Avis manga Glénat : Éclipse humaine – Tomes 1 et 2

Manga signé Yuki Sato (au dessin) et Mitsuchiyomaru (au scénario), « Éclipse humaine » vient tout juste de paraître aux éditions Glénat et pourrait bien être l’ouvrage idéal pour le prochain Halloween ! Mais au-delà de son aspect horrifique, qui nous allons le voir fonctionne très bien, ce premier tome nous embarque aux côtés de Seita et Hayato, deux jeunes amis de 11 ans qui n’ont pas la vie facile. Entre thèmes forts liés à la famille et à la maltraitance et visions horrifiques, ce premier volume est parvenu à nous mettre dans le bain ! C’est parti pour notre avis.

– Mise à jour de l’article avec notre avis sur le tome 2, disponible le 8 janvier 2025 –


Synopsis : Partout dans le pays, on signale de mystérieux cas de cadavres retrouvés momifiés… La rumeur enfle sur les réseaux où on leur donne le surnom de “mummily”. Un beau jour, Seita, un jeune garçon capable de voir les esprits, remarque que son ami Hayato a un comportement étrange. Il décide alors de se rendre chez lui. Qu’y découvrira-t-il ? Une ombre ténébreuse pèse sur l’humanité ! Renouant avec les peurs ancestrales et les revenants, Éclipse humaine vous plonge dans les affres d’écoliers tentant de comprendre les phénomènes qui les entourent, entre métempsycose et réincarnation post mortem


eclipse humaine


Nos 2 jeunes héros de « Éclipse humaine » sont bien différents. D’un côté, on trouve Seita, bon au foot et populaire à l’école, qui s’est lié d’amitié avec Hayato, un jeune homme beaucoup plus renfermé. Ce dernier subit souvent des moqueries de ses camarades et vit avec une mère alcoolique au comportement bipolaire. Si elle peut paraître dans un premier temps aux petits soins avec son fils, elle part rapidement en vrille à cause de l’alcool et n’hésite pas à lever la main sur lui. Seita n’a, de son côté et contrairement aux apparences, pas un passé facile, rejeté par une famille principalement composée de médiums. Il a lui aussi une capacité unique : celle de voir les fantômes, chose qui l’a souvent terrorisé quand il était petit. Et puis il y a ces mystérieux cas de cadavres retrouvés momifiés partout dans le pays, qu’on appelle “mummily” ! Alors qu’Hayato ne vient plus à l’école depuis quelque temps, son ami Seita va se rendre chez lui pour voir si tout va bien, et notre récit va basculer dans l’horreur !

Ce premier tome sert d’exposition mais s’avère déjà très efficace et particulièrement prenant. On est tout d’abord touché par Hayato et sa relation avec sa mère, puis par Seita, qui va tenter de l’aider mais va en payer le prix. Ces personnages sont déjà attachants, et intéressants, tout comme les policiers qui interviennent chez Hayato ou encore Tsukiko, la sœur de Seita, qui surveille ce dernier à distance. Le récit monte rapidement en puissance et les événements s’enchaînent (on ne va rien vous spoiler dans cet avis), jusqu’à une dernière partie qui intègre de nouveaux personnages et une jeune fille au caractère bien trempé (mais qui apporte une certaine fraîcheur) ! Il y a déjà des rebondissements (notamment liés à Seita), pas mal de mystères, et les thèmes abordés sont bien traités. Le côté horreur n’est pas en reste (le surnaturel s’ancre parfaitement dans notre réalité), avec des visuels qui font parfois froid dans le dos, d’une très belle noirceur. Ce premier tome de « Éclipse humaine » démarre donc de belle manière, et se termine même sur une case bien creepy. On a hâte de découvrir la suite.


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Synopsis du tome 2 de Éclipse humaine : Rena se retrouve piégée par un harceleur qui la poursuivait. Hayato, ayant pressenti quelque chose, part à son secours…  Plus tard, le mystérieux policier aux cheveux noirs lui rend visite et ils élaborent un plan pour récupérer le corps de Seita. Mais cet homme aurait-il des intentions cachées ?


Éclipse humaine


« Nous sommes déjà beaucoup plus infiltrés dans votre monde que vous ne le croyez »

C’est parti pour 2025, et de nouveaux avis manga ! On commence l’année avec la suite d’une série qui a démarré sur des bases vraiment intéressantes, « Éclipse humaine », dont le tome 2 sera disponible le 8 janvier très précisément. Avec son aspect horrifique efficace, sa montée en puissance narrative et des mystères déjà accrocheurs, le manga signé Yuki Sato (au dessin) et Mitsuchiyomaru (au scénario) a su nous intriguer et nous avions hâte d’en découvrir la suite. Faisons un point sur la situation, point qui contiendra, il est bon de le préciser, des spoilers sur le premier tome. La mère de notre jeune héros Hayato a été momifiée, et Seita, un copain de classe, a été attaqué par cette dernière, perdant un œil. Œil qu’Hayato a avalé, hébergeant dans son corps la conscience de Seita. Le corps de Seita se retrouve quant à lui possédé par une entité qui semble avoir un plan en tête. Suite à ça, Hayato est hébergé par Tsukasa Hamaguchi et sa fille Rena, qu’Hayato doit retrouver au centre commercial. Mais Rena vient d’être séquestrée par un harceleur. Vous suivez toujours, parce que ce n’est pas fini, et Hayato est rapidement rejoint par un lieutenant de police et son mystérieux assistant.

Vous l’avez compris, le rythme est toujours aussi bon dans ce tome 2, qui démarre avec une bonne dose d’horreur avant de proposer une confrontation entre Hayato et le Seita possédé. Là, les choses évoluent, et on commence à comprendre ce que sont les momies, et que les esprits qui prennent possession des humains sont déjà bien intégrés dans notre société. Dans quel but ? Cela reste à découvrir, mais pas mal de réponses nous sont déjà données dans ce tome. Certaines séquences sont assez intenses, même si nous avons une petite préférence pour le premier tome de ce côté-là. Mais si quelques mystères trouvent déjà leur réponse, d’autres s’ajoutent à la liste. La sœur jumelle de Seita, Tsukiko, a également un rôle important dans l’histoire. Du côté des personnages réussis, il y a l’assistant du lieutenant, dont les pouvoirs commencent à nous intriguer. On ne s’ennuie donc pas dans ce tome 2, qui propose son lot d’horreur (avec des illustrations très réussies) et quelques rebondissements intéressants. C’est parfois classique, mais efficace, et on espère que le récit ne partira pas trop dans tous les sens.


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