Jeux vidéo : nos tops et nos flops de 2019
Qui dit fin d’année dit petit dossier ! L’année 2019 a été riche en sorties, et même si les énormes cartouches sont réservées à 2020, nous avons été gâtés en jeux vidéo. FPS, survival horror, jeux d’aventure : il y en a eu pour tous les goûts, et il est temps pour nous de revenir sur ces jeux qui ont marqué notre année gaming, sans oublier ceux qui nous ont déçus. Notez qu’il n’y a pas d’ordre précis dans les tops et flops à venir, et que nous ne mentionnons que les jeux auxquels nous avons joué (c’est pourquoi un Luigi’s Mansion 3, Jedi Fallen Order ou encore Sekiro ne sont pas dans notre sélection, non terminés faute de temps). Il est donc fort probable que vous ne retrouviez pas votre petit chouchou de l’année, et ce classement est purement personnel. Notez enfin que le mot « flop » ne signifie pas « grosse daube » : il peut tout simplement s’agir d’une déception. C’est parti !
NOS TOPS 2019
Resident Evil 2
Resident Evil 2 est un remake, un vrai ! En proposant de superbes graphismes retravaillés de fond en comble et une grande fidélité à l’oeuvre d’origine, les développeurs de chez Capcom ont frappé fort. Le jeu, sans faire réellement peur, s’avère bien souvent stressant et oppressant, et certaines scènes sont au top en terme de mise en scène. Les zombies sont les plus beaux jamais vus et l’histoire se suit toujours avec plaisir. Seule la partie sonore sonne parfois un peu creux, avec très peu de thèmes musicaux, et la jouabilité encore un poil rigide en découragera peut être certains. De notre côté, l’expérience fut excellente, prenante et addictive, et seule l’absence de touche d’esquive nous aura à certains moments dérangés. Quoi qu’il en soit, des remakes comme ça, on signe direct ! Vivement Resident Evil 3, prévu pour début avril 2020.
Shenmue III
Mes quasi 30 heures passées dans Shenmue III ont été fabuleuses, un rêve devenu réalité qui aurait pu devenir un cauchemar selon certains, mais ce n’est pas du tout le cas. Shenmue III ne cherche pas à faire autre chose que du Shenmue, et propose une ambiance incroyable digne de certains films de Kung-fu, le tout mâtiné de vengeance. ll faut prendre le jeu pour ce qu’il est : une expérience contemplative dans laquelle il faut prendre son temps. Si vous entraîner durant quelques heures vous fait peur, passez votre chemin ! Mais si vous cherchez un jeu immersif, qui propose des contraintes logiques et des mécaniques de jeu qui changent de l’ordinaire, alors vous êtes au bon endroit ! Shenmue III est un jeu comme il en existe peu, et qui n’est pas, comme l’affirment certains journalistes, bloqué 20 ans dans le passé. Ce sont peut-être eux qui sont bloqués dans un présent dans lequel la magie a disparu. Le jeu de Yu Suzuki n’est pas toujours très inspiré, moins bon que les 2 premiers opus sur de nombreux points, mais j’ai pour ma part vécu un moment magique, et pour en avoir parlé avec de nombreux joueurs, je suis loin d’être le seul !
Zanki Zero : Last Beginning
Zanki Zero : Last Beginning est un excellent jeu et une très bonne surprise de notre côté ! Le jeu est long (quasi 35h pour terminer l’histoire principale) et le scénario est vraiment prenant, chaque personnage étant unique et possédant son passé et ses secrets. Malgré une technique en deçà, les mécaniques de gameplay sont intéressantes et originales, et le jeu mélange dungeon crawler et visual novel avec réussite, en y intégrant des touches de RPG et de stratégie. L’univers présenté est réussi et mystérieux, et on se pose de nombreuses questions quant à la présence des personnages sur cette île. Les vidéos en mode « cartoon » sont elles-aussi excellentes et ajoutent une part de mystère à l’aventure. Malgré des combats qui stagnent vite et une certaine répétitivité dans les décors, nous avons adoré l’expérience ! A tester avant d’acheter, mais ça tombe bien, une démo est disponible sur le PlayStation Store ! Attention, une nouvelle fois, le jeu est en anglais, le niveau restant très accessible.
