Avis : Samurai Gunn : Trigger Soul, le roman graphique adapté du jeu vidéo

L’univers du roman graphique dont nous allons vous parler aujourd’hui est une totale découverte pour nous ! Adapté du jeu vidéo Samurai Gunn, dont le premier épisode est sorti en 2013 (sa suite est quant à elle disponible sur Steam depuis juillet 2021), « Samurai Gunn : Trigger Soul » est signé Valentin Seiche, qui a assuré toute la partie graphique des jeux. Autant dire qu’il connait parfaitement son univers mêlant Japon féodal et fantastique, dans lequel nous nous sommes plongés à notre tour. Nous avons eu la chance de recevoir l’ouvrage, qui sera disponible le 23 juin aux éditions Kinaye, et il est temps de vous donner notre avis. 


Avis : Samurai Gunn : Trigger Soul, le roman graphique adapté du jeu vidéoSynopsis : Bienvenue à GUNNCITY, une ville en constante expansion ou il est aussi facile de trouver un emploi d’ouvrier que de se procurer la mystérieuse « gunnpowder » qui permet de travailler sans relâche pour satisfaire les obsessions de l’Empereur. Mais bizarrement, Red, une jeune femme qui a grandi dans les bas-fonds de la ville entourée de chiens errants s’est fait recalée… une énième fois ! En voulant protéger un artisan, changé en monstre par un excès de gunnpowder, du Justicier venu rétablir l’ordre dans la ville, Red est envoyée à l’hôpital entre la vie et la mort… Soignée à l’aide d’un traitement expérimental, son âme va « s’éveiller » … Un grand pouvoir sommeillait en elle : devenir une chasseuse de démons, et peut-être, sauver Gunncity ?!


Avis : Samurai Gunn : Trigger Soul, le roman graphique adapté du jeu vidéo


« Samurai Gunn : Trigger Soul » est une œuvre riche, que l’on parle de son univers, de ses influences ou encore de ses personnages. Et ce qui aurait pu n’être qu’un gloubi-boulga indigeste s’avère en réalité être un cocktail bourré de références mais surtout attachant. L’univers mélange des touches de fantastique dans un Japon Féodal aux allures Steampunk, et nous emmène à la rencontre de Red, une jeune fille qui vit dans la rue avec des chiens errants. Elle a bien du mal à trouver sa place dans cette société, et se fait recaler à chaque fois qu’elle cherche du travail. La ville est contrôlée par l’empereur Gunn, un homme qui a totalement perdu le sens des réalités et ne pense qu’à embaucher des ouvriers pour agrandir sa ville. Des ouvriers totalement exploités et à bout de force, qui n’ont d’autre choix que de consommer la drogue locale : la gunnpowder, que l’on peut consommer sous forme de thé, fumer ou encore inhaler. Problème : en cas de surconsommation, d’overdose en quelque sorte, les consommateurs se transforment en monstre. Apparaît alors un mystérieux chevalier, qui vient faire le ménage pour protéger les citoyens. Un jour, alors que Red cherche à protéger un artisan qui a été gentil avec elle, les choses dégénèrent et elle est envoyée à l’hôpital, entre la vie et la mort. Là, elle va subir un traitement expérimental qui va la changer à jamais et révéler un pouvoir en elle qu’elle ne soupçonnait pas.

Vous l’avez compris en lisant ces lignes, l’univers de Valentin Seiche est particulièrement riche et s’est avéré très immersif dès ses premières pages. L’ensemble est toujours cohérent, et les différentes touches de fantastique, voire de fantasy, se marient parfaitement à l’univers, avec notamment la présence d’un golem venu protéger Red. La narration est dense, avec des retours dans le passé, et les personnages sont nombreux. Cette richesse est clairement appréciable mais perd un peu lors de la lecture, et la deuxième partie de l’ouvrage va un peu vite. Une suite est clairement indispensable, histoire de lever le voile sur certains mystères et développer les différents protagonistes ! Abordant les thèmes de la famille, du deuil, de la drogue mais également du bonheur, « Samurai Gunn : Trigger Soul » propose une quête touchante mais surtout bourrée d’énergie. Le coup de crayon participe grandement à ce dynamisme, sorte de mélange entre manga et BD avec des planches méga classes ! Le choix des couleurs est particulièrement intéressant également, mélangeant des teintes rouges et vertes qui jaillissent de cases parfois en noir et blanc. C’est vraiment beau, et un régal à parcourir, surtout que la qualité de l’ouvrage est excellente, avec un papier épais et une superbe couverture. Au final, il est difficile de bouder notre plaisir en découvrant le travail de Valentin Seiche, qui nous propose un univers immersif, piochant ses inspirations çà et là mais développant sa propre identité. C’est vraiment canon, même si, on le répète, la deuxième partie va un peu vite et aurait mérité encore plus de développement. Peut-être dans un futur récit ? On l’espère.


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