TEST : Ghostrunner 2, une suite plus variée et toujours aussi nerveuse (PS5)

Si vous aimez la difficulté, vous êtes au bon endroit ! Trois ans après un premier épisode franchement sympathique, le jeu Ghostrunner de One More Level Games fait son retour dans une suite qui s’était présentée lors du PlayStation Showcase de mai dernier, via un trailer vraiment classe ! Se déroulant un an après les événements du premier épisode, le jeu édité par 505 Games compte bien développer son lore et nous en mettre plein la vue. Nous avons eu la chance de recevoir le jeu sur PS5 (un grand merci à l’éditeur), et il est temps de voir si cette suite vaut le coup d’œil. C’est parti !


TEST : Ghostrunner 2, une suite plus variée et toujours aussi nerveuse (PS5)Pour ceux qui l’ignorent encore, Ghostrunner 2 est un titre exigeant, très exigeant même. Aucun mode de difficulté à l’horizon, il va falloir serrer les dents et faire marcher vos reflexes pour vous sortir de gunfights de plus en plus intenses. Sorte de mélange entre le parkour d’un Mirror’s Edge et la nervosité d’un Doom moderne, Ghostrunner ne pardonne pas et la moindre balle reçue est synonyme de mort. Le jeu vous met dans la peau de Jack, un ninja cybernétique qui manie le sabre comme personne. La tour Dharma se fait attaquer par un mystérieux Ghostrunner nommé Ahriman, qui sera accompagné de puissants lascars qui vont vous donner du fil à retordre. Comme prévu, le scénario monte d’un cran et le lore se développe, pour un résultat clairement sympathique. Mais avant d’affronter de puissants boss, il va falloir se chauffer un peu, et la première heure de jeu va vous permettre d’apprendre les bases du combat.


TEST : Ghostrunner 2, une suite plus variée et toujours aussi nerveuse (PS5)


Ghostrunner 2 est un FPS clairement nerveux, et tout se joue parfois au poil près. Le personnage se prend facilement en main et peut sauter, effectuer des dashs au sol ou en l’air (avec ralentissement du temps), courir contre les murs…. les possibilités sont nombreuses et évoluent au fil du temps, rendant les déplacement encore plus grisants. Le level design permet de réellement s’éclater, de glisser et d’enchaîner sur un saut puis un dash, d’activer un mécanisme au passage, ou encore d’utiliser son lasso pour atteindre une plateforme plus éloignée. On retrouve les excellentes sensations d’un Mirror’s Edge, mais en plus speed, et la fluidité parfaite du jeu rend l’expérience encore plus jouissive. Certaines zones proposent même plusieurs chemins et différentes approches pour surprendre les ennemis ou les contourner. Difficile de reprocher quoi que ce soit au gameplay du jeu, si ce n’est que quelques soucis de collisions viendront parfois vous enquiquiner pendant certains combats.


TEST : Ghostrunner 2, une suite plus variée et toujours aussi nerveuse (PS5)


Les combats, parlons-en justement ! Le jeu est toujours aussi difficile et on meurt en un coup. Les combats de boss vont vous coller des sueurs froides, car ces derniers ont une barre de vie et des paterns bien nerveux et vraiment chauds à esquiver. Le moindre coup reçu, et c’est la mort. Avec de l’entraînement et de la persévérance, ça passe, mais certains vont certainement poser la manette dès le premier boss. Votre personnage manie en tout cas le sabre comme personne, et dispose même rapidement de shurikens, qui peuvent faire des dégâts, étourdir les ennemis ou actionner des mécanismes. On pourra également acheter des puces d’amélioration pour booster ses capacités de combat, en échange de données à récupérer en décimant un maximum d’ennemis. Ces améliorations pourront avoir une incidence sur votre vie, votre endurance, ou vos mouvements. Par exemple, il sera rapidement possible de renvoyer un projectile à son envoyeur (il est également possible de bloquer les coups avec son sabre) ! C’est dans votre carte mère que vous placerez tous ces différents boosts, carte mère qui bénéficiera d’emplacements supplémentaires après avoir trouvé des éclats de mémoire dans les niveaux. Il y a pas mal de possibilités à découvrir, mais il faut avouer que les menus un peu austères n’aident pas toujours à bien tout comprendre.


TEST : Ghostrunner 2, une suite plus variée et toujours aussi nerveuse (PS5)


Les combats sont super jouissifs et gores, et courir contre un mur pour plonger sur un ennemi sabre en avant file bien souvent la banane, malgré la frustration des nombreuses morts. On pourra également agripper un élément du décor pour le faire s’effondrer sur plusieurs ennemis. Mais ce n’est pas tout, car Ghostrunner 2 voit une nouvelle fois plus grand que son prédécesseur et vous fait découvrir des zones extérieures, avec des niveaux moins linéaires que l’on peut parcourir en moto. Un moyen de transport qui envoie, et qui peut également être utilisé pour le combat avec son puissant arsenal. Ça va vite, très vite même, et on en prend plein les yeux grâce à des tracés qui permettent de faire monter l’adrénaline. L’autre nouveauté de Ghostrunner 2 est la Tour Dharma, qui est en quelque sorte le hub du jeu et votre QG. C’est ici que l’on pourra interagir avec des personnages clés du récit et modifier son personnage.

Techniquement, le jeu est super bien optimisé ! En plus de sa fluidité irréprochable, le titre de One More Level Games a des temps de chargement quasi inexistants. Du coup, en cas de mort (et elles arrivent par dizaines), on reprend immédiatement l’action sans que le rythme en soit impacté. Le monde cyberpunk post-apocalyptique qui se dévoile à nous est souvent très beau, riche en détails, avec des effets du lumière dans tous les sens. Seuls les extérieurs semblent un peu plus ternes et génériques. Le jeu propose 18 niveaux et une durée de vie d’environ 11h, sachant que nous avons galéré sur un boss ou deux… C’est une durée de vie très convenable, le jeu étant vendu une quarantaine d’euros. Côté sonore, on en prend plein les oreilles, avec des musiques électro qui claquent et qui motivent encore plus à trancher nos adversaires.



Ghostrunner 2 est une suite réussie, qui reprend les bases du jeu précédent en y apportant juste ce qu’il faut d’améliorations pour donner envie de le découvrir. Le jeu est toujours aussi speed et jouissif, et la moto apporte un vrai plus avec des séquences qui claquent. L’expérience gagne donc en variété et demande toujours autant de doigté (surtout face aux boss). Il faut constamment rester en mouvement, courir, sauter, marcher sur les murs ou glisser pour ne pas mourir subitement. Avec ses visuels réussis, ses musiques qui tabassent et son gameplay nerveux et facile à prendre en main, Ghostrunner 2 procure d’excellentes sensations, malgré quelques bugs de collision et une difficulté qui pourra en refroidir plus d’un. Si vous avez aimé le premier jeu, vous aimerez encore plus cette suite !


Les +

  • un gameplay toujours aussi nerveux et jouissif
  • la direction artistique, cyberpunk post-apo comme on aime
  • les séquences en moto
  • les déplacements, fluides et faciles à prendre en main
  • les combats de boss, bourrés d’intensité
  • fluidité exemplaire en mode performance
  • les musiques
  • le level design, qui gagne en verticalité
  • durée de vie très correcte

Les –

  • quelques bugs de collision
  • les zones en extérieur, plus fades visuellement
  • quelques pics de difficulté qui peuvent décourager

Lageekroom

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