Days Gone
Days Gone a été la cible de certains joueurs et journalistes, à tort à notre avis. Oui, le jeu est imparfait, arrive un peu tard et s’inspire fortement d’autres œuvres, mais ses qualités sont également à mettre en avant ! Le jeu est beau, immersif, riche, et propose des phases vraiment stressantes, notamment lors de certains combats contre des hordes de mutants en furie. Violent, mais tentant également de faire passer des émotions, Days Gone est parfois maladroit mais plein de bonnes intentions, et certaines idées sont vraiment bien foutues. Gérer sa moto, son stuff, ses compétences, l’essence, les relations entre les personnages, font de Days Gone un jeu vraiment complet à la durée de vie atteignant largement les 40h pour tout faire. La map est immense et les décors variés, poussant le joueur à aller fouiner partout à la recherche d’un loot caché. La menace est permanente, et Deacon aura fort à faire pour survivre dans ce monde hostile rempli de monstres, qu’il soient humains ou mutants. Forcément répétitif par moments, le jeu est vraiment accrocheur et notre attente est enfin récompensée. Si vous aimez le genre, vous ne serez pas déçus.
Mortal Kombat 11
Nous l’attendions avec impatience, et nous ne sommes pas déçus ! Même si le mode histoire de ce Mortal Kombat 11 est trop court à nos yeux, il reste excellent, fun, et bien mis en scène, le tout en français s’il vous plait. Le contenu du jeu est en tout cas riche et varié, et il y en aura pour tout le monde. On pourra se contenter d’enchaîner les matchs contre l’IA, jouer en ligne, participer à de nombreux défis, des tournois, et customiser ses personnages. La violence est là, visuellement ultra réaliste, mais le jeu s’avère plus technique qu’attendu, et les combats sont plus posés et plus lisibles. Les développeurs se remettent en question d’épisode en épisode et tentent à chaque fois d’apporter des nouveautés et des améliorations, et ça fonctionne ! Mortal Kombat 11 est sublime graphiquement (testé sur Xbox One X pour la précision, avec des temps de chargement ultra courts), mais il faut avouer que sa violence va parfois loin, et pourra en dégoûter certains. Chaque nouvelle fatality est une ode aux tripes et à la violence, et l’imagination des développeurs ferait presque peur. Les gars, va falloir penser à consulter !
Judgment
Si vous aimez la saga Yakuza, vous allez adorer Judgment ! Et si vous n’avez pas franchi le pas à cause de la barrière de la langue, vous n’avez plus d’excuse : le jeu est intégralement en français. Proposant un excellent rythme et un scénario passionnant et ultra bien écrit, Judgment bénéficie d’une excellente durée de vie sans être barbant, et arrive à se diversifier d’heure en heure. Missions principales, secondaires, activités annexes, enquêtes, bastons jouissives, améliorations nombreuses, quartier ultra immersif : tout est fait pour que le joueur apprécie son expérience, et on sent que les développeurs ont souhaité être généreux. Les Yakuzas sont toujours de la partie et certaines séquences sont clairement excellentes ! Nous avons adoré Judgment du début à la fin, malgré quelques défauts récurrents et autres bugs, et nous ne pouvons que souhaiter le succès du jeu, qui on l’espère permettra de traduire en français les futurs opus de Yakuza. Avec ses personnages charismatiques et son scénario digne du cinéma ou des séries télé, le jeu pourrait rapidement devenir un indispensable ! Nous, on y retourne, en attendant Yakuza 7 en 2020.
A Plague Tale : Innocence
A Plague Tale : Innocence est une excellente expérience, à l’image de ce que nous avons vécu avec Hellblade il y a quelques mois (notre article est à lire ici). Direction artistique superbe, bande son immersive, narration maîtrisée : le jeu des français d’Asobo Studio est une réussite, malgré ses défauts. Tout n’est en effet pas parfait, et le flou artistique est parfois un peu intrusif, tandis que la VF s’avère inégale. On notera également que le tout reste globalement scripté, mais c’est également grâce à ça que la narration suit son chemin avec fluidité. Avec sa durée de vie très correcte (12h, voire 15h pour tout trouver), A Plague Tale : Innocence mérite que l’on s’y investisse. De notre côté, et après avoir terminé le jeu, nous y sommes retournés pour revivre certaines séquences fortes et dénicher tous les objets cachés ! C’est bon signe !
