Avis BD Glénat : Au cœur de la terre

Après « Beau Parleur« , nous avons eu la chance de découvrir une autre bande-dessinée à venir aux éditions Glénat le 3 janvier 2024 : « Au cœur de la terre ». Basée sur l’œuvre de Edgar Rice Burroughs (publiée initialement en 1914), cette adaptation est proposée en 2 volumes par l’éditeur et concerne le premier roman de la saga. Ce récit de science-fiction a posé des bases qui ont traversées les décennies, au cinéma comme en littérature. C’est d’une bande-dessinée dont il est question aujourd’hui, et il est temps de vous donner notre avis sur cette première partie !


Synopsis : Quand le prospecteur David Innes et son compagnon, l’inventeur Abner Perry, sortent de leur excavateur de minerai, la Taupe d’acier, après avoir creusé en profondeur dans les entrailles de la Terre, ils ne savent pas encore qu’ils viennent de découvrir un nouveau continent, Pellucidar ! De toute évidence, la Terre est creuse, puisqu’ils ont pénétré dans un monde intérieur… Cet univers luxuriant s’avère peuplé de bêtes féroces, semblables aux animaux préhistoriques, et d’êtres primitifs, humains et non humains. Quant au soleil, il ne bouge pas… la nuit ne tombera jamais sur Pellucidar. La rencontre avec les autochtones est surprenante et pleine d’espoir, mais très vite les deux aventuriers vont déchanter. Car sur Terre ou en son sein, il existe une hiérarchie, et celle de Pellucidar est basée sur la force et l’oppression. Les Mahars, sorte de reptiles, dominent les primates, les primates dominent l’homme, et au bout de la chaîne, nous retrouvons nos deux savants ! Vont-ils survivre aux conditions archaïques de cet Âge de pierre brutal ?



Ce premier tome de « Au cœur de la Terre » est assez particulier et surprend à plusieurs niveaux. Visuellement tout d’abord, c’est une véritable claque, avec des illustrations ultra riches et détaillées, et un trait « à l’ancienne » qui fonctionne vraiment bien, notamment en ce qui concerne les visages des personnages, très expressifs. Page après page, on en prend plein les yeux et on découvre un monde inconnu, ses habitants, ses créatures, son soleil, ses paysages à couper le souffle. Le travail du dessinateur argentin Rafael Ortiz est de très haut niveaux. Un voyage au centre de la Terre qui rappelle bien souvent la saga La Planète des Singes, avec des humains captifs et traités comme des esclaves, des créatures menaçantes, des gorilles à affronter dans une arène. Nos 2 héros cherchent à comprendre où ils ont mis les pieds, dans ce monde où le soleil brille en permanence et où les paysages s’étalent à perte de vue. On découvre ce monde avec eux, à travers des dialogues savoureux, même si l’ensemble va un peu vite.

On a en effet à peine le temps de découvrir les premiers environnements et le bestiaire que les événements s’enchaînent à vitesse grand V, et on est parfois un peu déboussolés face aux nombreuses informations proposées. La narration, à l’ancienne, pourra en effet surprendre, même si Jean-David Morvan remet l’ensemble au goût du jour. On a quoi qu’il en soit un peu perdu l’habitude d’un tel rythme (qui reste le propre d’Edgar Rice Burroughs) mais également du côté un peu cliché des figures héroïques, typiques des années 20. Une nouvelle fois, tout ceci pourra surprendre, mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce premier tome qui met de côté certains événements du roman pour ne s’attarder que sur l’essentiel et sur l’action. C’est souvent savoureux, accrocheur et surprenant sur bien des points, et le voyage est total. On ne s’ennuie quoi qu’il en soit pas une seconde, et nous avons hâte de voir si la suite sera du même acabit.


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