Avis manga Crunchyroll : Kill Blue – Tome 1
« Kill Blue », c’est LA grosse sortie du moment aux éditions Crunchyroll, avec un premier tome qui vient tout juste de débarquer, le 2 octobre très précisément. Signé Tadatoshi Fujimaki, le manga (qui comporte déjà 6 tomes au Japon) démarre sur une idée pour le moins accrocheuse : notre héros, tueur redouté dans le milieu de la pègre, se fait piquer par une guêpe génétiquement modifiée et se retrouve dans le corps d’un collégien. On change donc totalement de ton entre les toutes premières pages de ce tome 1 et les suivantes, qui nous embarquent en classe aux côtés de Jûzô. C’est parti pour notre avis !
Synopsis : Jûzô Ôgami, divorcé, un enfant, est un tueur renommé et redouté dans le milieu de la pègre. Or, un jour, au cours d’une mission, il se fait piquer par une guêpe génétiquement modifiée et se réveille dans un corps d’adolescent ! À la recherche de réponses et d’un antidote, le voilà envoyé en mission sous couverture… dans un collège ! Découvrez la descente aux enfers de ce pro de la gâchette, quasi quadra désabusé, qui se retrouve inscrit à l’école au milieu d’adolescents de l’âge de sa fille. Pour lui qui n’a jamais été à l’aise avec les jeunes, c’est un peu comme entrer dans la cage aux lions !
« Dans ma vie, j’ai que mon boulot… Et même si je me vois pas faire autre chose, j’y prends aucun plaisir. J’ai vraiment une vie de merde »
« Kill Blue » démarre par une scène d’action qui nous fait clairement comprendre que Jûzô, notre héros, est un as de la gâchette. Tueur depuis son enfance, Jûzô a désormais 39 ans et a, d’après ses propres mots, raté sa vie. Il est divorcé, et ne compte que sur son boulot pour lui remplir les poches. Mais une étrange guêpe génétiquement modifiée va chambouler son quotidien pour le moins merdique, et le faire rajeunir ! Le temps que son ex-femme trouve un antidote, Jûzô doit continuer à travailler pour gagner de l’argent, et va être envoyé en mission dans un collège ! Retour en classe, ou presque, puisque Jûzô n’avait jamais dépassé l’école primaire. Contre toute attente, il va kiffer ça, et se plonger dans les études ! Problème, il n’a jamais vraiment été à l’aise avec les jeunes, et son intégration est particulièrement difficile. Il passe pour un bouffon auprès des filles et se fait même harceler et racketter. Sous couverture, il ne peut pas s’en prendre à ses bourreaux (alors qu’il pourrait parfaitement leur coller une branlée), et ne doit pas oublier qu’il est en mission. Une jeune fille, qui n’accepte pas que les garçons lui adressent la parole, va s’avérer capitale dans sa recherche de l’antidote. Mais comment l’approcher ?
« ça peut sembler dépassé mais… Les types qui se comportent mal avec les filles ne sont que des grosses merdes »
Partant d’un postulat en apparence tout simple, « Kill Blue » parvient sans mal à nous embarquer dans son histoire ! Ce premier tome est vraiment intéressant, à tel point qu’on aurait aimé que l’éditeur propose en simultané le volume suivant ! L’humour fonctionne bien (Jûzô est largué au milieu de tous ces jeunes et ne maîtrise pas vraiment leur langage), c’est rythmé (avec quelques petites scènes d’action) et certains personnages parviennent déjà à tirer leur épingle du jeu. Pour le moment, les choses se mettent en place et les enjeux ne demandent qu’à monter en puissance, mais on sent déjà l’importance de Noren Mitsuoka, la jeune fille dont Jûzô doit se rapprocher. Cette dernière est la fille du PDG du groupe pharmaceutique Mitsuoka, qui a un lien avec ce qui arrive à notre héros. Visuellement, c’est riche et bien détaillé, même si l’ensemble est un peu serré en termes de découpage. On aurait aimé quelques séquences un peu plus aérées pour vraiment profiter des personnages et des décors. Ce petit bémol mis à part, il est difficile de bouder son plaisir en découvrant ce premier tome, qui donne vraiment envie de découvrir la suite ! Un tome 2 qui sera disponible en décembre prochain ! On vous laisse avec notre unboxing du press kit envoyé par l’éditeur (qu’on remercie chaleureusement), et en vous précisant que l’édition limitée de ce premier tome, vendue un peu moins de 12 euros, contient le manga et sa jaquette réversible, un shikishi, un ex-libris ainsi qu’une planche de stickers.
Lageekroom