que nous avions découvert à l’époque sur PS Vita ! Direction l’Inde donc pour un one-shot qui a réussi à nous embarquer dans un récit qui réserve quelques surprises. C’est parti !

Synopsis : De nos jours à Bangalore, le programmeur Jot Soora et sa fiancée, la célèbre actrice indienne Monima Das, accèdent via un dispositif expérimental de réalité virtuelle aux souvenirs d’Arbaaz Mir alors qu’il combat l’oppression et l’injustice dans l’Inde britannique du XIXe siècle. Découvrant qu’ils sont en fait des descendants de membres de la Confrérie des Assassins, ils se retrouvent plongés dans un monde de complot meurtrier à la recherche d’un artefact perdu…

Spécialisée dans les domaines de la science-fiction, du fantastique, de la fantasy, de l’anticipation ou encore du thriller, la maison d’édition Black River propose également une série de comics en lien avec l’univers du jeu vidéo. On retrouve en effet plusieurs récits basés sur des titres cultes de l’éditeur Ubisoft, et nous avons par exemple découvert le très bon « Tom Clancy’s The Division : Extremis Malis » chroniqué en novembre dernier à cette adresse. On retourne cette fois-ci dans l’univers extrêmement riche d’Assassin’s Creed avec « Brahman », qui est vous l’avez compris un préquel à Assassin’s Creed Chronicles : India. Avec plus de 120 pages au compteur, ce récit complet s’avère plus dense qu’Assassin’s Creed Valhalla – Les Mythes oubliés du même éditeur, chroniqué lui aussi sur le blog à cette adresse. Et on peut dire que la lecture est passée vite, tant l’immersion est au rendez-vous. Dans « Brahman », on suit l’histoire de Jot Soora, un programmeur qui va accéder aux souvenirs de son ancêtre Arbaaz Mir,  « alors qu’il combat l’oppression et l’injustice dans l’Inde britannique du XIXe siècle ». Un one-shot qui se déroule sur 2 époques donc, au présent et dans un passé accrocheur, bien mis en scène et aux couleurs parfois explosives.

Forcément, le récit va réserver quelques surprises intéressantes que nous tairons ici, histoire de ne rien vous gâcher. La relation, dans le présent, entre Jot Soora et sa fiancée Monima Das (qui est une célèbre actrice indienne) est bien écrite, la popularité de cette dernière pesant fortement dans leur couple. Et bien évidemment, la recette habituelle des Assassin’s Creed est bien présente, avec un artefact à trouver, des assassins qui font face aux templiers, et l’organisation qui fera tout pour mettre la main sur le fameux diamant. Un diamant qui a été caché durant le XIXe siècle et dont l’emplacement n’a jamais été dévoilé, le seul indice étant caché dans l’ADN d’un personnage clé du récit. Les couleurs froides du présent tranchent avec la chaleur des séquences du passé, et l’ensemble se veut dynamique, avec quelques scènes d’action lisibles et bien mises en scène. L’histoire tient donc très bien la route, et les visuels renforcent une immersion déjà bien présente. Il est néanmoins parfois un peu difficile de s’y retrouver, surtout si la culture indienne vous échappe totalement (les dernières pages de l’ouvrage proposent d’ailleurs pas mal d’informations sur le contexte historique). Mais si vous aimez Assassin’s Creed et que vous êtes lassé de la mythologie nordique, au cœur des ouvrages récents basés sur les jeux de la licence, cet « Assassin’s Creed Brahman » apporte une bouffée d’air bienvenue qui saura très probablement vous convaincre.

Lageekroom