Catherine : Full Body
Vincent et ses problèmes amoureux sont de retour sur PlayStation 4 avec ce Catherine : Full Body d’une grande qualité. Accrocheuse, l’histoire développe des thèmes matures et demandera au joueur de s’impliquer. Parsemé de touches d’humour, le jeu reste par moments malsain et presque flippant, surtout lors des cauchemars de plus en plus horribles de Vincent. Le gameplay est facile à prendre en main et la difficulté modulable permettra à tous de profiter de l’histoire du jeu. Avec ses améliorations graphiques et sonores, ses nouveaux arcs narratifs, la présence apaisante de Rin et ses choix moraux, Catherine : Full Body est un jeu à part, profond et réellement addictif. Une expérience pas comme les autres, qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui nous a happés du début à la fin !
Ni No Kuni Remastered
Ni No Kuni conserve toutes ses qualités (direction artistique superbe, bande son, scénario, durée de vie) et ses défauts (système de combat parfois perfectible, combats aléatoires trop nombreux) mais se sublime grâce à ce remaster de qualité. Le jeu est toujours aussi beau mais encore plus propre et fluide, et sa bande son reste vraiment envoûtante. Le travail réalisé sur cette version PS4 est réussi, et bien que certaines textures fassent très old-gen, le tout tient la route et reste un plaisir visuel. Si vous n’avez jamais parcouru l’univers de Ni No Kuni, il est temps de vous rattraper.
Gears 5
La campagne de Gears 5 nous a fait passer un excellent moment, malgré quelques phases répétitives et un manque de finition. Le tout reste riche en action et bien souvent superbe, les 60 images par seconde aidant à la précision dans la visée. Les zones ouvertes restent sympathiques et les décors variés assurent le dépaysement. Avec son action intense et ses graphismes de haute volée, Gears 5 reste une valeur sûre pour les joueurs Xbox, qui n’ont pas été gâtés en exclusivités cette année… Nous avons beaucoup aimé, et on en redemande !
Control
Après un Quantum Break un peu décevant, Remedy parvient à proposer du nouveau ! Une fois que l’on entre dans l’univers du dernier jeu de Remedy, il est difficile d’en sortir. Le direction artistique est superbe, l’histoire attirante et mystérieuse, et certains combats sont vraiment jouissifs. On a vu plus abouti techniquement mais l’univers proposé est travaillé (avec certaines séquences vraiment originales typiques du studio), et l’ambiance sonore incroyable enfonce le clou. On retrouvera malgré tout quelques défauts « made in Remedy », avec une certaine répétitivité dans les combats après quelques heures. Control reste un jeu à part, à jouer de préférence en version originale pour une bien meilleure immersion !
Metro : Exodus
Metro : Exodus réussit à apporter de la nouveauté et une orientation plus ouverte que les développeurs sont parvenus à maîtriser. Moins linéaire, le jeu alterne donc avec des passages cloisonnés et de grandes zones à découvrir à pied ou en véhicule, apportant également quelques missions secondaires intéressantes. Action, infiltration, narration, variété des décors, loot, craft, interface simplifiée : tout est fait pour que le joueur vive à fond son aventure, et ça fonctionne. Ajoutez à cela des graphismes superbes, bourrés de détails, et une excellente durée de vie ! Dommage que le mixage sonore fasse des siennes et que quelques problèmes de rythme viennent ralentir la cadence, car Metro : Exodus aurait réalisé un sans faute.
The Walking Dead : The Telltale Definitive Series
The Walking Dead : The Telltale Definitive Series est clairement la compilation à posséder si l’on apprécie la saga de Telltale Games. Si vous possédez déjà toutes les saisons indépendamment, cette compilation sera forcément moins intéressante, malgré l’ajout d’un nouveau style graphique qui sied parfaitement au jeu. Le contenu est conséquent et la durée de vie l’est tout autant. On regrettera néanmoins que certains défauts, qui ont collé à la peau des jeux Telltale Games durant toutes ces années, n’aient pas été corrigés (sous-titres à la ramasse, freezes réguliers). Cette compilation, vendue aux alentours de 45 euros, reste au final un excellent investissement, et nous nous sommes replongés dans l’aventure de Clémentine avec un immense plaisir.
