[Retro Rockstar] Bully, jouez la racaille sur PlayStation 2 et Xbox 360
Si on vous dit monde ouvert et Rockstar, vous pensez forcément à Grand Theft Auto ou Red Dead Redemption ! Mais il ne faut pas oublier leur petit frère, moins connu, mais tout aussi subversif et excellent : Canis Canem Edit, c’est son nom sur Playstation 2, est devenu Bully : Scolarship Edition sur Xbox 360 ! Petite tuerie dont de nombreux fans attendent la suite, Bully vous met dans la peau d’un ado à problèmes, Jimmy, qui intègre sa nouvelle école, la Bullworth Academy. Le lascar va, avec votre aide, mettre le bordel dans le bahut et s’opposer aux autres caïds, sans oublier d’aller, de temps en temps, en cours. On revient sur ce jeu sorti en 2006, puis porté en 2008 sur la console de Microsoft (sans oublier l’opus Wii).
Bully, c’est le GTA scolaire. Le monde a beau être moins vaste et varié que dans la licence phare de Rockstar, il n’en reste pas moins agréable à parcourir. On pourra se balader dans le bahut, ses alentours, et même prendre un vélo ou un skate pour aller faire un tour en ville. Les Bourges, les Caïds, les Sportifs ou encore les Fayots font partie de ces groupes de jeunes qui se mettent sur la tronche, se battent, ou se crachent dessus. On retrouve forcément le côté politiquement incorrect d’un jeu Rockstar : pour régner sur l’école, il faudra jouer des poings, et préparer ses coups en douce. On est à fond dans le cliché (les sportifs sont des gros débiles), mais ça fait franchement du bien, et c’est complètement assumé. Le jeu se divise en 5 chapitres, et les saisons s’enchaînent. On kiffera l’hiver et la possibilité d’éclater des tronches avec des boules de neige. Mais on aura beau foutre le boxon dans l’école, il faudra suivre les cours : il y en a 6, comme la chimie, l’anglais ou encore le sport, et réussir les mini jeux permettra de débloquer de nouvelles armes, comme les boules puantes ou un canon à pommes de terre. Mais attention à ne pas trop mettre le bordel sous peine de se faire choper par l’oreille par un surveillant de passage. On jubilera en tout cas de pouvoir emmerder tout le monde et de se battre à mains nues, ou encore d’arracher le slip de la pauvre victime à lunettes de passage.
Les activités et les mini jeux sont vraiment excellents, et on pourra même participer à des courses et emmerder les chiens errants (attention à ne pas se faire mordre les miches). Le jeu est vraiment accrocheur, et il y a beaucoup de choses à faire. Pour reprendre de la vie en cas de coup dur, on pourra se taper une bonne canette dans un distributeur, ou carrément embrasser une fille (ou même un garçon). L’ambiance est excellente, tout comme les dialogues et les musiques. Comme tout jeu Rockstar qui se respecte, Bully a crée des polémiques aux Etats-Unis. Une manifestation a même eu lieu devant les locaux de Take Two Interactive. Ridicule, certes, mais les américains sont coutumiers de ce genre de chose. Il n’y a en tout cas pas à hurler au scandale, le jeu étant loin d’être réaliste en présentant des graphismes plutôt cartoonesques, dans le même esprit que GTA 3.
Beaucoup d’entre nous attendent une suite à Bully/Canis Canem Edit. Ce jeu reste pour de nombreux joueurs une œuvre aboutie de Rockstar, changeant du ton jugé parfois trop sérieux de GTA. Jouer les caïds et foutre le bordel en classe et dans les couloirs du lycée est vraiment jouissif, et les parties en ville donnent un seconde souffle au jeu. Notez que Bully, dans sa version Xbox 360, est rétrocompatible sur Xbox One. Pourquoi se priver ?
Lageekroom