Concrete Genie
Le plus gros défaut de Concrete Genie reste sa durée de vie et la frustration engendrée de voir le générique de fin arriver si vite. Le jeu est accrocheur, sublime et reposant, mais propose malgré tout une ambiance incroyable et souvent très sombre, inspirée du cinéma. Le joueur pourra laisser libre court à son imagination et créer des Génies qui prendront vie sous ses yeux de la plus belle des manières, pour progresser dans une ville aussi belle que flippante. Les brutes sont là et il faudra les éviter et les affronter, tout en découvrant une histoire forte aux thèmes intéressants. Ash devient rapidement attachant, tout comme les Génies qui ne vous laisseront jamais seul. Malgré quelques journaux ou autre objets à dénicher, le tout s’avère malheureusement très court, comme dit précédemment. Malgré tout, il serait dommage de passer à côté du jeu, une oeuvre comme on aimerait en vois plus souvent !
NOS FLOPS 2019
Jump Force
De notre côté, l’expérience a été sympathique, et notre enfance a resurgit dès l’introduction du jeu ! Seulement voilà, malgré son fan service, ses graphismes généreux en effets visuels, et ses options de customisation abondantes, Jump Force montre vite ses limites, principalement en terme de gameplay. Nous vous conseillons fortement de tester le jeu avant de l’acheter, ou de le dénicher à petit prix. A moindre coût, Jump Force s’avère souvent jouissif et défoulant, mais le temps de quelques heures seulement, et encore, le tout étant extrêmement répétitif.
DMC 5
Malgré toutes ses qualités, DMC 5 nous a laissés sur notre faim. Nous avons avancé dans le jeu et terminé certaines missions machinalement, la montée en puissance tarde un peu et le jeu se répète trop pour clairement emballer. Le résultat reste bon, mais il manque un petit quelque chose au jeu pour vraiment briller, comme des décors plus variés ou un level design moins scolaire. Heureusement, le jeu est fait pour être rejoué, le scoring étant un point important de l’intérêt d’un tel titre. On s’est amusé à faire et à refaire certaines missions, en augmentant la difficulté et en tentant d’atteindre le rang maximal. Finalement, c’est l’enchaînement des missions et l’histoire qui nous auront le moins passionné, tout comme le gameplay finalement moins accrocheur de V, personnage pourtant vraiment classe. DMC 5 est un titre franchement sympa et défoulant, mais il nous manque un petit quelque chose pour être réellement convaincus ! Une déception donc de notre côté !
Le Collector de Link’s Awakening
Pour être honnêtes, nous trouvons le prix de ce collector vraiment excessif par rapport à son contenu… Pourquoi ne pas avoir ajouté d’autres goodies ? Un pin’s ? Une petite figurine, voire tout simplement l’amiibo de Link ? C’était apparemment trop demander, et Nintendo préfère sans aucun doute vendre ses produits dérivés en complément. Malgré la nostalgie et les grandes qualités de ce jeu culte, nous ne pouvons qu’être déçus, même si le visuel de ce collector, dès le premier jour des précommandes, annonçait la couleur. Le contenu est bien trop léger pour réellement nous convaincre… Pour ce qui est du jeu, il s’est avéré fidèle à nos attentes. Nous avons néanmoins toujours du mal à digérer ce « flou artistique » qui mange la moitié de l’écran… Aussitôt déballé, aussitôt oublié…
Rage 2
Rage 2 est un excellent défouloir et sa prise en main immédiate fait que l’on enchaîne les premiers gunfights et les attaques de convoi avec la banane. Le jeu est nerveux et souvent jouissif, et les nombreuses améliorations poussent à l’exploration. Malheureusement, le monde ouvert de Rage 2 n’est pas aussi riche qu’il n’en a l’air, et il manque quelques missions principales et un vrai scénario pour réellement accrocher le joueur sur le long terme. Techniquement, nous avons été déçus, et les textures floues et l’aliasing gâchent un peu le plaisir, malgré de chouettes effets graphiques et des panoramas qui claquent. Une mise à jour en 4K serait clairement la bienvenue histoire d’affiner tout ça, en espérant également que les développeurs corrigent les quelques bugs qui entravent la progression. Espérons que le jeu saura se bonifier dans les semaines à venir, car en l’état, nous sommes loin du compte.
Astérix & Obélix XXL 3 : le Menhir de Cristal
Astérix & Obélix XXL 3 : le Menhir de Cristal est une déception de notre côté, et nous avons pris davantage de plaisir l’an dernier avec le remaster HD de XXL 2. L’action est une nouvelle fois au rendez-vous, et l’aventure en coopération est vraiment sympathique, mais le jeu montre vite ses limites et en devient parfois pénible. On ne peut pas bouger la caméra, qui n’est pas toujours optimale, la difficulté est frustrante, notamment dans les camps, et les énigmes sont vraiment basiques. C’est dommage, car nos héros bénéficient d’attaques variées, d’améliorations à débloquer et des pouvoirs assez classes tirés du menhir que porte Obélix. Malgré ces qualités, la répétitivité du jeu force à jouer par petites sessions. Les environnements sont variés, la VF est de qualité, le jeu est défoulant, mais le tout sonne trop creux pour vraiment nous convaincre. Dommage.
Erica
Le studio Flavourworks nous propose avec Erica un thriller interactif d’une durée équivalente à un film, soit environ 1h45 / 2h. Bien qu’il soit possible de choisir les dialogues et de découvrir des séquences inédites, le tout propose un gameplay bien trop basique pour que le joueur se sente vraiment impliqué. Du côté du jeu d’acteur et de la réalisation, le résultat est plutôt convaincant, mais c’est le gameplay qui s’avère encore moins travaillé que prévu. On a du coup l’impression de regarder un long épisode d’une série TV et non de jouer à un jeu vidéo. Il est toujours difficile de trouver le juste milieu dans ce genre de production, et dans le cas présent, c’est clairement le gameplay qui fait défaut. Dommage, car le tout reste accrocheur !
Medievil
Ce remake de Medievil propose une expérience en tous points identique à l’oeuvre originale sortie sur la première PlayStation, à quelques exceptions près. Toutes les qualités du jeu sont là : ambiance géniale, bestiaire varié, bonus à débloquer, humour réussi, bande son au top… Mais tous les défauts se sont également invités à la fête, et certains auraient clairement du être corrigés. On commencera par les caméras, très souvent handicapantes, sans oublier le gameplay bien raide et les sauts imprécis. Des soucis souvent pénibles et qui entachent le plaisir de la (re)découverte de ce titre atypique, qui mériterait une suite avec davantage d’ambitions !
Les Inclassables
Death Stranding
Death Stranding est un pur paradoxe. Oublions le fait que ce soit Kojima à la tête du projet, ce qui ne change absolument rien de notre côté. Le jeu est long, pénible, énervant, frustrant et inutilement complexe, mais s’avère addictif. Difficile de poser la manette une fois lancé, et on se surprend souvent à dire « allez, encore une dernière livraison et j’arrête » ! La mise en scène est incroyable, le jeu est sublime, et les récompenses ultra gratifiantes. On sait pertinemment que Death Stranding laissera de nombreux joueurs sur le carreau, et il faut du courage pour passer un chapitre 3 ultra long et pénible. Mais en s’accrochant, on découvre une histoire bien écrite, un casting superbe (Léa Seydoux, Norman Reedus, Mads Mikkelsen) et des séquences impressionnantes. Qu’est-ce que le Death Stranding ? Comment l’arrêter ? Notre mission a t’elle réellement un sens ? A vous de le découvrir !
Bee Simulator
Bee Simulator est un jeu de niche, une expérience originale plutôt attachante, à ranger aux côtés de Mister Mosquito ou encore de Dog’s Life, tous deux sortis sur PS2. Mais si le jeu est coloré et qu’il propose une aire de jeu tout à fait convenable, sa technique en retrait et ses soucis de caméra pourraient bien lui jouer des mauvais tours. Dans les faits, les défauts sont nombreux, mais il faut avouer que les jeux du genre sont rares et que ce Bee Simulator apporte une petite bouffée d’air frais, idéal après une journée de boulot. A 40 euros, il serait difficile de vous le conseiller, mais à bas prix, cela vous changera des AAA habituels !
Et vous, quels sont vos tops et vos flops de l’année ?
Lageekroom